L’interconnexion de dispositifs (capteurs, relais, équipements électriques ou électroniques, appareils de mesurage) contribue à l’évolution de la filière électrique, comme à nombre d’autres secteurs d’activités, soulève le site spécialisé Filière 3e. L’Internet des objets (IdO) devient un levier à l’émergence de nouvelles technologies et d’acteurs issus d’entreprises en démarrage qui collaborent avec de grandes entreprises en électricité, mais pose également un enjeu de stockage et de traitement des données – et par extension de sécurité.
Les objets connectés passeront de 8,3 milliards en 2017 à 20,5 milliards en 2020, prédit Gartner, société de conseil et de recherches technologiques aux États-Unis, un marché susceptible d’équivaloir à 15,2 G$ d’euros en France, en 2020 (environ 24G $ CAN). Déjà 67 % des entreprises françaises de 200 employés et plus ont implanté, en 2017, une solution connectée de capteurs, d’équipements de mesure ou de sécurité, de contrôle et de supervision à distance, de robotique, de commande numérique, d’assistance au dépannage, de maintenance prédictive ou de gestion des stocks. L’adoption de l’IdO est tout aussi impressionnante au Canada.
Entre la domotique résidentielle et les équipements industriels, le secteur de l’électricité offre déjà plusieurs dispositifs qui utilisent l’IdO. Dans son reportage, Filière 3e expose les initiatives de groupes industriels du milieu de l’électricité ayant sauté à pieds joints dans la talle des objets connectés, dont Legrand, Delta Dore, Hager et Schneider Electric, qui ont investi dans les systèmes et bâtiments connectés.
(Pour consulter l’article complet, cliquer ici)