La filiale d’Hydro-Québec TM4 et la société américaine Cummins inc. joignent leurs efforts pour la mise sur pied d’un projet collaboratif de développement d’un groupe motopropulseur hybride rechargeable pour les autobus urbains de catégorie 7/8. Cette catégorie d’autobus a la particularité de pouvoir réduire la consommation de carburant d’au moins 50 % comparativement à un autobus hybride conventionnel.
Par le biais de ce projet commun, les deux entreprises souhaitent offrir aux sociétés de transport une solution de motorisation flexible et efficace, présentant une grande autonomie pour les trajets urbains tout en n’émettant que peu de gaz à effet de serre. « Nous visons à offrir un système pouvant atteindre une autonomie de 35 km et profiter d’une infrastructure de charge rapide de 450 kW permettant une recharge en moins de cinq minutes », a indiqué le directeur général de TM4, Robert Baril.
Rappelons que TM4 a équipé 5 000 autobus en Chine en 2016 de groupes motopropulseurs électriques. Cette expérience est un acquis de taille pour travailler en complicité avec Cummins.
Pour y arriver, les deux entreprises combineront leurs expertises respectives. Ainsi, les chercheurs de Cummins choisiront le type de moteur qui présentera la meilleure architecture afin de l’utiliser comme prolongateur d’autonomie du véhicule et comme accessoire pour gérer le niveau de charge du bloc-batterie de propulsion entièrement électrique.
Le prolongateur d’autonomie, quant à lui, sera intégré au groupe motopropulseur électrique et à d’autres technologies applicables au moyen de commandes de véhicules évolués.
Le projet collaboratif de groupe motopropulseur hybride rechargeable a été présenté pour la première fois au rassemblement de l’Union internationale de transports publics (UITP) qui s’est tenu à Montréal du 15 au 17 mai dernier.
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ndlr : La compagnie Cummins démontre un esprit d’initiative remarquable en travaillant à l’électrification des transports. Elle pourrait même devenir un joueur majeur dans la disparition à prévoir des moteurs à diésel, son grand cheval de bataille. M. Rudolf Diesel doit s’en retourner dans sa tombe…