Le désert d’Atacama au Chili, le plus aride du monde, accueillera en son sol les 250 000 panneaux solaires qui constitueront la future gigantesque centrale photovoltaïque ainsi qu’un parc éolien visant à alimenter le tout premier métro du monde à rouler majoritairement sur les énergies vertes, à Santiago, qui compte plus de cinq millions d’habitants, en plus de ses banlieues. Les travaux ont été inaugurés par la présidente du Chili, Michelle Bachelet.
Compagnie pétrolière et gazière internationale, le groupe français Total, et sa filiale de l’énergie solaire Sunpower, ont conclu une entente avec le gouvernement du Chili pour la construction de la centrale solaire El Pelìcano. L’investissement se chiffre à près d’un demi-milliard de dollars. La signature du contrat de fourniture d’électricité destiné au métro de Santiago, la capitale du Chili, a été annoncée à la fin mai par la présidente Michelle Bachelet.
D’une capacité de production de 100 mégawatts, la centrale entrera en fonction d’ici la fin 2017. D’autre part, le parc éolien, érigé par le consortium brésilien Latin American Power, aura une capacité de production de 185 mégawatts. Les deux constituantes suffiront à 60 % des besoins en électricité du métro, selon le site spécialisé en initiatives environnementales Novae. L’autre 40 % sera assumé par Chilectra, compagnie nationale d’électricité, qui fabrique son énergie à partir d’hydroélectricité, de charbon et de gaz naturel.
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Le métro transportera ses 2,5 millions d’usagers quotidiens de façon 100 % verte dès 2018. En tirant son énergie du solaire et de l’éolien, le métro de Santiago émettra 130 000 tonnes en moins de gaz à effet de serre, se rapprochant des ambitions du Chili de réduire de 30 % ses émissions de CO² d’ici 2030. De plus, cela contribuera à la cible gouvernementale de générer 70 % de son électricité, d’ici 2050, à partir de sources renouvelables.