Parc solaire d’Hydro-Québec : loin du 100 MW promis
Il semble qu’Hydro-Québec va entrer plus timidement que prévu sur l’échiquier de l’énergie solaire. La société d’État vise désormais la mise en service d’un parc solaire d’une puissance de 10 MW dans le sud du Québec d’ici 2020, alors que son projet initial proposait 100 MW, a rapporté TVA Nouvelles.
Un projet de moindre envergure que celui qui devait stimuler 200 M$ d’investissement devrait être déposé d’ici la fin de l’année. La construction du parc serait prévue sur un grand terrain de 2,5 km² appartenant à la société d’État. Hydro-Québec mise ainsi sur la prudence, et mentionne vouloir expérimenter avec le solaire de « façon graduelle ».
Éric Martel, président-directeur général d’Hydro-Québec, avait souligné, il y a un an, que Québec n’échappera pas au phénomène de l’énergie solaire, et qu’Hydro-Québec songeait à revoir son modèle d’affaires. « Il y a une transformation importante qui est en train d’arriver dans la relation avec les clients en matière d’énergie. Plutôt que de seulement pousser de l’énergie au client, on va éventuellement être en relation avec lui pour acheter son énergie. Ça amène un paquet de questionnements », avait évoqué M. Martel.
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Le cout de production du solaire oscille maintenant autour de 4 à 8 ¢/kWh, prix très abordable.
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Les éoliennes et parcs solaires entraîneraient de la pluie sur le désert du Sahara
Selon une étude dans la revue scientifique Science, les centrales éoliennes et solaires auraient un impact météorologique dans le désert du Sahara. Les chercheurs ont conclu que l’installation de trois millions d’éoliennes et de panneaux solaires sur 20 % de la superficie du désert pourrait « alimenter le monde en électricité », a relayé La Presse.
Étalées sur neuf millions de kilomètres carrés, ces équipements qui génèrent de l’énergie verte pourraient modifier les flux d’air ainsi que la température au sol, ce qui aurait pour conséquence d’augmenter les pluies de 0,24 à 0,59 mm par jour. Plus encore, ces pluies influenceraient la quantité de végétation, ce qui a son tour aurait un impact sur la nourriture disponible pour les animaux.
Le phénomène s’expliquerait par le fait que les pales éoliennes réduisent la vitesse des vents et font descendre l’air chaud, qui réchaufferait le sol la nuit. Les panneaux solaires contribueraient en étant plus sombres que le sable – ce qui ferait en sorte que moins d’énergie solaire soit réfléchie vers le ciel – et qu’elle réchauffe davantage le sol.
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Décathlon solaire en Chine : Concordia et McGill s’illustrent en génie et innovation
Le projet Logement haute performance, une habitation solaire à consommation énergétique nette nulle qui utilise 80 % moins d’électricité qu’une maison conventionnelle, a hautement impressionné le jury qui a accordé aux universités Corcondia et McGill le troisième prix dans les catégories génie et innovation.
L’équipe de 60 étudiants s’est également distinguée en raflant la première place dans les catégories architecture, attrait pour le marché et communications. Au classement général, elle est arrivée en septième position, en dominant les autres équipes sur le plan du nombre de trophées remportés. Ce concours de construction de maison solaire opposait 22 équipes issues de 38 écoles de dix pays. L’équipe TeamMTL était la seule candidate canadienne.
Dans ce projet qui aura pris deux ans à se concrétiser, des étudiants de plusieurs disciplines ont travaillé côte à côte, entre autres les Facultés de génie des deux établissements.
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