Subvention pour l’avancement de la recherche en intelligence artificielle
Le professeur en Science et Technologie de l’Université TÉLUQ, Belkacem Chikhaoui, a obtenu 90 000 $ du Programme de subventions à la découverte du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) pour un projet de développement d’algorithmes en intelligence artificielle.
Détenteur d’un doctorat en informatique, le professeur se spécialise en forage de données, apprentissage automatique, intelligence artificielle et traitement de données massives. Ses recherches visent à comprendre et prédire les comportements normaux et anormaux autant des individus que de la part d’objets. Ces algorithmes efficaces d’intelligence artificielle traitent des données massives et hétérogènes de différentes sources.
« Par le biais de ce processus, nous développerons de nouvelles méthodes efficaces d’analyse de données hétérogènes pour des applications réelles dans différents domaines, à savoir l’analyse des réseaux sociaux, la reconnaissance automatique des activités des personnes dans les habitats intelligents à des fin d’assistance, et la prédiction de l’état de santé des personnes en se basant sur les données physiologiques et comportementales », a-t-il résumé, dans un communiqué.
La vente de TM4 fait gonfler les profits d’Hydro-Québec
Vendue récemment à des intérêts américains, la filiale de motorisation électrique d’Hydro-Québec TM4 a fait gonfler de plus de 70 % les bénéfices de la société d’État, au deuxième trimestre, rapporte La Presse.
Les profits d’Hydro-Québec ont ainsi grimpé à 623 M$ entre avril et juin – soit 264 M$ de plus qu’à pareille période en 2017. Sans la vente de 55 % des actions de TM4 à Dana Incorporated offrant un gain de 277 M$ en juin, le bénéfice d’Hydro-Québec au deuxième trimestre aurait été inférieur à celui de l’année précédente.
« Ce partenariat entre Hydro-Québec et Dana permettra de renforcer les activités de TM4 au Québec et contribuera à l’atteinte de notre objectif de saisir les occasions de croissance hors Québec, que ce soit en augmentant nos exportations, en commercialisant nos innovations ou en nous associant avec des acteurs de premier plan dans les domaines de l’énergie propre et de la mobilité durable », a indiqué dans un communiqué Jean-Hugues Lafleur, vice-président exécutif et chef de la direction financière et du risque d’Hydro-Québec.
Pour les six premiers mois de 2018, le bénéfice net a atteint 2 267 M$ – soit 365 M$ de plus qu’à la même période en 2017. Cette bonne performance est attribuable à des températures près des normales à l’hiver 2017-2018 ainsi qu’à un volume record d’exportations nettes pour un premier semestre, de 18,7 TWh, ce qui a permis à Hydro-Québec Production de générer 17 M$ de plus pour dégager des revenus de 835 M$.
(Pour consulter l’article de La Presse, cliquer ici)
Surplus d’eau dans les barrages et réservoirs d’Hydro-Québec
Les crues printanières, la fonte des neiges abondantes et les surplus énergétiques ont contraint Hydro-Québec à déverser quotidiennement des quantités d’eau significatives, a rapporté Le Journal de Québec. Selon les estimations du quotidien, ces eaux excédentaires auraient pu produire quelque 700M$ d’électricité.
Cette approximation se base sur l’information selon laquelle Hydro-Québec aurait bientôt déversé l’équivalent de 10 TWh – soit un milliard de kWh – provenant des grands réservoirs et barrages, en tenant compte d’un prix de vente de l’électricité de sept cents du kilowattheure. Alors que le papier dépeint la société d’État comme étant une « mauvaise gestionnaire » de ses stocks d’eau, on peut plutôt songer au fait que la province reçoit et doit gérer plus d’eau qu’elle n’en a besoin.
L’arrivée de joueurs comme Nemaska Lithium, producteur d’hydroxyde de lithium et de son usine de transformation du lithium pour la fabrication de batteries de voitures électriques, ainsi que d’autres grands consommateurs d’énergie – dont les centres de données et entreprises en cryptomonnaies – donneront éventuellement l’occasion à Hydro-Québec d’écouler ses surplus énergétiques de façon lucrative.
(Pour consulter l’article du Journal de Québec, cliquer ici.)
1,8 M$ accordé à une usine-pilote de fabrication de panneaux solaires
L’entreprise HPQ Silicon Resources a décroché une subvention majeure de 1,8 M$ pour implanter une usine-pilote à Montréal, spécialisée dans la transformation du quartz en silicium métal pour la production de cellules photovoltaïques. Le projet représente un investissement évalué à 8,96 M$.
Cette aide financière, sous forme d’obligation non garantie convertible, lui a été accordée par le programme Créativité Québec du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation (MESI). Ce montant servira à finaliser l’installation de l’équipement pilote d’une capacité de 50 tonnes métriques permettant la fabrication de panneaux solaires photovoltaïques.
L’usine de transformation s’installe dans les ateliers de PyroGenesis Canada (PYR), avec qui HPQ Silicon Resources a signé une entente de partenariat pour élaborer une nouvelle méthode de fabrication de silicium métal de haute pureté. PYR assure la conception, la fabrication, l’assemblage et l’optimisation des paramètres d’opération de l’équipement pilote.
« Le Québec a toujours su se démarquer en matière d’énergies renouvelables, et le projet de HPQ Silicon Resources s’annonce des plus prometteurs à cet égard. Hautement innovant, le procédé expérimenté à l’usine pilote pourrait devenir une technologie de rupture dans l’industrie solaire », a indiqué Dominique Anglade, ministre du MESI.
Eureka s’illustre aux Prix Produits d’innovation du magazine Architectural SSL
Les luminaires Node, Prince et Sail d’Eureka ont chacun été couronné d’un prix Product Innovation (produit d’innovation) dans la catégorie Luminaires décoratifs et suspensions, prix décernés annuellement par le magazine américain Architectural SSL. Ces prix récompensent l’innovation dans le marché des luminaires à diodes électroluminescentes (DEL).
Le Node s’est distingué pour sa faculté de composer un motif de lumière original en utilisant des formes hexagonales feutrées, sa variété d’angles et de couleurs permettant de configurer un éclairage personnalisé. Le second produit primé, le Prince, insuffle une touche luxueuse alors que sa source lumineuse composée de 48 DEL haute performance diffuse un éclairage égal et sans éblouissement. Le troisième produit, Sail, qui a été développé avec la technologie de pointe OLED, un module hypermince inséré dans une structure contemporaine de métal plié, offrant une lumière naturelle et sans éblouissement a été sélectionné.
Avec cette nouvelle récolte aux prix Product Innovation, l’entreprise montréalaise de design d’éclairage Eureka a été récompensée pour 15 de ses produits, en cinq ans.
Autre Québécoise, l’entreprise Luminis a également été mise en lumière aux Prix Product Innovation raflant un prix dans la catégorie Aire/Extérieure pour son projecteur à DEL muni d’un bras pivotant Scopo ainsi que dans la catégorie Luminaire encastré – éclairage vers le bas pour son luminaire Oclus, offrant une résistance aux intempéries, un contrôle de l’intensité et permettant d’orienter le faisceau lumineux.
Enfin, Lumenpulse a été décorée d’un prix dans la catégorie Luminaires décoratifs et suspensions pour sa gamme de cylindres et dans la catégorie Sur rail pour son projecteur M3.
(Pour visionner tous les récipiendaires des prix d’Architectural SSL, cliquer ici)
Le luminaire Aramis AR170 défraie la manchette du Progress Report
L’Illuminating Engineering Society (IES) a sélectionné le luminaire Aramis AR170 pour paraître dans l’édition 2018 du Progress Report, publication annuelle consacrée aux contributions significatives dans le domaine de l’éclairage.
Le modèle Aramis AR170 représente un luminaire suspendu à DEL de haute puissance qui affiche un design épuré ainsi qu’un flux lumineux à haute intensité. Il convient à l’éclairage général d’espaces intérieurs, par exemple de centres d’achats, de commerces de détail, de centres de congrès, de centres sportifs ou encore de terminaux de transport.
« Avec le modèle Aramis AR170, nous avons poussé la technologie encore plus loin pour accéder à un niveau de qualité extraordinaire. C’est très valorisant de voir le produit reconnu comme tel et cela vient nous conforter dans notre engagement à innover continuellement dans le développement de produits », a réagi Nicolas Cohen, président de Luminis.
La gamme de produits Aramis assure un refroidissement par convection passive visant à prolonger sa durée de vie, optimiser son efficacité et produire un flux lumineux de 50 % plus puissant que ses prédécesseurs. Le modèle 170 offre 18 000 lumens à partir d’un cylindre d’un diamètre de six pouces.
Les produits qui figurent dans le Progress Report sont choisis par un comité d’experts responsable de repérer les développements majeurs dans l’art et la science de l’éclairage à travers le monde. Les critères d’évaluation incluent l’originalité, l’innovation et l’importance de la contribution dans le domaine de l’éclairage.