Le « Chinois », ce personnage mystère dont on entend parler à la grandeur de la province mais que personne n’a jamais identifié formellement, a fait l’objet du commentaire d’un lecteur récemment.
Je crois que les entreprises en alarme incendie devraient avoir une licence CMEQ, avec une sous-catégorie spécifique puisque, pour avoir travaillé pour une compagnie en alarme incendie, elle s’improvise entrepreneur électricien; les gestionnaires ou qualifiants n’ont aucunes connaissance en électricité, pourtant ils se permettent de réaliser certains travaux, ce qui ne devrait pas être permis. De plus, souvent ce sont les techniciens en alarme qui font ces dits travaux puisqu’un électricien classe C coute trop cher…
Donc, tout ce qui touche conduit, câblages, devrait être réalisé par des entreprises électriques qualifiées en électricité, avec des ouvriers qualifiés , et non pas par un ouvrier qui a réussi à accumuler 8 000 heures en raccordant des détecteurs de fumée et passé son examen de classe C parce qu’il est allé voir un certain Monsieur (chinois) ou autre, qui donnent les cours sur l’examen. Ce n’est pas parce que tu réussis un examen théorique que cela te qualifie de compétent.
Donc, les compétences en électricité sont obligatoires pour réaliser les travaux d’alarme incendie et non le contraire, ce qui me fait dire qu’une entreprise d’alarme incendie, même si elle détient la licence A de la CMEQ, ne devrait pas, à moins d’avoir un gestionnaire avec des VRAIES compétences électriques, exécuter des ouvrages de conduits et de câblage.
Électricité Plus a fait remarquer à cet abonné qu’il serait important de nettoyer le milieu de l’électricité, avant qu’une commission d’enquête comme la Commission Charbonneau vienne bouleverser l’ensemble du monde québécois de l’électricité. Pour le bénéfice des lecteurs qui n’ont jamais entendu parler du « Chinois », l’information qui circule est à l’effet qu’une ou des personnes bien au courant des examens donnant accès à la carte de Compagnon, ainsi qu’à la qualification de répondant technique, vendraient des copies d’examens et leurs réponses, ce qui permettrait à ces acheteurs d’être certains d’obtenir la qualification désirée…
La réponse à ce lecteur dit :
Si vous avez des indications sur l’identité du « chinois » et de la route pour se rendre à lui, laissez-le nous savoir et nous informerons les personnes qui peuvent agir. Il est important que le métier d’électricien soit au-dessus de tout soupçon.
Pour sa part, le lecteur est revenu en disant :
Même si je voulais, je ne pourrais (pas) car je n’ai pas fait affaire avec… par contre je ne dis pas que cette personne soit inutile puisque, de ce que je comprends, c’est qu’elle fait les exercices en fonction de l’examen Classe C ou A. Je dis simplement qu’une licence X dans la poche ne donne pas obligatoirement la compétence d’exécution. Les gestionnaires d’entreprises électriques devraient avoir un minimum d’heures en chantier ou être sur les chantiers… ps: le Monsieur dit « le Chinois » est né à cause des examens requis qui ne reflètent pas vraiment la réalité d’un ouvrier en électricité, exemple le bobinage d’un moteur.