Électricité 100 % verte en Californie d’ici 2045
L’État de la Californie a légiféré en faveur de l’électricité propre, qu’elle s’engage à utiliser à 100 % d’ici 27 ans, en 2045. Ce coin de pays, reconnu pour ses initiatives vertes et son désir de transitionner vers les énergies propres, prévoit ainsi atteindre les cibles de l’Accord de Paris, a indiqué l’Agence France-Presse, dans un article relayé par TVA Nouvelles.
Plus précisément, 50 % de la production électrique de la Californie devra provenir de sources renouvelables – solaire, éolien, géothermie, hydroélectricité – d’ici 2025 et grimper à 60 % d’ici 2030. L’énergie électrique restante pourra être produite par d’autres types de production – nucléaire, centrales au gaz bénéficiant d’un système de récupération du CO² – qui ne rejettent pas de gaz à effet de serre. Dès 2045, le réseau électrique de l’état de la Côte Ouest devra afficher un « bilan carbone neutre ».
La loi a été adoptée par les élus californiens menés par le gouverneur démocrate Jerry Brown. L’Accord de Paris, signé par les grandes puissances mondiales en 2015, vise à limiter l’augmentation de la température sous la barre des 2 °C, comparativement à l’ère préindustrielle. En 2017, le président des États-Unis, Donald Trump, s’était officiellement retiré de l’Accord signé par son prédécesseur Barack Obama.
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Cette nouvelle mesure de l’administration californienne favorisant les énergies vertes s’ajoute à la nouvelle loi qui exigera l’installation de panneaux solaires sur ses nouvelles constructions résidentielles, dès 2020.
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Le relais routier du km 381 bientôt raccordé au réseau électrique
Le relais routier du km 381 de la route de la Baie-James a obtenu une aide financière de 1,2 M$ de Québec pour être raccordé au réseau électrique et ne plus dépendre des énergies fossiles. Au prix actuel du mazout livré au relais routier km 381 – d’environ 1,26 $ le litre –, c’est l’équivalent de près de 700 000 $ de moins par année qui quittera le Québec.
Les surplus d’électricité d’Hydro-Québec tant décriés par les alarmistes serviront ainsi à alimenter le relais du km 381. Ce projet d’investissement de la Société de développement de la Baie-James (SDBJ) est évalué à 3,5 M$. Il vise à convertir les groupes électrogènes au diésel par un raccordement au réseau électrique à partir du km 41. Les chaudières au mazout seront remplacées par des chaudières électriques.
Le raccordement et la conversion du chauffage à l’électricité permettront de réduire la consommation de diésel de 532 887 litres annuellement. Ceci, sans parler des près de 1 500 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre.
Notons que ce relais routier est le seul arrêt sur la route de la Baie-James qui fait 600 km. La contribution du gouvernement provient du Fonds vert et s’inscrit dans le Programme ÉcoPerformance, volet Implantation.
Un outil pour identifier les meilleurs sites d’énergies renouvelables
Alors que la Saskatchewan prévoit que 50 % de son électricité provienne de source renouvelable d’ici 2030, un nouvel outil en ligne permettra de faciliter la recherche de sites potentiels pour la construction de parcs éoliens ou solaires, a rapporté Radio-Canada.
Le World Wildlife Fund collabore avec l’Université de la Saskatchewan, le producteur et distributeur d’électricité SaskPower et la First Nations Power pour la mise au point de ce guide pratique qui aidera les entrepreneurs dans leur recherche d’un site propice à l’implantation de projets d’énergie renouvelable.
L’initiative vise à s’assurer que les projets cadrent avec les préoccupations environnementales et reçoivent l’acceptation sociale des communautés. Soulignons également que la société d’État SaskPower planche sur un plan pour ajouter 60 MW d’énergie solaire à son réseau d’ici cinq ans. Ainsi, elle entend fournir de 10 000 à 12 000 maisons en énergie solaire d’ici 2021, selon Radio-Canada.
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