200 ans de lumières syndicales
Près de 140 ans après l’invention de la première ampoule électrique par Thomas Edison, le Groupement interprofessionnel du luminaire (GIL) célèbre son bicentenaire – soit 200 ans d’histoire! Peu de syndicats peuvent se vanter aujourd’hui d’avoir cet âge vénérable.
Fondé en 1818 à Paris, l’ancêtre du GIL portait le nom de Réunion des fabricants de bronze français de Paris et des industries s’y rattachant, rappelle le magazine français Filière 3e. Ses membres, au nombre de 96 entreprises, façonnaient des objets d’art en bronze, et fabriquaient notamment des lustres, des appliques ou lampes à poser munies de bougies ou d’un dispositif d’éclairage à pétrole.
L’invention de l’ampoule a complètement bouleversé l’industrie, tout en favorisant la naissance des luminaires électriques. C’est à cette époque que le syndicat change de nom pour l’organisation représentant les fabricants français de luminaires décoratifs et bronziers d’art. Alors que les luminaires en bronze arboraient des chandelles, de nos jours, le syndicat du luminaire offre des cours de technologie LED, d’écoconception des systèmes d’éclairage et de luminaires connectés – comme quoi les temps ont bien changé!
Le syndicat du luminaire est l’un des premiers syndicats professionnels français. (Pour plus d’information, cliquer ici)
Pour consulter l’article de Filière 3e, cliquer ici.
L’exploitation de parcs éoliens au Québec en chiffres
L’Association canadienne de l’énergie éolienne (CanWEA) a voulu laisser parler les chiffres d’eux-mêmes en confiant le mandat à la firme Aviseo Conseil de dresser un portrait des impacts financiers et retombées générées par l’énergie éolienne au Québec. L’exploitation éolienne requiert des dépenses de fonctionnement de 318 M$ par année, mais rapporte 120 M$ aux communautés d’accueil et, d’ici 2020, 32 M$ de revenus aux deux paliers de gouvernement.
L’enquête a été menée directement auprès d’opérateurs de parcs éoliens, soit EDF Renouvelables, Boralex et Cartier Énergie Éolienne, en mars et avril 2018. La construction de ces parcs éoliens qui représenteront plus de 4 000 MW de puissance installée d’ici deux ans a généré à ce jour des investissements de 10 G$.
« Cette étude démontre le caractère durable et structurant de l’exploitation des parcs éoliens au Québec. La quarantaine de parcs éoliens dispersés sur le territoire créé des revenus importants pour des dizaines de collectivités, qui peuvent compter des travailleurs hautement qualifiés qui contribuent à la vitalité économique des régions. […] Ces retombées démontrent que le Québec a bien fait de développer une industrie et une expertise dans ce qui est aujourd’hui la source de production d’électricité la plus mise en service au monde », a indiqué par communiqué Jean-Frédérick Legendre, directeur – Québec de CanWEA.
Des 120 M$ de redevances vouées aux communautés d’accueil, les municipalités et municipalités régionales de comté (MRC) en retirent 56 %. La région du Bas-St-Laurent est la plus lucrative avec des versements aux communautés de 33,8 M$, suivie de près par les régions de la Capitale-Nationale, Saguenay-Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord qui récoltent 33,2 M$.
Pour accéder au rapport Portrait des impacts financiers de l’industrie éolienne québécoise dans les communautés, publié par CanWEA, cliquer ici
Un parc solaire de 50 MW à Tring-Jonction?
Innergex explore la possibilité de construire un parc solaire de 50 MW dans la région de Chaudière-Appalaches, à Tring-Jonction plus précisément, a récemment révélé le journal local Beauce Média. Le développeur et exploitant de projets d’énergie renouvelable, qui produit déjà 53 MW d’énergie solaire en Ontario et aux États-Unis, pourrait bien donner naissance à l’un des premiers projets solaires au Québec.
En Ontario, l’entreprise a installé à Stardale un parc solaire d’une puissance de 33 MW, en 2012. Six ans plus tard, elle étudie désormais la faisabilité d’un projet destiné exclusivement à l’exportation qu’elle implanterait sur quelque 120 hectares en sol québécois. Elle effectuera ainsi durant un an des études de radiation solaire, géotechniques, de branchement au réseau électrique et des inventaires environnementaux pour explorer différents scénarios.
Des discussions informelles auraient déjà été entamées avec les élus locaux, qui se sont montrés emballés par le projet évalué à 65 M$, toujours selon Beauce Média.
Pour lire les articles de Beauce Média, cliquer ici et cliquer ici.
Sinopé Technologies commercialise un Contrôleur de charge électrique intelligent
Un dispositif permettant de contrôler à distance une pléiade d’appareils électriques compatibles à partir d’un téléphone intelligent, d’une tablette ou d’un ordinateur, le Contrôleur de charge électrique intelligent vient d’être lancé par Sinopé Technologies, une entreprise spécialisée en systèmes de contrôle pour la gestion de l’énergie basée à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Muni de la technologie de communication Zigbee, le contrôleur peut être connecté sur une pompe de piscine, un climatiseur, un système d’éclairage extérieur ou même sur une prise de recharge pour véhicule électrique. L’appareil dispose d’une minuterie et il peut être programmé en fonction d’un horaire précis ou être intégré à des plateformes domotiques comme SmartThings et Control4, qui s’utilisent avec l’Assistant Google et Alexa d’Amazon.
«Le contrôleur de charge électrique intelligent est une solution simple, accessible et polyvalente pour les consommateurs désirant contrôler à distance une grande variété d’appareils. En outre, certains appareils peuvent ne pas avoir leur équivalent pour la maison intelligente. Ce nouveau dispositif vient donc pallier ce manque», résume François Houde, président et fondateur de Sinopé Technologies.
Le dispositif est commercialisé au cout de 119,95$.
(Pour plus d’information sur le produit et ses spécifications techniques, cliquer ici)