n.d.l.r Cette première de la chronique est l’œuvre de Karine Limoges; les prochaines seront une collaboration entre plusieurs de nos journalistes.
L’électricité s’invite dans le secteur aéronautique
Dans l’optique de rapprocher la communauté des électriciens du secteur aérospatial, un atelier spécifique conjuguera les deux thèmes, à l’occasion du 8e Forum de la recherche du Consortium de recherche et d’innovation en aérospatiale du Québec (CRIAQ), qui se tiendra au Palais des Congrès de Montréal le 27 avril.
Une occasion en or de stimuler une collaboration en recherche entre les deux corps de métier sur le thème de l’aéronautique électrique. À bord d’un avion comme au sol, les systèmes et sous-systèmes pourraient bénéficier d’une foule d’applications nécessitant une électrification. Production et stockage d’électricité, gestion intelligente du réseau électrique, conversion de composantes à l’électricité ou de véhicules aéroportuaires à traction électrique, les équipements d’aéronef, le transport d’usagers ou de leurs bagages n’attendent que des idées avant-gardistes.
L’organisme Innovation en énergie électrique (InnovÉÉ) sera de la partie. Ses membres obtiennent d’ailleurs une remise de 50 % du prix d’entrée. (Pour s’inscrire, cliquer ici)
Intellinox Technologies révolutionne la restauration
Avec un potentiel d’économies de 70 % des couts de chauffage et de climatisation, le système pour hottes de restaurant ecoAZUR s’affiche comme la technologie de l’avenir pour l’industrie de la restauration au Québec. Son concepteur, Intellinox Technologies, promet un retour sur investissement après seulement deux ans grâce à des subventions accordées par Gaz Métro et Hydro-Québec.
Sa technologie novatrice (protégée par trois brevets) et son efficacité (dépassant jusqu’à trois fois les standards du marché) ont permis à ce produit, issu d’une petite entreprise québécoise de Québec, de se tailler une place de choix parmi le club sélect des multinationales ayant remporté le prix « Energy Star Emerging Technology », décerné par la U.S. Environnemental Protection Agency pour son système de contrôle de hottes à débit variable.
Sachant que 40 % de la consommation d’énergie des restaurants est dédiée à chauffer l’air qui entre dans la cuisine l’hiver, un contrôle strict de la compensation d’air permet d’économiser sur les couts d’énergie. La revue “La maîtrise de l’énergie” en parle dans son édition Automne 2015; pour consulter l’article, cliquer ici.
Le laser du futur pour contrôler la météo
Aligner les molécules dans l’atmosphère à l’aide d’un faisceau laser à l’échelle de temps des électrons pour contrôler les phénomènes météorologiques. C’est le défi que relève André Bandrauk, professeur et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en chimie computationnelle et photonique moléculaire, à l’Université de Sherbrooke.
En créant des courants électriques, par exemple pour que frappe la foudre, le laser arrache des électrons, dont les molécules autrement se promèneraient librement dans l’atmosphère. Selon l’application qu’en fait le professeur Bandrauk et son équipe, en haussant l’intensité d’un champ laser, on peut orienter les molécules et les électrons empruntent la direction voulue. D’autres scientifiques ont mené des recherches similaires au fil des dernières années, notamment au Centre de recherche du Canada en science du laser ultrarapide et intense de l’Université Laval.
À l’Université de Sherbrooke, le superordinateur Mammouth, doté de 40 000 cœurs, permet d’étudier comment se comportent les électrons en sculptant des impulsions laser avec des équations complexes.
(Pour un aperçu du fonctionnement de ces lasers ultrarapides, cliquer ici)
Occasions d’affaires dans l’énergie éolienne
Des solutions d’efficacité énergétique et d’énergie renouvelable pour le remplacement de centrales nucléaires ontariennes ont été évoquées, l’automne dernier à Toronto, lors du 31e Congrès de l’Association canadienne de l’énergie éolienne.
Orchestré par le TechnoCentre éolien et le Créneau d’excellence en éolien, l’évènement a réuni les acteurs de l’industrie, dont dix entreprises québécoises, dans le cadre de cette mission économique commerciale, lieu de 120 rencontres d’affaires. Au cours d’un panel Ontario-Québec sur l’énergie éolienne, d’autres idées, telles le développement d’une flotte plus importante de véhicules électriques et davantage de recours à des sources d’énergie renouvelable pour générer de la chaleur, ont été mises de l’avant.
« Les panélistes ont aussi exprimé le souhait que le Canada devienne un leader dans le secteur énergétique en rappelant que l’énergie éolienne représente la source d’énergie la moins dispendieuse dans plusieurs endroits du monde, d’où l’importance de poursuivre la mise en service de parcs éoliens pour remplacer les énergies fossiles », a conclu Dave Lavoie, directeur du Créneau d’excellence Éolien.
Filière éolienne : Le Québec en mission en Alberta
La province de l’Alberta, prête d’ici la fin 2016 à lancer un « encan » de crédits de carbone pour la construction d’un minimum de 300 MW d’énergies renouvelables, a accueilli une délégation de 26 entreprises québécoises, dont huit membres du Créneau éolien, à Edmonton et Calgary au début février, lors d’une mission organisée par le gouvernement du Québec.
Désormais sous la bannière du Nouveau Parti Démocratique (NPD), la province des sables bitumineux a pris l’engagement de remplacer toutes ses centrales au charbon et d’atteindre la cible pour se convertir à 30 % à des sources d’électricité renouvelable d’ici 2030. « Le désir de la province d’aller de l’avant avec davantage d’énergie éolienne est très encourageant pour nous et je crois qu’il est important d’y établir dès maintenant des contacts », estime Steven Fugère, vice-président du développement de l’entreprise Vent de l’Est, de Maria, en Gaspésie.
Les entreprises de la filière éolienne ont eu le loisir de constater que le marché de l’Alberta dispose d’un modèle plus accessible que celui de l’Ontario. « L’Alberta prévoit 4 200 MW d’énergie renouvelable et elle est très ouverte à des fournisseurs en provenance d’autres provinces. Nos discussions avec les directeurs des grands propriétaires (d’entreprises manufacturières) vont dans le même sens et nous laissent croire qu’il s’agit d’un marché avec de belles possibilités pour notre entreprise », se réjouit quant à lui Martin Boulay, président-directeur général du Groupe Ohméga, aussi établi en Gaspésie, à Gaspé.
Virage vert avec Desjardins pour les entreprises
Allié de l’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie (AQMÉ) depuis deux ans, le Mouvement Desjardins a misé gros sur sa campagne publicitaire mettant en vedette son prêt écoénergétique, né en 2009.
Le produit s’adresse aux entreprises commerciales, industrielles et agricoles qui souhaitent réaliser un projet d’efficacité énergétique d’un minimum de 100 000 $. Le financement – offert à 100 % et dont l’amortissement peut s’étirer jusqu’à sept ans avec possibilité de moratoire pendant la durée des travaux – sert à moderniser les équipements ou bâtiments d’une entreprise.
La campagne publicitaire bat son plein à la télévision afin de séduire par son image verte et écoresponsable les entreprises désirant atténuer leur empreinte écologique, diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre par le biais d’une meilleure efficacité énergétique. Le prêt permet également de mettre la main sur une remise annuelle de crédits de carbone.
Le nouveau fournisseur officiel de formations sur mesure en transport électrique a dévoilé récemment son logo, le fruit d’une collaboration entre les graphistes du Cégep de Rivière-du-Loup et ceux du Cégep de Saint-Jérôme. Moderne, racé, lignes pures, il exprime très bien ce qu’est le consortium de formation.