Petite centrale au fil de l’eau autorisée par Québec
Le projet d’aménagement hydroélectrique Hydro-Canyon Saint-Joachim a été autorisé par décret gouvernemental le 6 février. Ce projet vise l’exploitation du potentiel hydroélectrique de la chute Sainte-Anne, à environ 5,7 kilomètres de son embouchure dans le fleuve Saint-Laurent. Le projet de centrale au fil de l’eau a été approuvé dans le cadre du programme d’octroi de forces hydrauliques pour le développement de projets de 50 mégawatts ou moins mis de l’avant par les communautés locales ou autochtones.
Selon les autorités, l’aménagement s’harmonisera avec les installations récréotouristiques du Canyon Sainte-Anne. Les ouvrages permettront d’optimiser le site sur le plan hydroélectrique tout en mettant en valeur le potentiel de la chute Sainte-Anne. La puissance maximale de la centrale sera de 23,2 MW.
On peut en apprendre davantage en cliquant ici.
L’ADRIQ s’associe aux Évènements les affaires pour une conférence-formation
Le regroupement ADRIQ (l’Association pour le développement de la recherche et de l’innovation du Québec) collabore à un évènement Les Affaires intitulé Commercialisation de produits innovants. Cette conférence-formation aura lieu à Montréal, les 25 et 26 avril prochains. Un groupe impressionnant de conférenciers, dont une seule femme, feront connaitre leur vision et leur transmettront leur expérience en matière de mise en marché d’innovations. La deuxième journée est consacrée à deux ateliers pratiques. Évidemment, l’un des points forts de ces journées est sans contredit les diners-réseautages, qui permettent à des créateurs et innovateurs de rencontrer d’autres créateurs et innovateurs, ainsi que des consultants touchant divers aspects légaux, financiers et commerciaux pour faciliter l’exploitation des innovations. Pour plus d’information, cliquer ici.
Autonomie de 1 600 km pour la batterie d’auto Phynergie ?
La course vers la meilleure invention en matière d’électromobilité amène de nombreuses inventions et essais, tous plus originaux les uns que les autres. Les plus vieux se rappelleront que lors de l’invention de la motoneige, dans les années 50, le même phénomène s’était produit, c’est-à-dire que de nombreux modèles ont vu le jour. À la fin des années 60, on comptait pas moins de 69 marques différentes, avec une dizaine de technologies différentes. C’est au milieu des années 70 qu’il y a eu des fusions et acquisitions, qui a conduit le marché à offrir moins d’une dizaine de modèles différents, dont un obtient plus de 50% du marché mondial, Skidoo.
Tout ceci pour dire que les inventions sont nombreuses dans le monde des véhicules électriques, ce qui a amené Électricité Plus à présenter la fameuse batterie Phynergie, en juillet 2014; pour revoir cet article, cliquer ici. Ce qui distingue cette invention, c’est l’autonomie qu’elle dit avoir, 1 600 km, et que l’inventeur a obtenu la collaboration d’Alcoa, le géant mondial de l’aluminium.
Les « contre » se font aussi entendre, et un article de La Presse a regardé les désavantages de cette batterie dans un article publié à la fin de novembre dernier; l’article lance le débat. Pour accéder à cet article, cliquer ici.
Ikéa tient à produire autant d’énergie renouvelable qu’il en consomme
Ikéa possède 12 magasins au Canada et prévoit en ouvrir deux autres, mais se porte acquéreur d’un parc éolien en Alberta pouvant alimenter l’équivalent de 54 magasins. C’est le deuxième investissement du genre pour Ikéa en Alberta et les deux parcs éoliens produisent suffisamment d’électricité pour alimenter 81 magasins Ikéa, ou 40 000 foyers canadiens.
La Presse a publié un article détaillé sur le sujet, qu’on peut consulter en cliquant ici.
Économies pour les employeurs
La Commissions des Normes du travail célèbre la première année de sa fusion avec la CSST et la Commission de l’équité salariale en réduisant les cotisations versées par les employeurs pour financer l’application de la Loi sur les normes du travail (LNT), une première en 30 ans. Le taux de cotisation a été abaissé le 1er janvier, passant de 0,08 % à 0,07 % de la masse salariale assujettie.
La diminution représente une économie annuelle de 9 M$ pour les employeurs québécois et au Ministère du travail on assure qu’aucun service ne sera touché. Cette baisse du taux de cotisation est rendue possible en vertu de l’article 235 de la Loi regroupant la Commission de l’équité salariale, la Commission des normes du travail et la Commission de la santé et de la sécurité du travail et instituant le Tribunal administratif du travail.
Du même souffle, rappelons que la Loi sur l’équité salariale existe depuis maintenant plus de 20 ans, soit depuis le 21 novembre 1996.