À lire dans cette chronique
Boralex achète son partenaire du Royaume-Uni, Infinergy
Innergex complète la transaction avec Aela et devient le principal producteur d’ÉR au Chili
Énergies renouvelables au Nunavik : partenariat de recherche Énergie Tarquti, Hydro-Québec et Nergica
De l’éolien au Saguenay-Lac-St-Jean ?
Boralex construirait 80 éoliennes pour la MRC d’Arthabaska
Boralex achète son partenaire du Royaume-Uni, Infinergy
La transaction inclut son portefeuille de projets en développement, sa participation de 50 % dans la co-entreprise établie en 2017 avec Boralex, ainsi que l’intégration de l’équipe d’Infinergy dans Boralex, soit neuf employés répartis dans deux bureaux au Royaume-Uni.
Par cette acquisition, Boralex étend sa présence européenne dans des marchés à fort potentiel. Il est en effet prévu dans sa planification stratégique de doubler sa puissance installée dans le monde d’ici 2025 pour atteindre 4,4 GW, et de la doubler à nouveau entre 2025 et 2030.
Innergex complète la transaction avec Aela et devient le principal producteur d’ÉR au Chili
L’augmentation de la présence d’Innergex au Chili, fait d’Innergex l’un des plus importants producteurs d’énergie exclusivement renouvelable (ÉR) du pays. La transaction initiée en février 2022 ajoute trois parcs éoliens totalisant 332 MW au portefeuille déjà bien garni d’Innergex au Chili, ce qui plus que double ses actifs qui comprennent aussi de l’hydroélectricité et de l’énergie solaire.
Énergies renouvelables au Nunavik : partenariat de recherche Énergie Tarquti, Hydro-Québec et Nergica
La course à l’élimination des centrales au diesel prend un élan important dans le Nunavik grâce à ce partenariat de recherche collaboratif d’une durée de trois ans qui conduira à l’adoption puis à la mise sur pied de solutions acceptables par toutes les parties impliquées. Le cout du projet est d’un million de dollars, et vise à optimiser l’intégration des énergies renouvelables dans les réseaux autonomes du Nunavik.
Nergica a déjà procédé à diverses expériences en territoire froid, ce qui permettra d’arriver quand même rapidement à des projets réalisables. En fait, l’énergie éolienne sera fort probablement l’élément clé, appuyée par le solaire, puis probablement que la géothermie sera de la partie. Force est de constater aussi qu’il faudra certainement doter les réseaux autonomes du Nunavik de batteries pour le stockage d’électricité puisque le solaire et l’éolien font face à l’intermittence des sources de production et que la géothermie servira d’abord et avant tout au chauffage. Heureusement, Evlo, la filiale d’Hydro-Québec, fabrique de telles batteries.
Tarquti est une entreprise appartenant au Nunavik qui réalise des projets d’énergie propre adaptés aux besoins et aux intérêts des communautés de la région.
Hydro-Québec exploite une vingtaine de centrales thermiques afin d’alimenter en électricité les collectivités trop éloignées pour être raccordées au réseau principal. Si ces centrales représentent une infime partie de la production d’Hydro-Québec (moins de 1 %), elles sont responsables d’environ 43 % de ses émissions de gaz à effet de serre.
Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) contribue financièrement à ce projet de recherche.
De l’éolien au Saguenay-Lac-St-Jean ?
La communauté de Mashteuiatsh et les MRC du Domaine-du-Roy et Maria-Chapdelaine vont travailler de concert pour développer des projets d’énergie éolienne. Le journal L’Étoile du Lac a publié un excellent article sur le sujet.
Sur la photo : Gilbert Dominique, Luc Simard et Yanick Baillargeon qui ont profité de la tenue du Cercle économique des Premières Nations pour annoncer la volonté de développer des projets d’énergie éolienne sur le territoire.
Boralex construirait 80 éoliennes pour la MRC d’Arthabaska
La publication Mon Victo annonçait à la fin-juin que Boralex, de Kingsey Falls, serait éventuellement l’entreprise partenaire de la MRC d’Arthabaska pour construire ces éoliennes, et fort probablement les exploiter, le tout installé dans cinq municipalités. Kingsey Falls est une voisine, à une trentaine de kilomètres, de Victoriaville. Lire l’article de Mon Victo.