L’industrie 4.0 et l’usine du futur occupent une place de choix dans la programmation du congrès de la maintenance industrielle présenté du 28 au 31 octobre au Centre des congrès de Saint-Hyacinthe. L’évènement explore également l’amélioration de la fiabilité des équipements, l’augmentation de la productivité et les stratégies pour optimiser les installations.
Les électriciens de maintenance, professionnels de l’ingénierie et responsables de la production en usine qui assisteront au congrès en apprendront davantage sur l’usine d’APN avec son directeur Data Science, Antoine Proteau. L’usine, qui conçoit et fabrique des pièces complexes pour le secteur aéronautique, a entrepris le virage 4.0 pour atteindre une productivité maximale et minimiser les temps d’arrêt des machines.
Les conférences sur le sujet traitent des étapes clés avant d’implanter les outils de l’industrie 4.0, comment cette dernière permet de concurrencer des entreprises à l’échelle internationale et comment elle peut aider à pallier la pénurie de main-d’œuvre.
Efficacité, performance et indicateurs de maintenance
Le programme laisse une large place à l’optimisation des ressources humaines et financières dans un dessein d’amélioration de l’efficacité opérationnelle, à l’optimisation des arrêts d’équipement avec la planification de la maintenance ainsi qu’au développement des indicateurs clés de maintenance.
Le congrès débute avec une séance de «Benchmarking» en format réseautage rapide animée par Roger Coulombe, président du Goupe R. Coulombe. C’est le moment d’échanger avec des collègues sur les défis de l’heure en maintenance et d’imaginer des solutions innovatrices.
Un panel formé d’Henri-Jules Bujold, spécialiste en fiabilité chez CIM Maintenance d’actifs, Mathieu Berlinguette, directeur développement des affaires – Fiabilité chez Contrôles Laurentide, et Stéphane Bilodeau, ingénieur et coach maintenance et fiabilité chez ACPE, expliquera comment choisir un consultant pour accompagner un processus d’amélioration.
Ateliers et visites d’usines
Trois ateliers interactifs porteront sur le développement des indicateurs de maintenance et de fiabilité, l’élimination des défauts grâce à l’analyse des causes fondamentales (Root Cause Analysis) et l’implantation de la maintenance préventive.
Au cours de la dernière journée, les congressistes pourront visiter la centrale de Beauharnois d’Hydro-Québec, une des plus grandes centrales du monde avec ses 36 groupes turbines-alternateurs et ses 1903 MW de puissance, ainsi que la station d’épuration Jean-R. Marcotte de la Ville de Montréal, la troisième plus grande station d’épuration au monde, en activité 24 heures par jour, 365 jours par année.
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