La liste des maladies professionnelles sera revue
Le ministre du Travail du Québec, Jean Boulet, présentera en mars une réforme de la Loi sur les accidents de travail et les maladies professionnelles qui prévoit une révision de la liste des maladies reconnues par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). Une liste qui date de 1985.
Cette nouvelle arrive comme une réponse à notre dossier sur l’amiante publié en octobre 2019.
Selon Jean Boulet, il est souhaitable que la liste puisse être modifiée à tout moment en fonction de l’évolution des connaissances médicales et psychologiques. La liste sera dorénavant modifiable au besoin.
Depuis sa création, la liste reconnaît 43 types de maladies. Pour les autres, c’est le travailleur qui a le fardeau de la preuve.
En matière de prévention, la loi actuelle divise en six groupes distincts les travailleurs du Québec, selon le degré de risque de leur secteur d’activité. Les entreprises des secteurs les plus à risque, comme ceux des mines, des forêts et de la construction, ont l’obligation d’avoir un programme de prévention propre à leur environnement de travail.
Le Distributech 2020 en rattrapage
InnovÉÉ organise un petit déjeuner conférence, le 27 février à Montréal, pour ceux et celles qui n’ont pu se rendre à San Antonio pour Distributech International et voudraient en savoir plus sur les nouveautés présentées lors du plus important évènement annuel du secteur des réseaux de transport et de distribution d’énergie.
Les experts d’InnovÉÉ qui assistaient à Distributech ont rassemblé leurs notes et analysé l’information recueillie pour préparer cette conférence portant notamment sur les grandes tendances de l’industrie du transport et de la distribution d’énergie.
La conférence, présentée en collaboration avec l’Association de l’industrie électrique du Québec (AIEQ), aura lieu au Centre de conférences du 1000, de la Gauchetière. Il est possible de s’inscrire en ligne sur le site d’InnovÉÉ.
Les Premières Nations se regroupent pour électrifier leurs communautés
Le projet Wataynikaneyap permettra de raccorder au réseau électrique ontarien 17 collectivités autochtones isolées et de remplacer les coûteuses et polluantes génératrices au diesel grâce à la construction de 1800 kilomètres de lignes de transmission d’ici 2023.
Géré par 24 communautés du nord-ouest de l’Ontario, ce projet d’infrastructure est le plus gros du genre géré par des autochtones au Canada. Il permettra de réduire la dépendance au diesel de 14 000 personnes et de leur assurer une alimentation électrique fiable. Actuellement, le diesel nécessaire au fonctionnement des génératrices ne peut être acheminé que l’hiver, quand les rivières sont gelées, ce qui entraine régulièrement des pannes.
Le projet entrainera la création de 769 emplois et ouvrira de nouvelles possibilités économiques pour les communautés reliées.
Le gouvernement fédéral a accordé un prêt de 1,6 milliard de dollars dans le projet propriété à 51 % des Premières Nations. Le réseau électrique Fortis Ontario, qui détient 49 % du projet, cédera progressivement ses parts aux Premières Nations qui assureront l’exploitation et l’entretien des lignes.
Carte interactive des pannes
Hydro-Sherbrooke a présenté le 16 janvier sa nouvelle carte interactive dédiée aux pannes d’électricité en cours sur son territoire.
La carte, accessible en cliquant ici, permet de prendre connaissance en temps réel des pannes d’électricité et d’obtenir une estimation de leur durée. Si la panne recherchée ne s’y trouve pas, c’est qu’elle n’a pas encore été signalée à Hydro-Sherbrooke. Dans ce cas, les gens sont invités à téléphoner au 819 821-5728.
Lancement de Chapeau, les filles!
La 24e édition du concours Chapeau, les filles! et la 20e édition de son volet Excelle Science, qui visent à promouvoir la diversification des choix de carrière des filles, sont en marche.
Le concours Chapeau, les filles! s’adresse aux élèves et étudiantes inscrites à temps plein dans un programme de la formation professionnelle ou de la formation technique menant à un métier majoritairement masculin, alors qu’Excelle Science s’adresse aux étudiantes inscrites à temps plein dans un baccalauréat en sciences ou en technologies.
En 2020, 38 prix totalisant 83 000 $ seront remis aux lauréates du concours Chapeau, les filles! et 28 prix totalisant 72 000 $ seront remis aux lauréates du volet Excelle Science. La remise aura lieu à l’Assemblée nationale en juin prochain.
La période de mise en candidature prend fin le 6 mars. Le guide de mise en candidature et le formulaire d’inscription sont disponibles sur le site Web du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.