Les aides financières à l’achat de véhicules électriques suscitent l’engouement des Québécois qui ont rempli 57 % des demandes adressées au programme fédéral. Quant au programme québécois Roulez vert, il a reçu deux fois et demi plus de demandes que l’an dernier.
Selon des données de Transport Canada compilées par La Presse, 1998 automobilistes québécois auraient profité d’une subvention fédérale pour acheter un véhicule électrique depuis la mise en vigueur du programme, le 1er mai. Cela représente 57 % des demandes adressées au programme. En comparaison, les automobilistes de la Colombie-Britannique ont fait 1295 demandes et ceux de l’Ontario 176.
La subvention fédérale s’applique aux véhicules zéro émission dont le prix de détail suggéré par le fabricant est de moins de 45 000 $. Un autre incitatif de 2500 $ viserait les automobiles hybrides rechargeables de plus faible portée.
Pour les Québécois, l’économie peut atteindre 13 000 $ si on y ajoute le rabais provincial de 8000 $ à l’achat ou à la location d’un véhicule électrique neuf. Un incitatif suffisant pour faire exploser les demandes auprès de Roulez vert, rapporte le Journal de Montréal. Transition énergétique Québec, responsable de traiter les demandes acheminées au programme, a reçu 14 734 en 2018, comparativement à 6225 en 2017. Un bond de plus de 130 %. Et la demande pourrait continuer de croitre en 2019 avec la plus grande disponibilité des véhicules chez les concessionnaires.
Avec plus de 40 000 véhicules électriques sur les routes au Québec, la cible gouvernementale de 100 000 apparait de plus en plus réalisable d’ici la fin 2020.
De son côté, Ottawa espère que d’ici 2025, 10 % des nouveaux véhicules légers vendus au pays soient à zéro émission, pour atteindre 100 % en 2040.