Autant les autorités de la CSST que les comités de SST des employeurs reconnaissent la nécessité de bien cadenasser les systèmes et les appareillages électriques lors de travaux de nature électrique. Malheureusement, certains électriciens, ainsi que d’autres techniciens œuvrant sur des appareillages fonctionnant à l’électricité, négligent ce point ou sont forcés par des patrons peu renseignés de travailler sous tension. Pourtant, la publicité de sensibilisation présentée à la télé par la CSST au cours des dernières années ne laissait aucune place au doute : c’est une obligation. D’ailleurs, la photo d’un écran présentée dans ce texte, prise lors d’une journée sécurité de la CSST à Montréal auprès des étudiants en électricité, ne laisse elle non plus aucun doute quant à la position de la CSST.
Le magazine Électricité Plus répond donc à une demande de nombreux lecteurs et organise une formation d’une demi-journée sur le sujet, à trois endroits : Montréal le 22 octobre, Québec le 21 novembre, et Sherbrooke le 3 décembre. Le cours est celui de l’ASFETM (Association sectorielle – fabrication d’équipement de transport et machines), et les formateurs sont ceux de cette organisation, soit M. Tony Venditti, chargé de recherche technique, à Montréal et à Sherbrooke, alors qu’à Québec, c’est Mme Patricia Vega, ingénieure.
À la fin de la session, les participants seront en mesure d’élaborer une procédure de cadenassage sécuritaire pouvant servir lors de travaux d’opération, d’entretien, de réparation, d’inspection ou de mise hors service des équipements ou des systèmes électriques; d’expliquer les principales implications de la règlementation pour l’employeur et les travailleurs; d’organiser et de mettre en place une procédure de cadenassage en électricité sécuritaire.
Quant au contenu, il est composé de :
– Loi et règlementation ;
– Norme CSA Z460 ;
– Quelques questions à propos du cadenassage ;
– Planification du travail de cadenassage sur l’équipement ;
– Élaboration d’une méthode à suivre pour réaliser un travail de cadenassage ;
– Atelier et démonstration
La formation s’adresse aux responsables de sécurité électrique, aux contremaitres en électricité, aux électriciens et techniciens en électricité et électromécanique, ainsi qu’aux représentants de distributeurs en gros de matériel électrique. Le cout est de 225$ pour les non abonnés au magazine et 195$ pour les abonnés (à noter que l’abonnement est gratuit). Les informations supplémentaires et les formulaires d’inscription seront disponibles dans l’édition d’aout du magazine.