293 millions de plus pour le Fonds d’électrification et de changements climatiques
Quatre autobus Letenda aux États-Unis
Un centre du camion électrique indépendant à Montréal
L’usine de batteries de Lion avance
Ford équipera certains de ses VÉ de batteries LFP
L’hydrogène vert pour les véhicules lourds, oui, mais aussi pour la production de fer à réduction directe
293 millions de plus pour le Fonds d’électrification et de changements climatiques
C’est le résultat de la 32e vente aux enchères d’unités d’émission de gaz à effet de serre (GES) tenue le 17 aout dernier conjointement avec le California Air Resources Board (CARB). Le Fonds finance les mesures du Plan pour une économie verte 2030.
Jusqu’à présent, le marché du carbone a généré des revenus de plus de 6,4 milliards de dollars pour le Québec, dont la totalité sert à soutenir les entreprises, les municipalités, les institutions ainsi que les citoyennes et citoyens du Québec dans leur transition vers un monde plus sobre en carbone.
Le Québec a adopté une cible de réduction de ses émissions de GES de 37,5 % sous le niveau de 1990 pour 2030. Comme il l’a annoncé dans le Plan pour une économie verte 2030, le gouvernement entend prendre un engagement à plus long terme, dans le but d’atteindre la carboneutralité à l’horizon 2050.
La prochaine vente aux enchères aura lieu le mercredi 16 novembre prochain.
Quatre autobus Letenda aux États-Unis
Le Vermont Agency of Transportation accorde à la québécoise Letenda un contrat pour quatre autobus Electrip, un autobus 100 % électrique de 30 pieds (9 mètres). Il s’agit pour Letenda de sa première commande d’autobus électriques à ce jour aux États‑Unis.
L’efficacité énergétique qualifiée de supérieure de l’Electrip lui permet d’assurer d’excellentes performances en conditions hivernales, ce qui a contribué à la sélection de Letenda. Électricité Plus a publié un texte sur Letenda lors de l’annonce de test réel à Saguenay.
Un centre du camion électrique indépendant à Montréal
ProEV, une entreprise fondée au Québec, division de la société américaine Electrical Components International (ECI), a inauguré le plus grand site d’électrification dédié à l’ingénierie et à la fabrication de véhicules électriques commerciaux et industriels en Amérique du Nord; à moyen terme, 250 personnes y travailleront. Parmi les professionnels recherchés, on compte des techniciens de fabrication, des ingénieurs, des gestionnaires de projets et surtout des développeurs, permettant de mettre sur pied l’expertise au sein de l’établissement.
L’inauguration de ce nouveau site sur le chemin de la Côte-de-Liesse, à Montréal, est jumelée à l’annonce d’un investissement de 10 millions de dollars sur cinq ans qui permettra de soutenir des installations de la plus haute qualité dans un bâtiment complètement remis à neuf. Celui-ci comptera d’ailleurs un département d’innovation afin d’optimiser les processus manufacturiers et augmenter l’impact des technologies existantes.
De de gauche à droite :
- Catherine Dela Cruz, Responsable des Partenariats Stratégiques Mondiaux et Marketing
- Syd Knecht, Fondateur de Promark Électronique
- Jarred Knecht, Président de Promark Électronique et ProEV, une Division de Electrical Components International
- Brandon Knecht, Vice-Président de Promark Électronique et ProEV
- Robert Knecht, Vice-Président – Ventes de Promark Électronique et ProEV
- Mike Balsei, (CEO) PDG de Electrical Components International
- Mylene Astier,(CSTO) Directrice de la Stratégie et de la Transformation de Electrical Components International
- Alex Dedominicis (CFO) Directeur Financier de Electrical Components International
- John Gilbert, Vice-président du développement corporatif et des fusions et acquisitions de Electrical Components International
Ce nouveau centre renforce le caractère du Grand Montréal comme pôle majeur en Amérique du Nord pour l’électrification des transports, particulièrement en ce qui a trait aux véhicules commerciaux et industriels. Au service des constructeurs de grandes marques, ProEV démontre que la chaine d’approvisionnement est également à la source d’innovations. Les fabricants d’équipement d’origine peuvent compter sur l’expertise montréalaise pour la construction de leurs véhicules électriques commerciaux et industriels.
Dans le cadre de son implantation au Québec, ProEV a bénéficié du soutien et des conseils d’organismes de développement économique, tel que Montréal International et Investissement Québec International.
Photos : gracieuseté
L’usine de batteries de Lion avance
Avec la chute dramatique de la valeur des actions de Lion Électrique, plusieurs se posent la question à savoir si l’usine de batteries annoncée à Mirabel sera éventuellement construite. Cette photo montre l’avancement des travaux de l’intérieur de la bâtisse. Selon la direction de l’entreprise, les prototypes de packs batteries sont présentement en tests et certification, la production des ensembles de batteries à Mirabel vont avoir lieu d’ici la fin de l’année.
Électricité Plus a publié un long article lors de l’annonce de la construction du complexe à Mirabel. Cette annonce a eu lieu en juin 2021 et déjà on prévoit sa mise en opération d’ici 90 jours.
Ford équipera certains de ses VÉ de batteries LFP
Moins chères et rechargeables à 100%, les batteries LFP (lithium-fer-phosphate) ne requièrent pas de nickel ni de cobalt. La Mustang Mach-E en sera équipée en 2023, le Ford F-150 Lightning en 2024, alors que l’entreprise n’a pas encore annoncé quand le fourgon Transit en serait équipé. Près d’un demi-million de Mustang Mach-E et de camionnettes F-150 Lightning constituent la cible de Ford pour 2023.
L’hydrogène vert pour les véhicules lourds, oui, mais aussi pour la production de fer à réduction directe
ArcelorMittal a testé avec succès l’utilisation d’hydrogène vert dans la production de fer à réduction directe à son usine de Contrecœur, entre Repentigny et Sorel, en Montérégie. Remplacer le gaz naturel par de l’hydrogène vert contribuera à la décarbonation du Québec puisque le procédé de réduction du minerai de fer contribue à lui seul à plus de 75 % des émissions globales de CO2 d’ArcelorMittal. Bonne nouvelle pour de nombreuses autres entreprises de transformation des métaux et pour ceux et celles qui souhaitent voir Hydro-Québec vendre davantage d’électricité pour le plus grand bien des finances publiques, donc pour peut-être permettre que les services publics aient d’autres sources de financement que les impôts et taxes diverses.