L’Institut du véhicule innovant a cinq ans
Après cinq ans et 300 projets, l’Institut du véhicule innovant (IVI) a prouvé son utilité dans le développement des technologies véhiculaires axées sur l’efficacité énergétique, la réduction des GES et la valorisation des sources d’énergies renouvelables.
Depuis sa fondation, l’organisme a travaillé avec plus de 120 clients et partenaires sur des projets plus novateurs les uns que les autres. Et plus d’une quinzaine d’ingénieurs et de professionnels se sont ajoutés à l’équipe.
Parmi les projets de l’IVI, le robot agricole électrique et autonome réalisé avec Elmec sera mis à l’essai prochainement dans un champ afin d’expérimenter le système de navigation et la conception, en collaboration avec Madvac-Exprolink, de la première voiturette-aspirateur 100 % électrique en Amérique du Nord. L’IVI a aussi développé une expertise en véhicule connecté.
En novembre dernier, le ministère de l’Économie et de l’Innovation a octroyé plus de 12 millions de dollars au Cégep de Saint-Jérôme pour la construction d’un nouveau bâtiment. Ce déménagement permettra de rassembler sous le même toit une plus grande équipe œuvrant principalement à l’électrification et à l’automatisation des transports, ce qui fera de l’Institut un centre de recherche unique au Canada.
Une application mobile pour les propriétaires de VÉ
Le Circuit électrique lance une application mobile repensée pour aider les propriétaires de véhicules électriques à trouver, identifier et activer à distance les bornes de recharge publiques de son réseau, le plus important au Québec.
Les utilisateurs pourront également consulter l’historique de leurs recharges, effectuer le suivi de la recharge ou ajouter automatiquement des fonds à leur carte Circuit électrique. L’interface de la carte géographique a été simplifiée pour mieux repérer les quelque 2500 bornes publiques du Circuit électrique, ainsi que celles des réseaux partenaires affiliés.
L’application permet dorénavant de personnaliser son profil en fonction de son véhicule, bonifiant ainsi l’expérience client. On a aussi facilité l’envoi de commentaires à propos d’une borne ou d’un emplacement ainsi que la personnalisation des notifications.
L’application est offerte gratuitement en téléchargement pour les appareils mobiles Apple et Android.
Volvo dévoile le prix de sa Polestar 2
La Polestar 2, premier modèle de série 100 % électrique de la marque de véhicules électriques de Volvo vendu au Canada, sera offerte à partir de 69 900 $, sans tenir compte des frais de transport et de préparation.
La berline à cinq places à hayon sera ainsi plus chère que sa concurrente, la Tesla Model 3 à deux moteurs de série qui se détaille à 66 610 $ (sans frais de transport).
La Polestar 2 utilise la plateforme compacte modulaire CMA de Volvo. Elle dispose de deux moteurs électriques de 150 kilowatts, un sur l’essieu avant, l’autre, à l’arrière, créant un rouage intégral et une puissance totale de 408 chevaux qui lui permet d’accélérer de 0 à 100 km/h en 4,7 secondes. Sa batterie de 78 kWh devrait lui assurer une autonomie d’environ 440 kilomètres.
La berline est déjà en vente sur le site polestar.com. Des salles d’exposition Polestar Spaces ouvriront bientôt à Montréal, Toronto et Vancouver. Les premiers exemplaires seront livrés à la fin de l’été aux acheteurs qui en avaient réservé une.
Volkswagen investit massivement dans l’électrique en Chine
Volkswagen va investir plus de 3 milliards de dollars canadiens en Chine dans l’entreprise de véhicules JAC et dans le fabricant de batteries Gotion High-Tech.
L’entreprise allemande voit grand dans ce pays, qui absorbe près de 40 % de ses ventes: elle prévoit d’y vendre 1,5 million de véhicules à énergie nouvelle en 2025.
Pékin espère pour sa part faire passer un quart du marché automobile national à l’électrique ou aux moteurs hybrides d’ici 2025. Pour soutenir la transition, le gouvernement accorde une exemption des taxes à l’achat de véhicules électriques.
Volkswagen est, après son concurrent américain Tesla, l’un des premiers groupes mondiaux à profiter d’une nouvelle législation chinoise. Depuis 2018, les constructeurs étrangers ne sont plus tenus de s’allier avec une entreprise locale pour produire des véhicules électriques ou hybrides.
Tesla a ainsi investi des milliards de dollars dans une usine géante qui a commencé en début d’année à produire des véhicules à Shanghai, sa première installation en dehors des États-Unis.
Volkswagen avait annoncé en avril 2019 un accord avec le groupe chinois Ganfeng pour se fournir sur dix ans en lithium, composant fondamental pour les batteries de ses futures voitures électriques. L’entreprise veut vendre 26 millions de voitures électriques et 6 millions de voitures hybrides dans le monde d’ici 2029.
Lincoln n’utilisera pas la plateforme électrique Rivian
Lincoln aurait informé les concessionnaires que son premier modèle tout électrique ne sera pas basé sur une plateforme électrique de type « planche à roulettes » développée par le jeune constructeur Rivian, comme cela avait été annoncé il y a trois mois.
La marque de luxe de Ford attribue ce changement d’orientation à la crise du coronavirus qui affecte les états financiers des constructeurs. Lincoln précise cependant que le partenariat entre Rivian et Ford n’est pas touché par cette décision et qu’il prévoit toujours d’offrir un modèle électrique. Ford avait annoncé il y a un peu plus d’un an un investissement de 500 millions de dollars US dans Rivian pour assurer la conception de camionnettes et VUS électriques.
Lincoln n’a pas donné de détails concernant son éventuel nouveau véhicule électrique ni le moment où il sera présenté. Il pourrait bénéficier de la plateforme du Mustang Mach-E, ou de la future structure électrique de la camionnette F-150.
À l’origine, Lincoln souhaitait lancer ce modèle en 2022.
Cinq Volvo électriques d’ici cinq ans
Le premier des cinq véhicules 100 % électrique que lancera Volvo au cours des cinq prochaines années arrivera au Canada à la fin de 2020.
La XC40 Recharge P8 est construite sur une plateforme CMA commune à d’autres produits du Groupe Geely. L’utilitaire compact à quatre roues motrices est muni d’une batterie au lithium-ion de 78 kWh qui lui assure une autonomie d’environ 400 kilomètres. Ses deux moteurs électriques de 150 kW (un pour le train avant et un pour le train arrière) lui livreront une puissance nette de 408 ch et 486 lb-pi de couple. La voiture peut ainsi passer de 0 à 100 km/h en 4,9 secondes. De plus, il sera possible de recharger sa batterie à 80 % de sa capacité en 40 minutes en utilisant une borne de recharge à haut débit.
Mesurer l’effet de la température sur les batteries
Les températures extrêmes réduisent la performance de la batterie des véhicules électriques, mais cette dégradation n’est pas la même d’un modèle à un autre. Devant ce constat, Geotab a mis au point un outil pour comparer la dégradation des batteries des véhicules électriques.
L’outil interactif a été développé sur la base d’une analyse de 6300 véhicules électriques de flottes et de particuliers. Il montre comment les gammes de véhicules électriques individuels fonctionnent à différentes températures. Après avoir sélectionné un modèle de véhicule, une année et la taille de la batterie, les utilisateurs peuvent mesurer les performances de chacun des VE suivis à certaines températures.
Comme le démontre l’outil, malgré un arc de température constant, le niveau de perte varie assez largement. Les 10 % des véhicules les plus performants conservaient 32 % d’autonomie de plus que la moyenne, et deux fois plus que ceux des 10 % les moins performants.
Deux millions de kilomètres avec une batterie
La société chinoise Contemporary Amperex Technology (CATL) se dit prête à produire une batterie qui pourrait parcourir deux millions de kilomètres sur une période de 16 ans.
La société CATL ne dévoile pas à qui elle entend vendre ces batteries, mais elles auraient été développées en collaboration avec Tesla, selon un article de Reuters publié le mois dernier. Bloomberg rapporte que les voitures Tesla Model 3 produites à l’usine de Shanghai de la compagnie américaine devraient en être équipées.
Les batteries qu’on retrouve sur le marché en ce moment ont généralement une durée de vie allant de 60 000 à 150 000 kilomètres, sur une période de trois à huit ans. L’amélioration de leur durée de vie augmenterait la capacité de rentabilité l’achat d’un véhicule électrique.
La société CATL est la seule en ce moment à avancer une capacité possible de deux millions de kilomètres pour une batterie.