Près de 60 employés dont le poste a été aboli chez Hydro-Québec sont encore considérés « tablettés », c’est-à-dire qu’ils conservent leur emploi sans toutefois être affecté à de nouvelles tâches, a révélé Le Soleil, le 8 janvier. Ces employés « fantômes » ont couté à la société d’État 5 M$ en 2017, alors que 99 employés avaient couté 9 M$ l’année d’avant.
Le phénomène de « tablettage » d’employés dans la fonction publique avait été dénoncé l’hiver dernier par le parti de l’opposition officielle à Québec, la CAQ. Selon Le Soleil, ces employés déchus, qui conservent leur statut en raison de leur convention collective, seraient entre autres des cadres de premier niveau et des ingénieurs.
Ces employés flottants sont la conséquence d’abolitions de postes, d’ajustements organisationnels et de modifications dans les procédés de travail, a expliqué Hydro-Québec, dans sa réplique au Soleil. Ils attendent soit d’être réaffectés à de nouvelles tâches ou vers d’autres chantiers, en fonction de leurs compétences.
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