Une étude de faisabilité commandée par le gouvernement du Québec à la société d’État Hydro-Québec vise à évaluer la possibilité que les fibres optiques excédentaires du réseau hydroélectrique puissent servir à l’amélioration des services de télécommunications. Ces fibres optiques pourraient ainsi offrir l’Internet à haut débit aux régions éloignées.
« Hydro-Québec souhaite contribuer au développement économique des régions en mettant à profit son réseau de fibres optiques pour mieux desservir les communautés où l’Internet à haute vitesse demeure peu ou pas accessible. Cette étude déterminera s’il est envisageable d’utiliser notre réseau de télécommunication et, plus précisément, la fibre optique excédentaire non requise par Hydro-Québec », a expliqué Éric Martel, président-directeur général d’Hydro-Québec.
Promise d’ici la fin de l’année 2017, l’étude analysera différents aspects techniques, légaux, règlementaires et opérationnels permettant une éventuelle utilisation des fibres optiques sans compromettre la production, le transport et la distribution d’électricité d’Hydro-Québec. Les enjeux de sécurité physique et cybernétique seront également explorés.
« La réalisation de cette étude de faisabilité s’inscrit dans le cadre du programme Québec branché, dont l’objectif est de procurer, au meilleur coût possible, un accès Internet haute vitesse aux résidents en milieux ruraux. En travaillant en synergie avec les différentes parties, nous maximisons nos efforts afin d’offrir la solution la plus appropriée », a mentionné Dominique Anglade, ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation.
Notons que présentement, au Québec, 340 000 foyers seraient dépourvus d’accès à Internet ou disposeraient d’une connexion à faible débit.