Téo Taxi nécessite un investissement supplémentaire de 4,5 M$
Dix-huit mois après la mise en service à Montréal des taxis électriques Téo, l’entreprise Taxelco, dont le gestionnaire principal est Alexandre Taillefer, jongle avec quelques difficultés financières, a révélé La Presse, le 2 juin.
Les actionnaires de l’entreprise ont été sollicités pour fournir 4,5 M$ de leur poche afin de permettre à l’entreprise de survivre durant la période estivale. Rappelons que les trois plus grands actionnaires institutionnels du fonds de capital de risque XPND Croissance sont la Caisse de dépôt et placement du Québec, Investissement Québec et le Fonds de solidarité FTQ ayant financé ce fonds, dont le plus important placement est Taxelco. Leur mise de fonds totale dans l’entreprise de capital de risque est à hauteur de 40 M$. Par ailleurs, la valeur des sommes injectées dans Taxelco par le biais du fonds XPND Croissance augmentera, avec cette nouvelle contribution financière, à 22,5 M$.
Taillefer prévoit néanmoins que l’entreprise Téo Taxi atteigne la rentabilité d’ici la fin de l’année, a-t-il assuré à La Presse. Les pertes d’exploitation seraient notamment attribuables au nombre limité de voitures pouvant être mises en service, actuellement fixé à 110 véhicules, ainsi que par le nombre restreint d’heures d’exploitation.
Pour lire l’article complet de La Presse, cliquer ici.
L’électrique Nio bat son record de vitesse
Le constructeur chinois de voitures électriques pour Formule E, Nio vient d’établir un nouveau record avec sa « super voiture » EP9 à la réputée piste de course allemande Nürburgring Nordschleife, en réussissant un tour de piste en 6 minutes 45,9 secondes.
Son précédent record établi à 7 minutes 5,12 secondes avait déjà propulsé l’EP9 au rang de voiture électrique la plus rapide au monde. « C’est un accomplissement fabuleux pour Nio, et je suis très fier de notre équipe qui a travaillé sans relâche afin d’atteindre cet honneur », a mentionné Gerry Hughes, chef du programme Performance et directeur d’équipe de l’écurie NextEV.
L’entreprise en démarrage a mis au point une « super voiture » électrique d’une puissance hors du commun de 1 MW qui lui permet de développer 1342 chevaux-vapeur. Le bolide peut atteindre une vitesse maximale de 313 km/h et accélère de 0 à 200 km/h en 7,1 secondes. L’EP9 vaut 1,48 million $ US.
D’autre part, Nio planche sur un véhicule autonome, baptisé EVE, qu’elle prévoit commercialiser sur le marché américain d’ici 2020.
(Pour lire le communiqué, en anglais, cliquer ici)
Tesla Model 3 : la production commence en juillet
Bien que confronté à des pertes financières les plus importantes de sa jeune histoire, le constructeur de voitures électriques américain Tesla maintient le cap sur l’échéancier de la production de son Model 3, a confirmé Bloomberg, au début mai.
Comme prévu au calendrier, Tesla mettra en branle la production de sa berline d’entrée de gamme accessible au cout de 35 000 $ US, avant les rabais gouvernementaux, dès le mois de juillet. Les premières voitures seront livrées aux employés de Tesla et Space X.
Rappelons cependant que la compagnie a la mauvaise réputation de livrer ses véhicules en retard, comme cela a été le cas pour ses modèles précédents, le Model S et Model X. Tesla avait promis de remédier à cette habitude, il y a un an, lors du lancement de la Model 3.
Financièrement, Tesla a enregistré des pertes de 622,4 M $ US et son action a dégringolé de 1,33 $ US au cours des derniers mois.
(Pour visionner le reportage de Bloomberg, en anglais, cliquer ici)
(Pour lire l’article de Motor Trend, sur lapresse.ca, cliquer ici)
Une batterie autochargeante en développement
En première mondiale, Hydro-Québec et l’Université Mc Gill s’attaquent à la mise au point d’une batterie autochargeante, un concept novateur visant à se servir de la lumière comme source d’énergie pour alimenter une pile.
Les chercheurs ont en effet trouvé que la cathode d’une batterie lithium-ion pouvait être transformée à l’aide de molécules de colorants capables de capter la lumière, ce qui lui permettrait de devenir photosensible. Celle-ci pourrait ainsi alimenter cellulaires, tablettes et ultimement voitures électriques. Cette découverte a été rendue publique dans une étude publiée dernièrement dans la revue Nature Communications, cosignée par Karim Zaghib, directeur du groupe de conversion et de stockage d’énergie de l’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ) et George Demopoulos, directeur du Département de génie des mines et des matériaux de l’Université McGill.
L’idée de concevoir une batterie autochargeante ou photochargeable implique l’intégration d’une cellule photovoltaïque capable d’absorber la lumière et de générer de l’électricité combinée à une pile pouvant stocker de l’énergie. La mise en marché de cette technologie prendra cependant environ cinq ans. Une subvention de 564 000 $ du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada permettra à l’équipe de scientifiques de passer à la phase II du projet.
(Pour en savoir plus, cliquer ici)