La pile à l’hydrogène rapproche Audi et Hyundai
Un partenariat technologique pour le développement de la pile à combustible a été conclu entre le constructeur automobile allemand Audi, responsable du développement de la technologie à l’hydrogène pour le groupe Volkswagen, et le coréen Hyundai, qui commercialise le VUS à l’hydrogène Nexo.
Hyundai cherchait ainsi une occasion d’affaires pour le développement de sa pile à combustible. Audi affirme travailler sur la pile à l’hydrogène depuis 20 ans. Son premier véhicule à l’essai, l’A2H2, a été dévoilé en 2004. Avec cette entente de partenariat, Audi et Hyundai partageront leurs découvertes technologiques, l’accès aux composantes qui n’entrent pas en compétition ainsi que des brevets de licences afin de poursuivre ensemble leurs efforts de recherche et développement en matière de technologie à l’hydrogène.
Les deux joueurs automobiles souhaitent accélérer la rapidité et l’efficacité de la chaîne de production de la pile à l’hydrogène.
Hyundai croit que les véhicules à l’hydrogène représentent « la voie rapide vers un monde sans émissions », estime Euisun Chung, vice-président d’Hyundai Motor. De son côté, Peter Mertens, membre du comité du développement technique chez Audi, ajoute : « l’hydrogène est la forme de mobilité électrique la plus systématique pouvant mener à un futur sans émissions. La collaboration est la meilleure voie pour assurer le déploiement de cette technologie durable et innover à moindre cout ».
Tesla ouvre les vannes pour la commande du Model 3
Après les pertes financières, les problèmes de livraison de ses précédents modèles et les difficultés à atteindre un rythme de croisière satisfaisant pour la production du Model 3, le fabricant américain de voitures électriques Tesla a donné en juillet le coup d’envoi au système de commande en ligne du Model 3.
On peut désormais choisir en ligne les options de son futur véhicule doté d’une batterie longue autonomie, disponible à partir de 64 100 $. L’option autopilote amélioré coute 6 600 $ tandis que l’option capacité de conduite entièrement automatique coute 4 000 $ de plus. Le site indique que la voiture sera livrable entre deux et quatre mois. Les véhicules avec une batterie standard – plus abordables – seront quant à eux disponibles pour une commande dans six à neuf mois.
Rappelons que l’ouverture des réservations avait causé la folie un peu partout dans le monde, en avril 2016, alors que les réservations avaient atteint près de 400 000 véhicules Model 3 à l’intérieur de 15 jours.
Selon des chiffres récents divulgués par La Presse, Tesla a assemblé 5 031 voitures électriques Model 3 à la première semaine de juin, alors que sa moyenne hebdomadaire au deuxième trimestre était uniquement de 2 198 véhicules. Son objectif de 5 000 unités par semaine a été la plupart du temps raté au cours des derniers mois. À la fin aout, elle prévoit sortir 6 000 véhicules par semaine.
(Pour consulter l’article de La Presse, cliquer ici)
Tesla déploie ses antennes en Chine et davantage, peut-être, bientôt en Europe
Le constructeur américain de voitures électriques, Tesla serait en pourparlers avec l’Allemagne et les Pays-Bas pour la construction d’une première méga-usine en Europe, a relayé Les Affaires, citant le Wall Street Journal, à la fin juillet. Cette nouvelle annonce survient après celle de la construction d’une méga-usine à Sanghai, dont la capacité annuelle prévue est de 500 000 unités. Tesla possède déjà une petite usine à Tilburg, aux Pays-Bas, depuis 2013 ce qui donne une longueur d’avance à ce pays pour en obtenir une gigantesque.
La nouvelle usine européenne fabriquerait autant des voitures que des batteries. Le grand patron de Tesla, Elon Musk, a dans sa ligne de mire l’installation d’une dizaine de ces méga-usines partout dans le monde. En Chine, la production de voitures devrait commencer d’ici deux ans, en 2020. Actuellement, Tesla fabrique ses voitures à la Gigafactory de Frémont au Nevada, qui a atteint un rythme de croisière, en juin, de 5 000 voitures produites hebdomadairement.
(Pour l’article complet du journal Les Affaires, cliquer ici.)
Saint-Jérôme participe au projet-pilote de flotte rechargeable de l’IVI
Le projet de flotte rechargeable de l’Institut du véhicule innovant (IVI) prendra en charge une première ville québécoise souhaitant effectuer la transition vers une flotte de véhicules 100 % rechargeables, Saint-Jérôme. Le service des Travaux publics de la ville des Laurentides testera ainsi sur une période de trois semaines cinq véhicules électriques prêtés par l’IVI.
Puisque ses employés effectuent surtout des déplacements sur de courtes distances, nul besoin d’avoir une autonomie au-delà de 300 km. Ils mettront donc à l’essai une Smart Fortwo Electric drive (93 km d’autonomie sur une seule charge), une Chevrolet Bolt (283 km), une Chevrolet Spark EV (132 km), une Nissan Leaf (241 km) et une Kia Soul EV (179 km). Les données cumulées lors de la mise à l’essai permettront de cibler les véhicules correspondant aux besoins d’utilisation et de distances parcourues.
« Pourquoi payer plus cher pour un véhicule avec une large autonomie lorsqu’une voiture avec une plus petite charge ferait amplement le travail? Le projet de l’IVI nous permettra d’économiser d’importants montants en achetant les bons véhicules pour les bonnes tâches. En étudiant les trajets actuels, le nombre de kilomètres parcourus par jour et les habitudes de conduite, nous serons mieux éclairés quant aux choix qui s’offrent à nous en matière de flotte électrique », a résumé Stéphane Maher, maire de Saint-Jérôme.
Le projet-pilote Flore de l’IVI qui permet le prêt de véhicules électriques pour essais, lancé il y a plus d’un an, vise à démontrer la rentabilité et la viabilité des parcs de véhicules électriques tout en sensibilisant les gestionnaires d’entreprises ayant une flotte automobile. Il doit mener au développement d’un guide de la flotte électrique et au déploiement d’un outil de simulateur de calcul de conversion de flotte.
À ce jour, 12 entreprises ont bénéficié de la flotte rechargeable, expérience qui a été suspendue durant six mois en 2017-2018, faute de disponibilité des véhicules électriques, pour lesquels la demande est forte en ce moment chez les concessionnaires. Le projet a repris en avril 2018, et se poursuit jusqu’en septembre 2019. Il reste une dizaine de places pour les entreprises intéressées à essayer ces véhicules 100 % électriques, en 2019.
(Pour revoir le reportage d’Électricité Plus à propos du lancement du projet-pilote, cliquer ici)