Presque chaque semaine Lion publie des informations sur ses affaires. Au début de novembre elle a publié ses résultats financiers démontrant une forte augmentation de livraison de véhicules comparativement à l’an passé, quatre fois plus en fait, mais le résultat final est un déficit. Sa trésorerie est somme toute excellente, mais les investissements en développement de personnel ainsi qu’en construction d’édifices et de centres de services grugent rapidement ce pactole. C’est peut-être en partie ce qui explique que la valeur des actions a perdu presque 75% de sa valeur depuis le printemps dernier. Aux alentours de son entrée en bourse, les actions valaient 35,25 USD alors qu’elles valaient 9,35 USD au moment de la rédaction de cet article.
La multitude d’annonces d’entreprises qui clament fabriquer des véhicules lourds électriques un peu partout à travers le monde inquiète peut-être les investisseurs, mais des signes encourageants s’élèvent régulièrement pour faire voir un horizon plus intéressant pour l’entreprise de St-Jérôme. Nul doute que la mise en opération prochaine de l’usine de Joliet, aux États-Unis, pourrait redresser la barre.
Le programme de subventions pour les autobus scolaires électriques du gouvernement du Québec aide beaucoup, ce qui a permis à Autobus Groupe Séguin de confirmer sa commande de 55 de ces autobus rendue publique en début d’année. Les milliards en subventions promises par le gouvernement fédéral viennent aussi gonfler les espoirs : d’abord la vente de 260 autobus scolaires à First Student, puis son engagement conditionnel aux subventions pour 1 000 autres de ces véhicules gonflent un carnet de commande qui dépasse maintenant les 500 millions, en comptant les 200 autres commandés sous condition par Lang Bus Lines, du sud de l’Ontario. Bref, lorsqu’Ottawa mettra sa promesse à exécution, La compagnie électrique Lion connaitra probablement l’essor qu’on lui prévoit.
Question de bourse, La compagnie électrique Lion passe dans la cour des grands : elle sera ajoutée à l’indice composé S&P/TSX avant l’ouverture des marchés le lundi 20 décembre 2021, à la suite de la révision trimestrielle de l’indice composé S&P/TSX. « Cette inclusion a le potentiel d’accroitre sa visibilité auprès d’un plus grand nombre d’investisseurs éventuels. Elle devrait également améliorer la liquidité de son action », a mentionné le président Marc Bédard.
Beaucoup d’espoir pour le Québec inc., pour les actionnaires et pour les perspectives d’emploi. Surtout, des résultats concrets pour la sauvegarde de l’environnement.
Note : Électricité Plus a des intérêts financiers dans la compagnie électrique Lion