Plutôt que faire produire sa marchandise en Chine ou tout autre pays émergent pour réduire ses couts, ou encore de licencier du personnel, l’entreprise de St-Bruno, sur la Rive-Sud de Montréal, a choisi d’investir 750 000 dollars pour automatiser et accroître la productivité de sa fabrication de plinthes. Cet investissement se traduira effectivement par une diminution des coûts de production et une meilleure compétitivité sur le marché. Depuis 2010, Stelpro augmente sa productivité en moyenne de 5% par année, à effectif humains égaux.
« Parmi les moyens utilisés pour demeurer concurrentiels, la robotisation et l’automatisation de nos procédés de fabrication occupent une place de plus en plus grande dans notre stratégie d’affaires. Notre usine tourne à plein régime, nous fabriquons annuellement plus de 800 000 unités à St-Bruno et l’amélioration de la productivité n’est pas une option mais bien une nécessité. La chute du dollar canadien est d’ailleurs une raison supplémentaire qui nous pousse à réagir rapidement afin de demeurer compétitifs et de conserver des marges acceptables », a déclaré François Séguin, Vice-président à l’exploitation. Cette chute du dollar facilitera également l’accessibilité à l’exportation.
Après avoir renforcé l’expertise de ses équipes par des programmes de formation tant pour les employés que les gestionnaires et investi dans l’amélioration continue de ses processus, le temps était venu pour Stelpro de se doter d’une machinerie plus performante, qui fait appel aux plus récentes technologies. Les nouveaux équipements sont déjà fonctionnels.
Outre la réduction des coûts de production, cet investissement aura des retombées positives également sur la santé et la sécurité des travailleurs, puisque certaines tâches répétitives, donc à risques, seront désormais automatisées.
« Nos employés sont la clé de notre succès et l’automatisation des procédés de fabrication n’est pas synonyme chez nous de suppression d’emplois. Bien au contraire ! Grâce aux économies dégagées par l’augmentation de la productivité, nous pourrons conserver les emplois actuels, puisque certains employés seront réaffectés à d’autres tâches au sein de l’usine. La robotisation risque même de créer, à moyen terme, des emplois plus spécialisés (ex. : programmeur, ingénieur automatisation, etc.) », a poursuivi François Séguin. Bien sûr, l’augmentation des exportations générera tôt ou tard la création d’autres nouveaux postes.