Six cas de décès par électrocution au Québec en 2012 sont connus à ce jour. De fait, tant que la CSST ne rend pas publics les résultats de ses enquêtes, il est plus que très difficile d’obtenir de l’information. S’il s’agit d’employés d’Hydro-Québec, c’est encore plus mystérieux.
En septembre 2012, Électricité Plus parlait d’une électrocution survenue en janvier, citant le seul article qui a paru sur le sujet. Pour lire quelque peu sur ce cas, voir https://electricite-plus.com/2012/09/06/les-mortalites-par-electrocution-restent-cachees . Il n’a absolument pas été possible d’apprendre quoi que ce soit de plus sur ce cas après l’article de Stéphane Bégin, du journal Le Quotidien, de Chicoutimi. Lui-même n’avait pas plus d’information a divulguer, pas plus d’ailleurs que la Sûreté du Québec ni que la CSST ; Hydro-Québec est restée muette sur cet accident. Il faudra attendre les résultats de l’enquête de la CSST pour en savoir plus.
Ce qui est étonnant, c’est que ce cas ne soit pas rendu public, alors que la CSST déploie de grands efforts pour promouvoir la sécurité. Ceci a d’ailleurs permis de réduire le nombre d’accidents de manière très importante depuis la création de la CSST, en 1979. Il y a maintenant en moyenne un peu moins de 200 accidents d’origine électrique par année au Québec. Rappelons que de 2007 à 2011, c’est en moyenne trois travailleurs par année qui ont perdu la vie lors d’un contact avec une ligne électrique ; l’année 2012 est donc particulièrement difficile, avec six décès connus. Les six accidents sont survenus dans cinq régions différentes du Québec.
Deuxième cas
Legault déboisement tenue responsable du décès de M. Tassy Petit
Le 14 juin 2012, M. Tassy Petit, perd la vie au travail. L’émondeur, à l’emploi de Legault Déboisement, effectue une manœuvre avec sa longe de positionnement et celle-ci entre en contact avec la ligne électrique sous-tension de 14 400 volts du réseau électrique d’Hydro-Québec. Parmi les causes à l’origine de l’accident, la CSST identifie des lacunes dans la planification du travail à proximité des lignes électriques.
Le travailleur détache et manœuvre sa longe de positionnement
L’accident est survenu sur le terrain d’une propriété résidentielle de Pointe-Calumet où cinq arbres devaient être abattus. Un contrat est donné par Hydro-Québec à Legault Déboisement pour effectuer les travaux. Au moment de l’accident, l’émondeur grimpe dans un des arbres à abattre afin d’y installer un câble de guidage visant à orienter l’arbre dans sa chute. Alors qu’il effectue une manœuvre avec sa longe de positionnement pour passer un embranchement, celle-ci entre en contact avec la ligne électrique sous-tension de 14 400 volts du réseau électrique. L’émondeur reçoit une décharge électrique mortelle, ce qui provoque sa chute d’une hauteur d’environ dix mètres. Son décès est constaté sur place.
Mieux identifier les dangers
L’enquête a permis de retenir deux causes pour expliquer l’accident. D’une part, l’émondeur, en détachant et manœuvrant sa longe de positionnement, qui est conductrice, à proximité de la ligne électrique de 14 400 volts, va au-delà de la distance d’approche sécuritaire et provoque ainsi un contact avec la ligne électrique. D’autre part, la gestion de la santé et de la sécurité du travail est déficiente en ce qui a trait à la planification des travaux à proximité d’une ligne électrique.
La CSST exige la révision des méthodes de travail à proximité des lignes électriques
Le jour de l’accident, la CSST a ordonné l’arrêt des travaux d’émondage sur les lieux de l’accident. Elle a exigé l’élaboration de méthodes de travail sécuritaires pour les travaux dans le voisinage des lignes électriques, l’achat d’équipements de protection individuel dont des dispositifs anti-chutes et des longes non-conductrices, de même que la formation des travailleurs sur les méthodes de travail sécuritaires pour les travaux en hauteur.
La CSST considère que Legault Déboisement a agi de façon à compromettre la sécurité des travailleurs. En conséquence, un constat d’infraction lui a été délivré. Pour ce type d’infraction, l’amende peut varier de 15 420 $ à 61 680 $ pour une première offense et de 30 840 $ à 154 200 $ en cas de récidive.
Chaque jour au Québec, 240 personnes se blessent en travaillant. Pourtant, les accidents du travail et les maladies professionnelles peuvent être évités par une gestion permanente de la santé et de la sécurité. Pour ce faire, l’employeur et les travailleurs doivent faire équipe et participer à l’identification des dangers, à leur élimination et à leur contrôle. Parce que le Québec a besoin de tous ses travailleurs.
Le rapport d’enquête de l’accident est disponible en cliquant sur le lien suivant : http://www.centredoc.csst.qc.ca/pdf/ed003943.pdf
Troisième cas
Un couvreur est électrocuté : la CSST identifie des lacunes dans la planification du travail à proximité des lignes électriques
Le 6 juin 2012, un couvreur à l’emploi de Altus construction inc., M. Thomas Lafontaine, perd la vie au travail lorsque l’échelle d’aluminium qu’il déplace, touche la ligne électrique sous-tension de 14 400 volts du réseau électrique d’Hydro-Québec. Parmi les causes à l’origine de l’accident, la CSST identifie une planification déficiente du travail des couvreurs à proximité des lignes électriques.
Le travailleur reçoit une décharge mortelle
L’accident survient sur un chantier de construction d’immeubles résidentiels à Mirabel où la firme Construction Titanium inc. est le maître d’œuvre. Un contrat est donné à la compagnie Altus construction inc. pour l’installation du bardeau d’asphalte sur la toiture des bâtiments. Le travailleur agit comme couvreur et contremaître salarié. Il doit effectuer la pose de bardeaux d’asphalte sur deux bâtiments situés côte à côte. Au moment de l’accident, il a exécuté les travaux de couverture pour le premier bâtiment et se dirige vers le second. Il déplace son échelle seul, à la verticale, à proximité des lignes électriques. En passant devant les escaliers du bâtiment, l’échelle d’aluminium touche la ligne électrique de 14 400 volts et le travailleur reçoit une décharge électrique mortelle.
Mieux identifier les dangers
L’enquête a permis à la CSST de retenir deux causes pour expliquer l’accident. D’une part, la méthode de déplacement de l’échelle est dangereuse à proximité des lignes électriques. D’autre part, la planification du travail des couvreurs à proximité des lignes électriques est déficiente.
La CSST exige la révision du programme de prévention
À la suite de cet accident, la CSST a ordonné l’arrêt des travaux à proximité des lignes électriques et l’utilisation d’échelles pour Construction Titanium inc. et Altus construction inc. L’élaboration de méthodes de travail sécuritaires pour les travaux dans le voisinage des lignes électriques, la manutention des échelles, de même que la formation des travailleurs a ensuite permis la levée de l’interdiction.
Pour éviter qu’un tel accident se reproduise, la CSST demandera à l’Association des Maîtres Couvreurs du Québec et à l’Association des entrepreneurs en construction du Québec d’informer leurs membres des conclusions de cette enquête. De plus, dans le cadre de son partenariat avec la CSST visant l’intégration de la santé et de la sécurité au travail dans la formation professionnelle et technique, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport diffusera, à titre informatif et à des fins pédagogiques, le rapport d’enquête dans les établissements de formation qui offrent les programmes d’études : pose de revêtement de toiture, charpenterie et menuiserie et entretien général d’immeubles.
Mesures de prévention
La CSST rappelle que lors de travaux près de lignes électriques, les travailleurs, les équipements, les machines et les charges manutentionnées doivent être maintenus à une distance sécuritaire des fils électriques : plus de 3 m pour les lignes électriques de moins de 125 000 V; plus de 5 m pour les lignes électriques de 125 000 à 250 000 V; plus de 8 m pour les lignes électriques de 250 000 à 550 000 V et plus de 12 m pour les lignes électriques de plus de 550 000 V.
Pour en savoir plus sur le travail près de lignes électriques, visitez le www.dangerconstruction.ca. Vous y trouverez un résumé des meilleures méthodes de travail à proximité des lignes électriques.
Le rapport d’enquête de l’accident est disponible dans le site Web de la CSST : http://www.centredoc.csst.qc.ca/pdf/ed003940.pdf
Quatrième cas
Un travailleur électrocuté au contact d’une ligne électrique à Sherbrooke : la CSST identifie des lacunes sur le plan de la planification des travaux
Le 11 septembre 2012, Benjamin Carrier perd la vie au travail. Le travailleur, propriétaire de la compagnie Couvre Gouttières, et un collègue, déplacent une échelle pendant des travaux d’installation de couvre-gouttières lorsque l’échelle entre en contact avec une ligne électrique de 14 400 volts qui se situe à environ 10 mètres du sol. Parmi les causes à l’origine de l’accident, la CSST identifie notamment des lacunes sur le plan de la planification des travaux.
Le travailleur est électrocuté lorsque son échelle entre en contact avec la ligne électrique
Au moment de l’accident, le travailleur vient de terminer l’installation des couvre-gouttières sur le mur faisant face à la rue. Il demande l’aide d’un collègue pour rétracter l’échelle. Celui-ci se place du côté de la rue, les pieds sur le trottoir, et saisit l’échelle à la hauteur de sa taille. Le travailleur, quant à lui, se trouve du côté de la maison, les pieds sur le gazon, et tient l’échelle plus haut afin de pouvoir désengager le mécanisme de blocage. Avant qu’elle n’ait été redressée complètement, l’échelle entre en contact avec une ligne moyenne tension de 14 440 volts. Les services d’urgence ainsi que les intervenants d’Hydro-Sherbrooke se rendent sur place afin de sécuriser les lieux et d’offrir les soins médicaux requis. Le travailleur est transporté à l’hôpital, où son décès est constaté.
Mieux identifier les dangers
L’enquête a permis à la CSST de retenir deux causes pour expliquer l’accident. D’abord, la manipulation d’une échelle à proximité des lignes électriques expose les travailleurs à un danger d’électrocution. Puis, la planification des travaux sur la façade nord omet la présence de la ligne électrique moyenne tension.
Mesures de prévention
Lorsque les travaux sont effectués près d’une ligne électrique, tout équipement, pièce, personne ou élément de machinerie doit se trouver à plus de 3 m des lignes électriques de moins de 125 000 volts, à moins que la ligne soit mise hors tension, que l’employeur ait convenu avec l’entreprise d’exploitation d’énergie électrique des mesures de sécurité à prendre ou que l’équipement de construction déployable soit muni d’un dispositif.
Pour assurer la sécurité des travailleurs, la planification des travaux doit tenir compte des particularités du chantier, telle la présence de lignes électriques. Les méthodes de travail et les équipements doivent être adaptés à ces particularités. Les travailleurs doivent en être informés et être supervisés pour veiller au respect des méthodes retenues.
Pour en savoir davantage sur le travail près de lignes électriques, visitez le www.dangerconstruction.ca. Vous y trouverez la vidéo-témoignage de Riad Ghanouchi, installateur de gouttières et victime d’une électrisation, et un résumé des meilleures méthodes de travail à proximité des lignes électriques.
Le rapport d’enquête de l’accident est disponible dans le site Web de la CSST : http://www.centredoc.csst.qc.ca/pdf/ed003960.pdf.
Cinquième cas
Décès d’un élagueur à Gatineau : la CSST identifie des lacunes dans la gestion du travail à proximité des lignes électriques
Le 15 octobre 2012, Normand Gagnon, élagueur pour l’entreprise Pro-Trim de Cantley, perd la vie au travail, électrocuté, lorsqu’une section d’un arbre qu’il tente d’abattre tombe sur une ligne électrique se trouvant à proximité. Parmi les causes à l’origine de l’accident, la CSST identifie une gestion déficiente du travail d’élagage à proximité des lignes électriques.
Une section de l’arbre tombe sur la ligne électrique de 14 400 volts
Le jour de l’accident, M. Gagnon s’affaire à l’élagage de la partie supérieure d’une épinette dans le but d’abattre l’arbre ultérieurement. Il se hisse dans l’arbre pour en abattre la partie supérieure, qui est divisée en trois sections. Lorsque le travailleur entreprend le tronçonnage de la troisième et dernière section, laquelle est orientée vers la ligne électrique, il installe un câble de guidage afin d’orienter la chute de cette section de l’arbre vers la direction opposée.
Une fois sectionnée, la partie de l’arbre tombe en direction de la ligne électrique et y reste accrochée. Le travailleur se trouve à ce moment en contact à la fois avec le tronc principal de l’arbre et la partie accrochée à la ligne électrique. Il est alors électrocuté. Les services d’urgence sont appelés sur place, et le décès du travailleur est constaté sur les lieux de l’accident.
Mieux identifier les dangers
L’enquête a permis de retenir deux causes pour expliquer l’accident. D’une part, lors de l’abattage d’une épinette, l’une des parties tronçonnées tombe sur une ligne électrique de 14 400 volts et entre en contact avec le travailleur. D’autre part, la gestion de la santé et de la sécurité du travail était déficiente en ce qui a trait à la formation du travailleur à l’égard des techniques d’abattage.
La CSST exige une méthode de travail sécuritaire à proximité d’une ligne électrique
Le jour de l’accident, la CSST a ordonné l’arrêt des travaux d’élagage sur les lieux de l’accident et a exigé de l’employeur qu’il élabore une méthode de travail sécuritaire lors de travaux à proximité d’une ligne électrique.
Mesures de prévention
Afin d’éviter qu’un tel accident se reproduise, la CSST demandera à la Société internationale d’arboriculture-Québec inc., à l’Association québécoise des arboriculteurs commerciaux ainsi qu’au Syndicat des élagueurs réseau d’Hydro-Québec d’informer leurs membres des conclusions de l’enquête.
De plus, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, dans le cadre de son partenariat avec la CSST, diffusera le rapport d’enquête dans les établissements de formation qui offrent le programme d’études en arboriculture et élagage.
Le rapport d’enquête de l’accident est disponible dans le site Web de la CSST : www.centredoc.csst.qc.ca/pdf/ed003962.pdf
Sixième cas
Jeune couvreur électrocuté à Laval : la CSST identifie des lacunes dans la planification du travail à proximité des lignes électriques
Le 22 octobre 2012, Pierre-Luc Chalifoux, un jeune couvreur à l’emploi de Les Toitures PL Nepveu inc., perd la vie au travail lorsque l’échelle d’aluminium qu’il déplace touche une ligne électrique de 14 400 volts. Parmi les causes à l’origine de l’accident, la CSST identifie une planification déficiente du travail des couvreurs à proximité des lignes électriques.
Le travailleur reçoit une décharge électrique mortelle
Le jour de l’accident, M. Chalifoux se trouve sur un chantier de construction résidentiel et effectue, avec deux autres travailleurs, la pose de bardeaux d’asphalte sur le toit d’une maison. Il agit comme couvreur et contremaître pour le compte de Les Toitures PL Nepveu inc. Le propriétaire de la maison est le maître d’œuvre de ce chantier.
Après avoir exécuté les travaux de couverture sur la section gauche de la façade, M. Chalifoux descend de l’échelle afin de la déplacer pour continuer les travaux sur le côté droit de la façade. À partir du sol, il déplace l’échelle déployée, laquelle entre en contact avec une ligne électrique sous tension de 14 400 volts du réseau d’Hydro-Québec. Le travailleur reçoit alors une décharge électrique. L’échelle bascule sur le sol à l’avant de la maison. Les deux autres travailleurs aperçoivent une boule de feu provenant de l’avant de la maison et entendent un cri. M. Chalifoux est retrouvé au sol. Les services d’urgence sont appelés sur place et le travailleur est transporté à l’hôpital, où il décède quelques jours plus tard des suites de ses blessures.
Mieux identifier les dangers
L’enquête a permis à la CSST de retenir deux causes pour expliquer l’accident. D’une part, la méthode de déplacement de l’échelle à proximité des lignes électriques est dangereuse. D’autre part, la planification du travail des couvreurs à proximité des lignes électriques est déficiente.
La CSST ordonne l’arrêt des travaux
À la suite de l’accident, la CSST a ordonné l’arrêt des travaux et interdit à Les Toitures PL Nepveu inc. d’utiliser des échelles sur la façade de la maison. L’employeur ayant soumis à la CSST une méthode sécuritaire de travail pour les travaux de pose d’asphalte à proximité de lignes électriques, la manutention des échelles de même que la formation et la supervision des travailleurs, l’interdiction a été levée.
Mesures de prévention
Afin d’éviter qu’un tel accident se reproduise, la CSST demandera à l’Association des maîtres couvreurs du Québec et à l’Association des entrepreneurs en construction du Québec d’informer leurs membres des conclusions de l’enquête.
De plus, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, dans le cadre de son partenariat avec la CSST, diffusera le rapport d’enquête à titre informatif et à des fins pédagogiques dans les établissements de formation offrant les programmes Pose de revêtement de toiture, Charpenterie et menuiserie et Entretien général d’immeubles.
Tous nos chantiers de construction, les petits comme les grands, doivent être sécuritaires. Tout le temps.
Au Québec, malgré la baisse des lésions enregistrées ces dernières années grâce aux efforts des partenaires, le secteur de la construction demeure l’un des plus touchés par les accidents du travail et les maladies professionnelles. Chaque jour, 20 travailleurs de la construction sont blessés. Pour prévenir les accidents sur un chantier, il faut intégrer le volet de la santé et de la sécurité du travail aux autres activités de gestion en appliquant un programme de prévention. Cette démarche de gestion consiste à identifier les dangers, à les éliminer ou à les contrôler, à informer les travailleurs et à les former, et à assurer auprès d’eux une supervision adéquate. Parce que le Québec a besoin de tous ses travailleurs.
Le rapport d’enquête de l’accident est disponible dans le site Web de la CSST, au : www.centredoc.csst.qc.ca/pdf/ed003958.pdf
Si d’autres décès dus à des accidents de nature électrique au travail sont survenus, ils seront connus lors de la publication du rapport d’enquête de la CSST. Les décès dus à un accident de nature électrique en dehors du travail sont plus difficiles à identifier.
ndlr : À l’exception du premier cas, survenu dans la réserve Faunique des Laurentides, les renseignements sont tirés des communiqués de presse émis par la CSST. Elle a rendu publiques les conclusions de ses enquêtes afin de sensibiliser les milieux de travail à l’importance d’une saine gestion de la santé et de la sécurité du travail, notamment en ce qui concerne la planification des travaux.
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Très crédible dans ses messages, Claude Legault véhicule avec succès les mises en garde de sécurité de la CSST, aux travailleurs de tous les âges. Il est effectivement populaire auprès de tous les publics. C’est d’ailleurs une des très rares causes dont il fait la promotion.