Le catamaran autonome Energy Observer, conçu pour naviguer à l’hydrogène qu’il autoproduit, à l’énergie solaire ainsi qu’à l’énergie éolienne, a entrepris son épopée pour faire le tour du monde en six ans, en juillet. Après un mois à voguer sur la Manche, l’ancien bateau de course a parcouru 1 000 milles et a réalisé deux escales, dans le cadre de son tour de France, qui vise à fiabiliser le bateau.
(Pour lire l’article d’Électricité Plus sur les caractéristiques du premier bateau autonome en énergie, publié en avril, cliquer ici.)
Le capitaine Victorien Erussard a tracé, le 10 aout, un bilan technique « satisfaisant » des prouesses du catamaran-laboratoire. « L’efficacité de la pile à combustible est confirmée, écrit-il d’entrée de jeu. L’hydrogène nous a permis de prolonger notre autonomie lors des navigations sans soleil ou de nuit. Les ingénieurs du CEA-Liten travaillent déjà sur l’augmentation de ses performances. »
Quant à leur production d’énergie, les panneaux solaires répondent parfaitement aux besoins du catamaran, mais l’équipe a décidé de tester un nouvel « encapsulage » sur certains modules afin de les adapter au milieu marin. Les deux éoliennes à axe vertical tournent, mais il faut maintenant les raccorder au réseau électrique du bord.
L’Energy Observer devrait terminer son tour de France à Monaco, à la fin décembre.
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