La Microlino sur la chaîne de production en 2018
La voiturette rétro Microlino, une reproduction de l’Isetta conçue par la petite compagnie italienne Iso SpA et popularisée par BWM dans les années 50, reviendra sur le marché avec une motorisation tout électrique. La production de la microcitadine deux places devrait commencer à l’été 2018.
Équipée d’une batterie de 8 ou 14,4 kWh, la Microlino disposera d’une autonomie de 120 à 215 km et pourra rouler à une vitesse maximale de 90 km/h. La société suisse Micro Mobility Systems (MMS) qui distribuera ce véhicule confirme qu’elle sera disponible au Canada, bien qu’elle devra s’adapter à la règlementation d’ici, qui diffère de celle de l’Europe – ce qui pourrait prendre un certain temps.
La résurrection de l’Isetta avait été annoncée en 2016, et le premier prototype basé sur le nouveau design a été créé en Chine. (Pour revoir l’article d’Électricité Plus, qui annonçait la réapparition de l’Isetta sous la forme de la Microlino, cliquer ici)
Depuis février 2016, après avoir été présentée au public au Geneva Motor Show, la Microlino a récolté 5 400 réservations, selon le site Internet de MMS.
Pour plus d’information sur ce mini-véhicule, cliquer ici.
Hydro-Québec s’intéresse à la production d’hydrogène
Dans la foulée du projet-pilote impliquant l’achat de 50 Toyota Mirai à l’hydrogène de la part du gouvernement du Québec, la société d’État Hydro-Québec confirme qu’elle pourrait jouer un certain rôle dans la production d’hydrogène, a rapporté Le Journal de Montréal.
Le président-directeur général, Éric Martel, a indiqué vouloir d’abord examiner la rentabilité d’une telle éventualité. Une chaîne d’approvisionnement rentable devrait d’abord être mise en place, convient M. Martel, afin d’assurer une distribution à large échelle auprès des automobilistes.
Le grand patron d’Hydro-Québec estime qu’il faut évaluer les couts de transports avec les réservoirs ainsi que la perte d’électricité. Il croit que la société d’État pourrait certainement être un fournisseur d’hydrogène.
(Pour consulter l’article complet du Journal de Montréal, cliquer ici)
L’anode qui permettait à la batterie lithium-ion de résister au froid
Des scientifiques du Département de chimie de l’Université Fudan à Sanghaï ont conçu une batterie au lithium-ion avec une nouvelle anode qui reste performante, même lors de grands froids, a relaté récemment le magazine français d’actualité scientifique Pour la science.
Alors que les batteries commerciales actuelles voient leur performance fondre de 90 % lorsque la température atteint – 40°C, cette découverte pourrait bien révolutionner le monde de la fabrication de batteries pour voitures électriques. L’électrode positive en question est composée d’un carbone « non graphitisable », capable de conserver une grande capacité d’absorption des ions Li+, en plus d’afficher une structure amorphe plutôt qu’en feuillet comme le graphite.
Ainsi, à – 40°C, l’accumulateur conserve environ 67 % de la capacité mesurée à 20°C, une amélioration significative par rapport aux batteries commercialisées qui démontrent une capacité de 10 % à aussi basse température. Malgré tout, d’autres composants de la batterie doivent être perfectionnés avant d’intégrer cette solution à la batterie lithium-ion, puisque cette performance est atteinte uniquement lorsque la charge et la décharge sont au ralenti, avec des courants fournis très faibles.
(Pour lire l’article complet de Pour la science, cliquer ici)
(Pour trouver l’article scientifique de Yao Liu, Bingchang Yang et leurs collaborateurs, en anglais, cliquer ici)
Le prix du cobalt grimpe en flèche
Nécessaire à la fabrication des batteries de véhicules électriques, le cobalt connait un engouement sans précédent de la part des investisseurs, qui misent sur le cobalt, un métal rare dont la chaîne de production se montre fragile, expose l’Agence France-Presse.
Ce métal a été victime d’une flambée des prix, dont le cout à la tonne a atteint 82 000 $ – un sommet depuis qu’il se trouve sur le marché boursier spécialisé dans les métaux non ferreux le London Metal Exchange (LME) en 2010. L’accroissement des prix est pour l’instant attribuable à la fabrication de téléphones intelligents et de tablettes, alors que les ventes de voitures électriques représentent une part mineure dans l’industrie automobile, ce qui devrait changer dans les prochaines années. « Le marché devrait rester en surplus d’offre jusqu’à ce que les prévisions de croissance exponentielle des ventes de véhicules électriques se matérialisent, autour de 2020 », soutiennent les experts des échanges de cobalt.
Tandis que plusieurs pays se préparent à interdire les voitures à essence ou au diésel, les constructeurs automobiles anticipent l’augmentation de la demande de véhicules électriques, qui requerra l’accès à un approvisionnement de cobalt. Ce métal rare peut maintenant se targuer d’être devenu un actif financier symbole de la révolution verte.
(Pour consulter l’article complet de l’Agence France-Presse relayé par TVA Nouvelles, cliquer ici)
Desjardins choisit les bornes électriques
Quelque 200 bornes de recharge apparaîtront dans les stationnements des Caisses Desjardins d’ici 2021. Le Mouvement Desjardins a annoncé dernièrement qu’il soutiendrait au Québec et dans l’est de l’Ontario le développement de l’électrification des transports en partenariat avec Hydro-Québec et son réseau de recharge public, le Circuit électrique.
De ces 200 bornes, une centaine sera de type standard, de 240 V, et une soixantaine sera de type rapide, de 400 V. Au cours des prochains mois, Desjardins précisera la répartition de ces bornes et leur localisation, mais on sait qu’elles s’installeront du Nord-du-Québec jusque sur la Côte-Nord et de l’Ontario jusqu’aux Îles-de-la-Madeleine.
« Ce partenariat avec le Mouvement Desjardins nous permet de faire un grand bond en avant et de lancer un message clair à tous ceux qui songent à faire l’acquisition d’un véhicule propulsé à l’électricité : l’infrastructure de recharge publique sera au rendez-vous. Il est temps d’y penser sérieusement », a indiqué par communiqué Éric Martel, président-directeur général d’Hydro-Québec.
La Gaspésie mieux équipée en bornes de recharge rapide que Montréal et Québec
La région touristique de la Gaspésie compte 12 bornes de recharge rapide, soit plus que Montréal et Québec réunies – ce qui en fait l’une des régions les mieux desservies en matière de mobilité électrique, a récemment exposé Le Soleil.
Rappelons que la Gaspésie a triplé ses stations de recharge rapide, à la fin 2016, sur le Circuit électrique en investissant 600 000 $ en partenariat avec Hydro-Québec. (Pour retrouver l’article d’Électricité Plus à ce propos, cliquer ici)
Pendant ce temps, Montréal affiche trois bornes rapides sur le réseau – huit incluant celles sur la Rive-Nord (Laval) et la Rive-Sud (Longueuil et Boucherville) – tandis que Québec en compte cinq, dont une à Lévis. Au total, le Circuit électrique héberge 1 370 bornes de recharge incluant 113 bornes rapides.
Ce n’est pas fini pour la Gaspésie, qui entend bonifier son réseau de la péninsule de 100 bornes standards supplémentaires, en 2018 et 2019, en investissant 100 000 $.
(Pour lire l’article complet dans Le Soleil, cliquer ici)
La Presse démystifie la voiture électrique
Le quotidien sur tablette La Presse amorce une série de 12 articles qui se succéderont toute la semaine sur le thème de la révolution silencieuse de l’auto électrique.
Devant l’engouement des Québécois pour la voiture électrique et à quelques jours du Salon du véhicule électrique de Montréal, ce dossier tombe à point. L’expert du cahier Auto de La Presse vulgarisera l’information au sujet des véhicules au système de propulsion électrique, en passant par les hybrides et les tout-électriques.
Pour consulter le texte d’introduction à cette série d’articles, cliquer ici.