Les nouveaux bâtiments auront des panneaux solaires
La ville de San Francisco, en Californie, obligera les nouveaux bâtiments à installer sur leur toit des panneaux solaires photovoltaïques, dès le 1er janvier 2017. La loi a été votée à l’unanimité par les membres du Conseil des autorités de surveillance de San Francisco.
La mesure pour le moins drastique s’inscrit dans la transition de cette ville américaine vers un modèle énergétique 100 % renouvelable. La règlementation s’applique autant aux bâtisses commerciales que résidentielles de dix étages ou moins. Le Centre pour les énergies renouvelables, un organisme indépendant, estime que l’investissement avoisinera 20 000 $ pour une résidence moyenne. Rappelons que la loi californienne requiert déjà à la plupart des nouvelles constructions de réserver 15 % de la superficie de leur toit à l’installation de panneaux solaires.
(Pour lire la nouvelle dans le San Francisco Examiner, en anglais, cliquer ici
Avant San Francisco, deux autres petites villes de Californie, Lancaster et Sebastopol, ont adopté une mesure semblable en 2013. Ailleurs au monde, la France a également voté l’an dernier en faveur d’une loi contraignant les nouveaux bâtiments construits en zone commerciale à doter leur toit de panneaux solaires ou végétalisés.
La caténaire comme alternative au diésel
La Suède aurait trouvé le moyen de se passer de diésel pour ses poids lourds qui transportent des marchandises d’un bout à l’autre du pays. Comment? En se tournant vers la caténaire, un ensemble composé de câbles porteurs en bronze ou en aluminium et de fils conducteurs en cuivre.
L’alimentation, qui sert surtout aux trains électriques, se fait par captage du courant à l’aide de fils de contacts suspendus. Cette technologie pourrait faire en sorte de pallier aux problèmes d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Un projet-pilote de cet ordre est actuellement sur les rails dans la région de Stockholm, plus précisément au nord-est, dans le comté de Gävleborgs.
Dans la phase test, le réseau électrique s’étend sur un peu plus de deux kilomètres. En 750V, il alimente la motorisation hybride du poids lourd pouvant aller jusqu’à 90 kilomètres à l’heure.
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Un professeur de l’ETS intronisé à l’Académie canadienne du génie
Ambrish Chandra, professeur au département de génie électrique à l’École de technologie supérieure (ÉTS) de Montréal, a été intronisé le 27 juin à l’Académie canadienne du génie.
Cette organisation indépendante accueille les ingénieurs canadiens les plus éminents et les plus expérimentés partageant des conseils stratégiques sur les enjeux de la plus haute importance au Canada. Ses membres sont désignés et élus par leurs pairs au titre de fellow, en lien avec leurs réalisations au cachet exceptionnel et services rendus à la profession d’ingénieur tout au long de leur carrière.
Expert reconnu mondialement et auteur de près de 300 publications scientifiques, M. Chandra fonde ses recherches sur la qualité de l’énergie électrique, les compensations harmoniques, les filtres actifs de puissance et l’intégration de sources d’énergies renouvelables. D’abord nommé fellow de l’Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens (IEEE), le professeur Chandra a par la suite été reçu membre du programme « Distinguished Lecturers » de la division Power and Energy Society de l’IEEE.
Ce nouveau titre de fellow de l’Institut canadien des ingénieurs s’ajoute au tableau des reconnaissances qu’il a conquises depuis un an et demi.
Nikola One : 7 000 réservations dans le carnet de commandes
Le camion semi-remorque hybride à propulsion électrique, Nikola One, conçu par l’entreprise Nikola Motors, entame un départ sur les chapeaux de roues.
Bien qu’aucun prototype n’ait encore été installé sur ses six roues motrices, le manufacturier croule déjà sous la demande. En un mois, Nikola Motors a pris 7 000 commandes pour son poids lourd développant 200 chevaux à l’aide d’une turbine de 400 kW alimentée au gaz naturel. Manifestement, le véhicule est très attendu. Pour une réservation, les intéressés ont versé un prépaiement de 1 500 $ US pour ce camion qui devrait couter 375 000 $.
Il faut dire que Nikola Motors avait lancé une offre alléchante en s’adressant aux 5 000 premiers clients à qui le constructeur avait promis d’offrir 100 000 gallons de gaz, le nécessaire pour rouler 1 609 000 kilomètres! Son réservoir pouvant contenir 567 litres, un seul plein permet de parcourir 1 930 kilomètres.
À noter que Nikola Motors n’a rien à voir avec Tesla.
(Pour lire le texte sur le sujet du Guide de l’auto web, cliquer ici)
Des bancs publics alimentés à l’énergie solaire
La ville d’Edmonton vient d’inaugurer deux bancs publics qui auront l’heur de plaire aux adeptes de technologies. Initiative de développement durable, les bancs de l’entreprise américaine Soofa bench ont été équipés de chargeurs solaires afin de servir de recharge pour téléphone intelligent ou tout autre appareil se connectant sur une prise USB. La batterie interne du capteur sert à emmagasiner l’énergie du soleil, permettant une alimentation électrique même après une averse ou lorsque les nuages bloquent les rayons du soleil. Les bancs ont été installés au cout de 4 000 $ chacun. Si la capitale de l’Alberta est la première à offrir ce banc techno au Canada, une douzaine d’États américains l’ont déjà adopté.
(Pour retrouver la nouvelle sur Radio-Canada, cliquer ici)
La Route 66, première route solaire des États-Unis
L’entreprise Solar Roadways, fondée par un couple de l’Idaho composé d’un ingénieur en électricité Scott Brusaw et son épouse Julie, fabriquera le nouveau pavage de l’iconique Route 66 aux États-Unis. Son système de modules de verre trempé capteur d’énergie solaire remplacera non seulement l’asphalte et le béton sur cette artère mythique, mais ses capteurs d’énergie solaire produiront de l’électricité.
(Pour visionner sur YouTube la capsule humoristique expliquant le concept, en anglais, cliquer ici)
Le couple a réuni à ce jour 2,2 M$ pour investir dans leur compagnie à l’aide d’une campagne de financement sur le web, par le biais du site Indiegogo. L’entente pour le pavage de la Route 66, en tant que projet-pilote, a été conclue avec le département des transports du Missouri. Les panneaux de Solar Roadways contiennent des lumières au DEL pouvant récréer le marquage de routes et contiennent des éléments chauffants qui, dans les pays plus nordiques, auraient la capacité de faire fondre la neige sur la chaussée.
(Pour lire la nouvelle sur Newsweek, en anglais, cliquer ici)
Autre innovation, les panneaux sont sensibles à la pression et peuvent à l’aide des technologies avertir un conducteur d’un obstacle sur la route ou d’un bouchon de circulation!
(Pour lire notre article consacré à Solar Roadways, publié l’an dernier, cliquer ici)
L’AVÉQ saute dans le débat de l’hydrogène
L’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) déplore la stratégie de séduction adoptée par l’industrie de l’hydrogène au Québec. Dans un texte éditorial publié en juin, Simon-Pierre Rioux, président de l’AVÉQ, dénonce les investissements promis par Québec dans le domaine de l’hydrogène, alors que le gouvernement tarde à utiliser le Fonds Vert pour instaurer un programme d’installation de bornes de recharge rapide.
(Pour lire la chronique de l’AVÉQ, cliquer ici)
Les défenseurs de l’industrie, dont l’Université du Québec à Trois-Rivières, qui dispose d’un institut de recherche sur l’hydrogène, et Toyota, qui présentait son modèle Mirai à hydrogène, ont organisé, à la mi-juin, un débat à Montréal sur la question. Si la pile à combustion ne fait pas l’unanimité, le constructeur japonais y croit. « Toyota s’est engagé à réduire de 90 % ses émissions de CO2 d’ici 2050 et le choix des voitures à hydrogène fait partie de cette stratégie », a expliqué le vice-président de Toyota Canada, Stephen Beatty, cité dans Huffington Post.
(Pour lire l’article, cliquer ici)
L’AVÉQ demeure pourtant loin d’être convaincue. « Avec une efficacité énergétique peu favorable, un coût d’acquisition élevé, une dangerosité et un coût d’utilisation plus important qu’une voiture à essence, les véhicules à hydrogène ont encore beaucoup de chemin à parcourir avant de conquérir les consommateurs. Pour le reste, les infrastructures déficientes à coût exorbitant pourraient être le frein à l’expansion du rêve gazeux », conclut Simon-Pierre Rioux, mordant.
Le transport collectif à bord d’un véhicule autonome
Le premier véhicule autonome 100 % électrique destiné au transport en commun, en France, vient d’être dévoilé pour commercialisation.
Baptisé Arma, il a été développé après plusieurs mois de recherche chez Navya, entreprise française engagée dans les solutions de mobilité innovantes et durables. Le véhicule offre onze places assises et quatre debout. Son design procure à ses passagers une vue à 360 degrés. Son autonomie oscille entre six et huit heures, mais peut être augmentée en ajoutant quatre batteries, en option. Il se recharge par ailleurs par induction.
Si les routes publiques interdisent à ce jour la circulation du véhicule autonome, le véhicule peut toutefois être utilisé en circuit fermé ou privé, par exemple à l’aéroport, sur des sites industriels, parcs d’attractions ou campus. Son cout de base est de 160 000 euros, soit plus de 230 000 $ CAN. L’entreprise estime qu’elle arrivera à livrer de 50 à 80 véhicules Arma en 2016.
(Pour plus de détails, consulter l’article de Le Monde Numérique en cliquant ici)
Mercedes-Benz présente le robuste eTruck
Camion électrique conçu pour les zones urbaines, l’eTruck pourrait bien révolutionner le transport de charges lourdes sur de courtes distances.
Le prototype a été créé par Mercedes-Benz pour les trajets intra-urbains à vitesse lente ou moyenne en zone densément peuplée, rapporte La Presse. Doté de deux moteurs électriques, l’eTruck détient un couple de 11 000 newtons-mètre, soit 8 113 livres-pied. Le système modulaire pour les batteries peut s’arrimer à deux ou trois autres blocs de piles. Ainsi, trois batteries cumuleraient 212 kWh pour une autonomie de 200 km.
(Pour consulter l’article de La Presse, à propos du prototype de l’eTruck, cliquer ici)
Bémol toutefois : la version prête à la commercialisation arrivera seulement vers 2020.
Norampac change de nom
La filiale de Cascade, Norampac, un fabricant de cartonnage ondulé et de cartons-caisse, a changé de nom depuis, le 1er aout, en devenant Cascade Emballage carton-caisse. L’entreprise du domaine de la fabrication, de la transformation et de la commercialisation de produits d’emballage et de papiers composés principalement de fibres recyclées, Cascades a racheté Norampac – plutôt la part de 50 % détenue par Domtar – en 2006. Désormais un groupe à part entière de Cascades, Cascade Emballage carton-caisse, exploite 25 usines en Amérique du Nord et emploie près de 4 000 personnes.