Le futur centre d’affaires de ABB (ASEA, Brown, Boveri) à Montréal a fait parler beaucoup de lui à Davos, lors du Forum économique annuel, notamment par l’émission d’un communiqué de presse du ministère de l’Innovation, Sciences et Développement économique Canada faisant connaitre ce projet des médias d’information à la grandeur du Canada. Les nouvelles installations de Montréal accueilleront entre autres le Centre nord-américain d’excellence en mobilité électrique, dont les activités porteront principalement sur la mise au point de solutions de gestion énergétique pour le fonctionnement d’autobus et de trains électriques.
Lors de cette rencontre entre les ministres Bains, Champagne et le premier ministre Couillard, le président et chef de la direction d’ABB, Ulrich Spiesshofer, a mentionné : « ABB se définit comme un pionnier et un chef de file dans le domaine des technologies. Nous aidons nos clients à tirer le maximum de la numérisation, de la révolution énergétique et de la quatrième révolution industrielle. Les universités canadiennes et l’écosystème qui les entoure sont exceptionnels, ce qui donne au pays tous les atouts nécessaires pour y effectuer de la recherche-développement menant à la conception de plateformes technologiques mondiales. Il y a des possibilités immenses de rendre les systèmes de transport plus intelligents et plus écologiques. Chez ABB, nous voulons faire avancer le monde sans consommer les ressources de la Terre. »
L’ouverture de l’administration centrale ABB à Montréal est prévue pour le 24 mai 2017, en présence de M. Ulrich Spiesshofer. Ce projet aura pour résultat de maintenir 700 emplois et permettra à ABB de regrouper sous un même toit ses activités de recherche-développement, de fabrication, d’assemblage et d’essai de produits. Le projet a demandé un investissement de 90 M$.
Le ministre Bains et M. Spiesshofer ont profité de leur rencontre pour discuter de la perspective pour ABB de réaliser d’autres investissements, notamment pour de la recherche-développement dans les domaines de l’Internet des objets, de la robotique et de l’automatisation de la transformation des aliments. Le ministre a précisé qu’il désirait poursuivre la collaboration avec ABB afin de générer d’autres possibilités d’investissements, ce qui se traduirait par un environnement stimulant davantage l’innovation, et, par conséquent, la création d’emplois pour les Canadiens.
Nathalie Pilon est la présidente de ABB pour le Canada. Elle est au cœur de ce développement de ABB à Montréal.
Pour sa part, le ministre Bains a mentionné : « Au moment d’investir, les entreprises internationales choisissent les économies les plus novatrices, là où il y a les personnes les plus créatives faisant preuve d’un esprit entrepreneurial marqué et pouvant transformer des idées en solutions. La décision d’ABB de faire du Canada son point d’ancrage en Amérique du Nord démontre bien la confiance de l’entreprise à l’égard de la main-d’œuvre canadienne hautement qualifiée et reconnue pour son talent et son expertise. Tirant parti de cet investissement, les Canadiens développeront la prochaine génération de systèmes industriels, ce qui leur permettra d’acquérir les compétences dont ils ont besoin pour occuper les emplois de demain. »
La multinationale suisse ABB est très présente au Canada, avec un chiffre d’affaires annuel de deux milliards de dollars et employant plus de 4 500 travailleurs dans 50 établissements d’un océan à l’autre.
Photo principale : De g. à dr, le ministre canadien de l’Innovation, Science et développement économique Navdeep Bains, le ministre canadien pour le développement international François-Philippe Champagne, le président et chef de la direction de ABB international Ulrich Spiesshofer et le premier ministre du Québec Philippe Couillard, lors de leur rencontre au Forum économique annuel de Davos, en Suisse.