L’électromobilité active le secteur minier pour le lithium au Québec
Alors que le Québec veut devenir une plaque tournante de l’électromobilité, les richesses du sous-sol québécois sont en voie de développement à vitesse Grand V. L’Abitibi est reconnue depuis près de 100 ans comme territoire privilégié en Lithium. La mine de La Corne, entre Val-d’Or et Amos, a été construite il y a plus de 80 ans, mais laissée inactive, faute de débouchés. L’électromobilité permet donc à la célèbre faille de Cadillac de redevenir un important vecteur de l’économie abitibienne.
Vision Lithium Inc annonce de nouveaux résultats d’exploration de lithium à haute teneur de sa propriété Cadillac Lithium récemment acquise, y compris des analyses d’échantillonnage en rainure de surface et un rapport d’étape sur le forage initial des pegmatites. La Propriété comprend un total de 332 claims couvrant 19 070 hectares (190 km2) situés à seulement 10 km au sud de la ville minière historique de Cadillac et approximativement à mi‑chemin entre les grands centres miniers de Rouyn-Noranda et de Val-d’Or, donc légèrement au sud de Malartic, ville déjà très active via sa mine à ciel ouvert, Canadian Malartic, de la corporation minière Osisko.
Pour accéder au communiqué de presse publié par Vision Lithium le 14 février 2022, cliquer ici.
La mise en exploitation éventuelle de ce gisement de lithium viendra consolider la place du Québec comme fournisseur de batteries pour véhicules électriques. Surtout, l’accessibilité à de la matière première pourrait inciter les manufacturiers de batteries à s’installer dans La Belle Province.
Plus importante vente d’autobus électriques Nova Bus
La Metropolitan Transit Authority of Harris County (METRO) lui a attribué un contrat pour 20 LFSe+ en plus de 20 options, pour un total de 40 autobus électriques, dans le cadre d’une initiative de développement durable. Le conseil d’administration de METRO a autorisé l’achat immédiat de 20 de ces autobus électriques et cette commande sera leur premier achat d’autobus électriques sur un parc total de 1 300 véhicules. La charge d’électricité à bord des LFSe+ est 564kWh.
Les autobus devraient être mis en service d’ici le quatrième trimestre de 2022, et leurs itinéraires desserviront initialement les communautés les plus touchées par les émissions de carbone et celles qui ont été choisies par Houston Complete Communities. METRO s’est donné comme mission que 100% de ses approvisionnements en autobus soient à émission zéro d’ici 2030 à Houston, au Texas.
Le Circuit électrique met à jour le mode de tarification pour les bornes de recharge rapide
Depuis le 1er février 2022 les nouveaux tarifs d’utilisation des bornes de recharge rapide permettent une tarification modulée selon la puissance de la borne, la puissance effectivement fournie au véhicule électrique ainsi que le niveau de charge de la batterie du véhicule.
Ces ajustements tarifaires sont des jalons nécessaires pour soutenir l’expansion du réseau de recharge public et pour assurer une meilleure équité tarifaire ainsi qu’un accès facilité à la recharge. En autres mots, le cout grimpe de façon importante pour les dernier kw chargés. Pour accéder au communiqué du circuit électrique d’Hydro-Québec, cliquer ici.
La station-service de recharge électrique du futur
Plus avec moins, station de recharge pour véhicules électriques conçue par l’écossais James Silvestre, est magnifiquement conçue comme un circuit, ponctué de cours d’activités et de détente qui invitent la nature. La verrière à pans de bois s’étend sur les zones de charge pour fournir un abri contre les éléments.
Des pratiques d’architecture durable sont intégrées partout, du solaire sur le toit pour aider à alimenter les espaces commerciaux à une conception en porte-à-faux qui minimise le gain de chaleur pendant les étés canadiens, tout en permettant au bâtiment de maximiser l’utilisation de la lumière du jour. Le bâtiment n’est pas simplement là pour servir un processus de voyage, mais pour fournir un espace de détente et de plaisir.
Ce concept est le grand gagnant d’un concours organisé par Parkland Corporation, est un exploitant de dépanneurs canadien et une entreprise indépendante de vente au détail de carburant basée à Calgary, en Alberta. Parkland offrait 40 000$ en prix aux architectes qui développeraient le meilleur modèle. Plus de 100 candidats à travers le monde ont déposé leur candidature. M. Silvestre remporte 25 000$, alors que le deuxième gagnant, Fabric.a, d’Istanbul, en Turquie, remporte 10 000$ et Pavel Babiienko, de Berlin, en Allemagne, remporte le 3e prix de 5 000$.
(Information tirée d’Electric Autonomy Canada)
La Fondation de la famille Trottier finance l’adoption d’autobus scolaires électriques
La Fondation de la famille Trottier, qui souligne les avantages des autobus scolaires électriques pour le climat et la santé, financera dix organismes sur deux ans pour faire du lobbying auprès des gouvernements, mener des recherches sur les politiques et obtenir un soutien de la base. Que faudra-t-il faire pour augmenter considérablement le nombre d’enfants canadiens qui se rendent à l’école dans des autobus électriques propres plutôt que dans des autobus au diesel? La Fondation investit 800 000$ dans ce projet.
La Fondation a accordé l’argent à dix organismes, pour sept projets, dans quatre régions — la Colombie-Britannique, l’Ontario, le Québec et les Maritimes. Un total de 200 000 $ est prévu pour chaque région, répartis sur deux ans. Pour être admissible, le demandeur principal de chaque proposition (quatre sont des soumissions conjointes) devait être un organisme de bienfaisance enregistré.
Les récipiendaires sont :
Colombie-Britannique (1) : For Our Kids et Pembina Institute
Ontario (3) : Pollution Probe and Delphi Group; Pembina Institute et Green Economy Canada; Ecology Ottawa
Québec (2) : Propulsion Québec; Équiterre
Maritimes (1) : Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick et Centre d’action écologique.
Pour ce qui est des projets précis, « il y a différents éléments », affirme M. St-Pierre, directeur général de la Fondation. Les approches et les objectifs choisis reflètent la taille de chaque région, l’environnement politique et le niveau actuel de pénétration des autobus scolaires électriques.
FLO fournit des bornes de recharge en milieu de travail chez GM aux États-Unis
L’entreprise québécoise FLO fait partie d’un groupe sélect de réseaux de VE dont les bornes sont en cours d’installation dans les stationnements des usines et installations GM, ce qui représente plus de 120 sites aux États-Unis. Les bornes de recharge FLO sont déjà présentes sur les sites GM des villes de New York (NY), Austin (TX), Arlington (TX), Flint (MI), ainsi qu’ailleurs dans le pays. Jusqu’à présent, plus de 350 bornes ont été livrées aux bureaux et usines GM, dont des bornes CoRe+MC de niveau 2 ainsi que dix bornes de recharge rapide à courant continu.
Les bornes de recharges pour bateaux de plaisance arrivent bientôt
L’entreprise BCI Marine, d’Otterburn Park en Montérégie, annonce que l’Ontario et le Québec seront les premières provinces à recevoir de nouveaux chargeurs rapides Aqua superPower DC, et que leurs emplacements cibles initiaux seront annoncés sous peu. La première installation canadienne sera achevée par BCI d’ici le mois de mai 2022.
Alors que la révolution de la mobilité électrique continue de s’installer sur les routes et dans les airs, la transition vers l’électrification s’accélère également dans le monde du nautisme. Chaque chargeur rapide Aqua superPower fournira une double charge CC simultanée jusqu’à 150 kW et sera accessible aux utilisateurs de la marina via l’application sécurisée Aqua ou la carte RFID.
La première voiture électrique date de… 1899 !
La publication française Automobile Propre a publié un article parlant des débuts des véhicules électriques que les premiers inventeurs ont commencé à concevoir il y a tout près de 200 ans, soit vers 1830. Mais ce n’est qu’en 1899 que la « Jamais contente » a vu le jour, premier véhicule à atteindre 100 km/h – une électrique ! Mais l’arrivée du pétrole a vite fait de reléguer les électriques aux oubliettes. Pour lire l’article d’Automobile Propre, cliquer ici.
Quels effets auront les véhicules électriques sur la demande en énergie ?
Alors que les taux d’adoption des véhicules électriques augmentent, de nombreux réseaux électriques du Canada ressentiront l’impact de la demande de fournir suffisamment d’énergie (et propre) pour alimenter ces véhicules. Selon un nouveau rapport de la NACFE, 5,2 millions de camions nord-américains sont prêts pour l’électrification ; de ce nombre, un bon demi-million roule au Canada. Et c’est sans compter les autobus de ville, les autobus scolaires, les automobiles et les autres formes de transports publics à l’électricité.
Pour comprendre les défis et identifier des solutions, Ressources naturelles Canada (RNCan) a réalisé le mois dernier une première série de consultations publiques afin de déterminer l’impact prévu de la forte pénétration des véhicules électriques sur les réseaux.
La vigueur de la production d’électricité au Québec, tant par Hydro-Québec que par les autres producteurs, qu’ils soient en hydroélectricité ou en production d’énergie verte, non seulement devrait suffire à la tâche mais aussi pouvoir approvisionner nos voisins de tous côtés afin qu’ils puissent répondre aux besoins de leur population. Quand on considère toutes les possibilités de production d’électricité au Québec, on constate que nous n’en sommes qu’au début de la production. Les hydroliennes n’ont pas encore commencé à tourner, elles qui pourraient rapidement et à frais très modiques presque doubler la production d’électricité, pour le plus grand bien des finances de la province. D’autre part, l’énergie solaire pourrait bien prendre de l’ampleur auprès des consommateurs d’électricité, dont les villes et les compagnies de transport tant de personnes que de marchandises.
La roulotte pour contribuer à l’énergie du véhicule électrique ?
La Presse a publié un article intéressant sur un projet de roulotte qui alimenterait en électricité le véhicule qui la remorque. L’américaine Thor Industries, grand équipementier de véhicules récréatif y travaille très fort. Pour consulter cet article, cliquer ici.
Les véhicules à zéro émission gagnent de plus en plus de terrain
Les Canadiens ont immatriculé 446 620 véhicules automobiles neufs au troisième trimestre de 2021, en baisse de 8,2 % par rapport au deuxième trimestre. Cela représente également une baisse de 12,2 % par rapport au troisième trimestre 2020, avec un pic de 508 642 nouvelles immatriculations, alors que les années précédentes, les nouvelles immatriculations culminaient au deuxième trimestre. Les concessionnaires ont été fermés pendant la moitié du deuxième trimestre de 2020, alors que le Canada faisait face au début de la pandémie de COVID -19. Moins de voitures particulières neuves ( -10,0 %), de camionnettes ( -32,3 %), de véhicules polyvalents ( -2,2 %) et de fourgonnettes ( -31,3 %) ont été immatriculées au troisième trimestre de 2021 par rapport au même trimestre en 2020.
La part des véhicules zéro émission continue de croître
Malgré une baisse du nombre total d’immatriculations de véhicules automobiles neufs, les nouvelles immatriculations de véhicules zéro émission ( VZE ) ont augmenté de 38,5 % par rapport au troisième trimestre de 2020. Au sein de ce groupe, le nombre de nouvelles immatriculations de véhicules électriques hybrides rechargeables ( VEHR ) a augmenté 72,8 %, et les nouvelles immatriculations de véhicules électriques à batterie ( VEB ) ont augmenté de 25,7 %. Les nouvelles immatriculations de ZEV représentaient 5,4 % des immatriculations de véhicules neufs au troisième trimestre 2021.
À l’inverse, les nouvelles immatriculations de véhicules équipés de moteurs à combustion interne traditionnels ont diminué, les véhicules à essence diminuant de 15,9 % et les véhicules diesel de 26,1 %. En revanche, les immatriculations de véhicules électriques hybrides neufs ont augmenté de 61,7 % par rapport au troisième trimestre 2020.
Ces augmentations de VZE touchent toutes les provinces.
Le véhicule électrique qui se branche par lui-même ?
La start-up autrichienne Volteria pourrait bien révolutionner la recharge de véhicules électriques avec son robot. Un dispositif fixé sous le véhicule rejoint le dispositif de recharge installé au sol du garage lorsqu’on stationne le véhicule tout près de cette base. Guidé par le système à ultrasons, le robot avance jusqu’à ce qu’il atteigne la bonne position longitudinale sous l’entrée du véhicule. L’ensemble du robot tourne jusqu’à ce qu’il atteigne la position directement sous l’entrée du véhicule (le mouvement longitudinal et de rotation se fait simultanément). La charge démarre automatiquement lorsque l’accostage est accompli par le mouvement de levage. Pour voir le tout, cliquer ici. À suivre…
Un grand pas en avant de plus pour FLO en Californie
FLO a officiellement obtenu la certification de la Division of Measurement Standards (DMS) de la Californie pour sa conformité au programme California Type Evaluation Program (CTEP) pour les bornes de recharge pour véhicules électriques (VE) de modèles CoRe+TM et SmartTwoTM de niveau 2.
Ce jalon important signifie que les clients californiens de FLO peuvent désormais bénéficier d’un processus de facturation de l’énergie certifié basé sur la mesure réelle en kWh de l’électricité transférée au cours de chaque session de recharge. Ceci s’ajoute aux options de facturation telles que le tarif fixe par session de recharge ainsi que la tarification basée sur sa durée. De plus, FLO a obtenu de la DMS la certification d’agence de services agréée (Registered Service Agency), ce qui facilite le déploiement de ses bornes et améliore l’expérience client en permettant à une seule organisation experte de réaliser la mise en service et l’étalonnage des stations californiennes.
La première voiture électrique canadienne verrait le jour en décembre?
Le projet Arrow, qui serait la première voiture électrique canadienne, a été mis sur pied par l’Association des manufacturiers de pièces automobiles (APMA – Automotive Parts and Manufacturers Association). Le groupe prévoit que le prototype de l’Arrow, dont la construction commencera à l’été, serait disponible en décembre prochain. Ce sont ces manufacturiers qui ont décidé de mettre leurs connaissances et leurs produits en commun pour créer l’Arrow. Sera-t-elle disponible sur le marché éventuellement? Mystère et boule de gomme!