La révolution de la voiture électrique s’apprête à prendre nos routes d’assaut. À l’heure actuelle, le logiciel de l’entreprise en démarrage californienne, Comma.ai, permet d’ajouter un système avancé d’assistance à la conduite à un véhicule existant pour lui permettre de jouir de fonctions autonomes, comme d’un détecteur de lignes et d’un régulateur de vitesse adaptatif, a révélé La Presse+, le 2 juillet.
Compatibles avec le logiciel, les Honda ayant les fonctions Sensing et les Acura dotées d’un système d’assistance au franchissement involontaire de lignes fonctionnent bien avec ce truquage du système informatique. Selon La Presse, une vingtaine de modèles de véhicules, dont les marques citées ci-haut ainsi que des Lexus, auraient été modifiés pour pouvoir utiliser la technologie, tant qu’elles ont été fabriquées après 2011.
Comma.ai met en ligne les plans nécessaires pour trafiquer soi-même un module de contrôle en impression 3-D, une plateforme robotique « Néo », qui s’utilise avec la caméra d’un téléphone intelligent OnePlus 3, pour suivre la route et détecter les lignes sur la chaussée. L’entreprise se sert de ces données pour mettre à jour son système d’intelligence artificielle de navigation.
Dans un billet de blogue, le fondateur de Comma.ai George Hotz commente : « La Honda Civic 2016-2017 avec Sensing détient déjà ces fonctions. Mais comme tous ceux qui ont cette voiture vous le diront, elles ne sont pas aussi évoluées. Le système Comma.ai est beaucoup mieux. Il ne procure aucune nouvelle fonction, alors il devrait être légal partout où les systèmes Honda le sont, c’est un accessoire bonifié ».
Sur son site Internet, Comma.ai précise que son logiciel ne dispense pas l’automobiliste d’avoir à conduire son véhicule. En effet, le système de pilotage automatique de Comma.ai en est un de niveau 2, soit qui requiert une assistance humaine constante, tout comme ceux des voitures Tesla. Le conducteur doit avoir son attention dirigée sur la route en tout temps et garder un contact avec le volant.
Hotz vise néanmoins de produire un dispositif de niveau 3, offrant une autonomie complète au véhicule, d’ici deux ou trois ans.
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