Un véhicule électrique à chenilles pour explorer l’Antarctique
Un prototype de véhicule à chenilles fabriqué pour des missions d’exploration au pôle Sud a été dévoilé par la société monégasque Venturi Automobiles devant le Prince Albert II de Monaco, le 30 novembre. Par le biais de sa fondation, le prince finance ce projet de véhicule tout-terrain qui jouit d’une autonomie de 45 km à une vitesse de 20 km/h.
Alimenté par deux batteries de 60 kW, le véhicule 100 % électrique Antarctica pèse deux tonnes et peut transporter jusqu’à trois personnes, en plus de bagages et de l’équipement. Il s’agit d’une deuxième version du véhicule développée par la même équipe qui fabrique des voitures de course pour le circuit électrique.
Les premiers essais lors d’une expédition au Canada est prévue pour mars prochain, près de Telegraph Creek, au nord de la Colombie-Britannique. La mission baptisée « Back to Telegraph Creek » sera le premier grand test pour Antarctica, qui sera entre autres conduit par l’astronaute canadien Chris Hadfield.
L’expédition permettra de s’assurer de la fiabilité du véhicule en mettant à l’épreuve sa capacité d’action dans les conditions climatiques les plus difficiles. Le véhicule et ses batteries ont été conçus pour résister à des températures sous -50 °C.
Plus polluant à la fabrication, plus écolo à long terme, le véhicule électrique profite aux mines québécoises
La voiture électrique doit rouler pendant deux ans – ou 29 000 km – avant de devenir avantageuse sur le plan environnemental. C’est connu, sa fabrication pollue deux fois plus, parce qu’elle requiert beaucoup de ressources naturelles, rappelle Radio-Canada, mais d’un autre côté, le secteur des mines au Québec profite de cet engouement pour les métaux comme le lithium et le graphite.
Même en parcourant 300 000 km, un véhicule électrique n’atténue pas son empreinte écologique sur l’épuisement des ressources, indique Radio-Canada, qui cite le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG), ayant mené une analyse comparative entre le véhicule électrique et le véhicule conventionnel en 2016.
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Par contre, le Québec a flairé la bonne affaire, alors que mijotent six nouveaux projets de mines de lithium et de graphite.
La batterie du véhicule électrique contient trois kilos de lithium. Avec la croissance en popularité de la voiture électrique, la demande pour le lithium devrait s’accroitre de 20 % par année et celle du cobalt pourrait doubler d’ici 2023, selon Le Journal de Montréal. Le Québec qui profite d’une énergie propre attire le regard de nombreux investisseurs qui cherchent des gisements de métaux utilisés dans la fabrication des batteries.
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Alors que le recyclage des batteries s’avère de plus en plus un enjeu, une usine de recyclage des batteries au lithium-ion verra le jour au Québec en 2019. Le procédé de l’entreprise Seneca servira à récupérer le cobalt, le lithium et le graphite pour la fabrication de nouvelles batteries.
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Le projet-pilote en faveur des taxis électriques se poursuit à Montréal
Poursuivant dans la même veine que son prédécesseur avec le Projet-pilote favorisant les services de transport par taxi électrique, le gouvernement de François Legault prolonge d’un an les conditions qui privilégient les taxis électriques.
Le règlement modifié permet la location de permis de propriétaire de taxi pour l’utilisation d’un taxi électrique, la délivrance de permis accessoires pour la recharge des véhicules et des mesures transitoires uniquement pour l’île de Montréal. Québec affirme avoir ainsi le souci de contribuer aux « efforts de modernisation de l’industrie du taxi » et « favoriser l’électrification des transports ».
« Ce règlement permet de préserver des emplois et les services de transport par taxi électrique à Montréal. Il nous accorde également le temps nécessaire pour mener à bien des consultations sur la possibilité d’étendre l’implantation de parcs de taxis électriques dans d’autres régions du Québec », a expliqué François Bonnardel, ministre des Transports.
Le projet-pilote en vigueur depuis novembre 2015, prolongé en 2017, a contribué à faire passer de 110 à 350 le nombre de permis de propriétaire de taxi pouvant être loué.
Tesla échappe à la faillite et sort 1 000 Model 3 par jour
Ayant renoué avec la rentabilité au troisième trimestre, Tesla semble sur la bonne voie pour atteindre son objectif de production hebdomadaire de 10 000 Model 3. Le constructeur américain de voitures électriques a récemment atteint un rythme de production de 1 000 unités par jour, soit 7 000 par semaine, rapporte le magazine Electrek.
Pour atteindre cet ambitieux objectif hebdomadaire, l’usine de Fremont en Californie fonctionne sept jours sur sept. Pour l’instant, Elon Musk et ses troupes tentent de maintenir la cadence de production pour ensuite se concentrer sur la réduction du cout de fabrication de la Model 3 afin de produire avec profit le Model 3 de base promis à 35 000 $.
La production de ce modèle de base devrait commencer dans environ six mois.
(Pour consulter l’article d’Electrek, cliquer ici.)
La « p’tite vite » en voiture pourrait s’accélérer avec la voiture autonome
Le véhicule autonome pourrait-il devenir une chambre à coucher sur roues? Des chercheurs de l’Université Surrey et de l’Université Oxford le croient, ayant publié un article scientifique sur le sujet, relaie l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ).
Partant de l’hypothèse que le véhicule autonome incitera les gens à y dormir ou à y manger, les chercheurs Scott Cohen et Debbie Hopkins ont rapidement été aiguillés vers le constat que le sexe serait une autre activité qui pourrait être pratiquée dans ce type de véhicule.
Plus encore, des impacts seraient inévitables pour l’industrie de la prostitution, dont les activités illicites dans certaines juridictions pourraient se transporter éventuellement dans les véhicules autonomes.
(Pour lire l’article de l’AVÉQ, cliquer ici. Pour consulter cette étude, cliquer ici.
GM envoie son meilleur ingénieur au développement des véhicules électriques
General Motors réassigne ses meilleurs éléments pour faire face au virage vers l’électrification des transports. L’un de ses meilleurs ingénieurs, Al Oppenheiser, vient d’être muté au développement de la filière électrique du fabricant américain de voitures après avoir été l’ingénieur en chef de la Chevrolet Camaro, indique La Presse, qui relaie un article de Car and Driver.
Oppenheiser est reconnu pour cultiver une grande loyauté de la part de son équipe ainsi que pour sa faculté à identifier des solutions techniques aux problèmes. Il serait à l’origine du succès technique et commercial des 5e et 6e générations de la Camaro.
(Pour consulter l’article de La Presse, cliquer ici ou pour lire l’article original de Car and Driver , cliquer ici.)
À la fin novembre, GM a annoncé qu’elle allait doubler les investissements alloués aux véhicules électriques et autonomes d’ici les deux prochaines années. Le manufacturier a maintenant l’intention de prioriser le véhicule du futur, soit la prochaine génération de voitures à propulsion électrique.
Avec Cruise Automation, entreprise acquise en 2016, General Motors veut poursuivre la commercialisation du véhicule autonome. « Nous avons à cœur de transformer le secteur de la mobilité par le déploiement sécuritaire de la technologie d’autoconduite et de nous rapprocher de notre vision d’un futur zéro accident, zéro émission et zéro congestion », a récemment mentionné Mary Barra, présidente-directrice générale de GM.