Électricité Plus a publié un texte fin-novembre sous le titre Dégel des conduites d’eau à l’électricité : wow ! – Denis Brault. Suite au présent commentaire, l’article de novembre est reproduit intégralement.
Cette formation de L’Institut Électricité Plus a d’abord été annoncée dans l’édition de juin du Magazine Électricité Plus et a été la seule disponible jusqu’au 11 décembre dernier. En effet, c’est à cette date que la CMEQ a annoncé une formation sur le même sujet, quoique bien différente. Leur première formation a eu lieu le 12 janvier 2016.
Dans son plan de cours, la CMEQ mentionne : La CMEQ offre le seul cours expressément développé pour les professionnels de l’électricité sur le sujet. Or, dans les faits, la formation sur le dégel des conduites d’eau à l’électricité développée par L’Institut Électricité Plus l’a été à l’intention des professionnels de l’électricité (Électricité Plus salue d’ailleurs la CMEQ qui a adopté l’appellation professionnels de l’électricité, expression mise de l’avant par Électricité Plus dès ses débuts, en 2012).
L’APSAM comprenant bien les risques liés à l’usage de l’électricité veille à la santé et la sécurité de tous les employés des municipalités du Québec, pas seulement celle des électriciens, c’est pourquoi elle recommande que toute personne impliquée dans le dégel des conduites d’eau à l’électricité ait suivi une formation adéquate sur le sujet. En effet, les plombiers et les cols bleus affectés à une opération de dégel des conduites d’eau à l’électricité sont de beaucoup avantagés de connaitre ces risques liés à l’électricité, ce qui les retiendra de poser des gestes qui pourraient leur être fatals. Rappelons que des employés des villes doivent accompagner les entrepreneurs mandatés pour de tels dégels de conduites d’eau lorsque la demande d’intervention est placée par la Ville. L’Institut Électricité Plus s’est donc pliée à cette consigne de l’APSAM et a invité tous les employés de municipalités concernés par le sujet à suivre la formation. Une quarantaine de villes du Québec y ont donc délégué leur personnel concerné, en plus d’une trentaine d’entrepreneurs en électricité.
D’autre part, L’Institut Électricité Plus a consacré une portion importante de sa formation au rappel des notions essentielles en électricité. Une consultation de professionnels de l’électricité au préalable avait révélé que bon nombre de professionnels de l’électricité affectés au dégel des conduites d’eau avait quitté l’école depuis 25 ans et plus, et que certains même avaient appris leur métier « sur le tas », donc sans notions théoriques (qu’il s’agisse d’électriciens travaillant pour une ville ou pour un entrepreneur en électricité). Un rafraichissement des notions essentielles pour certains, et un premier contact avec ces notions pour d’autres, sont apparus indispensables pour que chacun comprenne d’où proviennent les risques et le pourquoi de certaines tâches comprises dans la procédure de dégel à l’électricité.
Mentionnons que la CMEQ a choisi de limiter à 3h30 la partie technique du dégel et de consacrer l’autre 3h30 (non obligatoire selon l’offre de formation de la CMEQ) au Travail sécuritaire en matière de dégel des conduites d’eau à l’électricité (norme CSA Z462-15), plus spécifiquement les éléments qui ont trait aux divers points concernant le dégel à l’électricité plutôt que l’ensemble de la norme. Du côté de L’Institut Électricité Plus, on a plutôt choisi de suivre la consigne de CSA qui recommande une formation d’une journée complète en ce qui concerne la norme CSA Z462-15. Une formation d’une demi-journée sur cette norme est valable lorsque la personne a suivi une formation d’une journée complète moins de trois ans auparavant. Puisque de très nombreux professionnels de l’électricité des municipalités ont suivi récemment une formation d’une journée sur la norme CSA Z462-15, L’Institut a choisi de présenter une telle formation séparément pour les personnes ne l’ayant pas suivie au cours des trois dernières années.
En résumé, Le Magazine et L’Institut Électricité Plus sont heureux de constater que les professionnels de l’électricité répondent bien à ces formations et l’Institut en présente une à Sherbrooke le 3 février et une autre à Montréal le 9 février.
Reprise de l’article du 30 novembre
WOW! C’est avec ce terme que s’est exprimé Denis Brault lorsqu’on lui a demandé son appréciation de la formation sur le dégel des conduites d’eau à l’électricité. M. Brault a été tout simplement ébloui par la qualité du contenu de la formation, tant du côté du survol des notions essentielles en électricité, que du côté des techniques de dégel des conduites d’eau à l’électricité elles-mêmes. « Ça fait longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de toucher à la théorie avec autant de profondeur. J’ai quitté l’école il y a maintenant plus de 30 ans. C’est tout simplement merveilleux la façon dont tout a été expliqué aujourd’hui. »
- Brault est bien placé pour parler ; il fait partie du comité de perfectionnement du maitre électricien et de la formation de la main-d’œuvre – formation continue, de la CMEQ, en plus d’être deuxième vice-président provincial, représentant la section Longueuil-Sorel.
Quant aux techniques de dégel des conduites d’eau à l’électricité, l’opinion de M. Brault est qu’elles sont très complètes et on ne peut plus sécuritaires. Par le passé, certains clients lui ayant demandé de procéder à un tel dégel, M. Brault a dû avoir recours à de l’aide extérieure pour arriver à accomplir la tâche avec la perfection qu’il exige de lui-même. Maintenant, les éléments qui lui manquaient sont couverts à son gout. M. Brault voit dans le dégel des conduites d’eau à l’électricité un autre domaine d’activité intéressant pour les entrepreneurs électriciens.
Dans l’ensemble, plus de 130 personnes ont assisté à ces formations qui ont débuté le 11 novembre dernier. Il y aura encore salle pleine à Montréal, le 15 décembre prochain, alors que les sessions de Québec et de Sherbrooke sont en période d’inscription. Quelques sessions privées à des petits groupes d’employés municipaux ont aussi eu ou auront lieu. L’hiver étant à nos portes, les municipalités s’organisent pour pouvoir répondre adéquatement à la demande.
L’APSAM (l’Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail, secteur affaires municipales) recommande cette formation, de même que la formation sur la sécurité en matière d’électricité au travail, basée sur la Norme Z462-15. D’ailleurs, un long article sur le sujet sera affiché sur son site internet au cours des prochains jours. Il fait suite aux travaux d’un comité de travail formé de représentants de plusieurs municipalités, de la CMEQ, de la CMMTQ, de la CSST et de syndicats, qui s’est réuni en séances de travail à plusieurs reprises depuis le printemps dernier. Faut-il rappeler l’hiver difficile que nous avons connu au Québec en 2015…
De son côté, la Ville de Montréal est à préparer une procédure détaillée qui permettra à ses employés de pouvoir passer à l’action en toute sécurité, tant pour eux-mêmes que pour les biens des citoyens. D’autres municipalités ont aussi apporté leur savoir, leur expérience, et le produit final sera mis à la disposition de toutes les municipalités du Québec au cours des prochaines semaines. Le projet est sous la direction de M. Patrick Larochelle, ingénieur, conseiller principal SST, à la division de la prévention, Direction santé et mieux-être du service des ressources humaines de la Ville de Montréal. M. Larochelle a formé un comité à cet effet et s’est adjoint des services externes de consultation pour réaliser cette procédure.
Salles bien remplies à chaque occasion, les formations sur le dégel des conduites d’eau à l’électricité obtiennent l’attention des employés des villes (électriciens, plombiers, ouvriers, patrons, etc.), de plusieurs entrepreneurs électriciens et d’ingénieurs.
L’Institut Électricité Plus a choisi d’amener les participants dans un milieu différent de leurs habitudes pour cette formation, de dépaysement même, ce qui augmente considérablement le niveau d’attention et d’apprentissage; les repas de qualité en font partie.
Le très expressif Gilbert Montminy, ingénieur en électricité, capte fortement l’attention des participants; il n’hésite pas, entre autres, à mimer certaines de ses explications.
Le groupe à Québec comptait 28 participants, venus de plusieurs régions, d’aussi loin que Fermont.
Les groupes ont réuni entre 12 et 51 participants depuis le début de la série de sessions. Les prochaines sessions sont tout aussi prometteuses.