Le 7e congrès annuel de la maintenance industrielle a connu un autre succès à Saint-Hyacinthe, les 29 et 30 octobre, en regroupant les principaux décideurs des grandes industries et grands employeurs du Québec. Le congrès était précédé d’une journée consacrée à l’Industrie 4.0 et suivi de visites industrielles. Quatre journées d’immersion au cœur de l’innovation et des pratiques les plus efficaces en matière de maintenance industrielle.
La journée consacrée à l’industrie 4.0 était sous la présidence d’honneur de François Gingras, directeur du secteur Équipements industriels et productivité au Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), qui a ouvert la journée. Au programme, des trucs et informations pour faire passer une usine à l’Industrie 4.0 ainsi que des témoignages, notamment celui d’APN, une usine qui conçoit et fabrique des pièces complexes pour le secteur aéronautique. Autre cas concret, celui d’Avior, un fabricant de structures légères et d’assemblages mécaniques complexes pour l’industrie aérospatiale. Toutes ces informations ont pour but d’aider les manufacturiers à augmenter leur compétitivité et à pallier la pénurie de main-d’œuvre.
Lors de la première journée du congrès sur la maintenance industrielle, le président d’honneur Roger Coulombe, un partenaire de la première heure des congrès Maintenance Québec, a ouvert la série de conférences. Il animait une séance de « Benchmarking » en format réseautage rapide sur les défis de l’heure liés à la maintenance et à la fiabilité. Les autres conférences touchaient divers aspects d’efficacité et de méthodes de mesure en matière de maintenance. La journée s’est conclue par un panel de discussion sur l’art de choisir le bon consultant pour accompagner les gestionnaires dans leurs processus d’amélioration.
La deuxième journée du congrès fut consacrée à des ateliers permettant aux participants de discuter avec leurs pairs des différents sujets traités pendant la première journée, en particulier des façons de réimplanter la maintenance préventive en usine et de sortir du mode de maintenance réactive.
L’évènement s’est terminé avec deux visites industrielles, celle de la centrale de Beauharnois d’Hydro-Québec et celle de la station d’épuration Jean-R. Marcotte de la Ville de Montréal.
D’autre part, un sommet d’une journée sur la maintenance en électricité est en préparation à l’intention des constructeurs-propriétaires en électricité et des entrepreneurs électriciens oeuvrant en maintenance. Organisé par l’Institut Électricité Plus, le sommet aura lieu le 30 avril prochain, à Montréal. Plus de détails seront publiés dans les prochaines éditions du magazine.