Accélérer le virage vers l’industrie 4.0 tout en restant un pas en avant de la compétition, partager les meilleures pratiques en innovation de procédés industriels et réussir à motiver ainsi qu’à former la main-d’œuvre en route vers cette transition, voilà l’essentiel des sujets qu’abordera la conférence Usine 4.0, nouveau rendez-vous concocté par Événements Les Affaires.
Les usines 4.0, dites « intelligentes », se présentent comme faisant partie de la 4e révolution industrielle, et sont un passage obligé vers la numérisation des procédés pour de nombreuses entreprises de fabrication. Événements Les Affaires consacrera à ce thème la journée du 19 septembre, soit la journée avant sa conférence Gestion de l’innovation, qui s’inscrit elle aussi dans la lignée de cette ère de bouleversements numériques qui déferle sur les entreprises de tous les secteurs, dont ceux de l’énergie et de l’électricité.
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Selon le préambule du programme de l’Événement Les Affaires, les entreprises ayant amorcé le virage 4.0 affirment avoir constaté une croissance de 60 % de leur productivité, une diminution de 50 % des couts d’exploitation ainsi qu’une amélioration globale de 42 % de leurs produits. Ces statistiques proviennent du Boston Consulting Group, un cabinet mondial de conseil en gestion.
Signe que l’industrie 4.0 touche le secteur de l’électricité, le président de Lumen, Serge Leblanc, prendra la parole à l’occasion du mot d’ouverture de la conférence Usine 4.0. Possédant une expertise en automatisation et contrôle, l’entreprise Lumen demeure bien au fait de la croissance des industries connectées et du rôle primordial de la collecte de données dans les procédés industriels. M. Leblanc, avec ses 25 ans et plus d’expérience dans l’industrie électrique, prendra la parole pour donner le coup d’envoi à cette journée dédiée à l’usine 4.0.
Compétition, marchés et usine intelligente
La première conférence à 8 h 45, « Mieux comprendre l’industrie 4.0 : ses impacts sur la compétitivité des entreprises et la décroissance des marchés », viendra certainement éclairer quelques lanternes sur les raisons pour lesquelles la transition s’avère aujourd’hui nécessaire. Le conférencier François Gingras, ingénieur électrique de formation, détient une expertise avérée dans les hautes technologies. Il occupe le poste de directeur Équipements industriels et productivité au Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ) depuis 2015.
Autre conférence qui saura éveiller l’intérêt des professionnels de l’électricité sera bien sûr l’étude de cas présentée à 9 h 15, « Industrie 4.0 : les étapes menant à l’usine intelligente », animée par Simon Laquerre de l’entreprise Blue Solutions, société du Groupe Bolloré spécialisée dans le stockage d’électricité. Le producteur de composants électriques pour condensateurs mise désormais sur une usine au Québec, dont la capacité annuelle de production de batteries de haute technologie atteint 300 MWh, équivalent à 10 000 batteries de 30 kWh.
Les participants à la conférence de M. Laquerre apprendront comment établir un plan d’innovation des procédés de production, évaluer les gains à chaque étape et transmettre les résultats aux membres de toutes les équipes ainsi qu’à intégrer des technologies de transmission et d’analyse de données de production à moindre cout.
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D’autres études de cas et panels de discussions exploreront, entre autres, la façon d’impliquer les employés dans le processus d’innovation, le savoir et le comment intervenir dans le diagnostic de productivité, de même que la connectivité entre équipements.
L’évènement Usine 4.0 se veut un lieu de rencontre entre gestionnaires d’usines pour franchir ensemble la transition vers l’industrie 4.0 menant à la connectivité des équipements et de l’innovation de procédés industriels. Ce virage requiert principalement une planification rigoureuse de l’avenir afin de demeurer de la compétition sur les marchés et intégrer progressivement de nouvelles façons de faire en complicité avec la main-d’œuvre.
Car, pour assurer la pérennité d’une entreprise, il faut développer des outils d’analyse de données tout en améliorant la productivité et l’efficacité de l’usine – ce que le virage 4.0 permet de faire.
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