Bien que les constructeurs qui se sont lancés dans l’aventure de la conception de véhicule autonome ont réalisé d’importants progrès vers l’atteinte de leur objectif initial qui est d’enrayer totalement les accidents de la route, certaines lacunes restent à être corrigées s’ils veulent atteindre la perfection.
La désactivation du système de la conduite autonome, système composé généralement de capteurs, de sonars, de caméras et de technologies dernier cri qui permettent aux véhicules d’effectuer seuls certaines manœuvres, comme freiner en cas de danger, en est une de celles-là. En cas de désengagement du système, les dangers de la route ne seront plus perçus, augmentant du même coup les risques d’accident. Si Waymo fait belle figure avec une désactivation aux 8000 km, la situation est beaucoup moins rose pour BMW avec un déclenchement aux 1000 km et pour General Motors avec une interruption aux 90 km. Cependant, rien à voir avec la situation catastrophique de Mercedes-Benz avec une désactivation aux 2 km.
Pour sa part, l’entreprise Uber peine à maintenir le cap. Elle a même dû arrêter ses essais pendant un certain temps après qu’un de ses véhicules eut été impliqué dans un grave accident en Arizona. La ville de San Francisco les a même bannis de ses routes en décembre dernier.
Le constructeur californien Tesla, quant à lui, accumule les taches noires à son dossier depuis deux ans. En mars dernier, un de ses véhicules a été impliqué dans un accident mortel. Une première selon les affirmations de ses dirigeants en 210 millions de kilomètres. Cependant, en juillet 2016, on apprenait dans un article de Radio-Canada que les véhicules autonomes du constructeur américain avaient été impliqués dans trois accidents de la route en l’espace d’un an.
Les grandes zones de déformation sont des zones situées à l’avant et à l’arrière qui jouent le rôle d’amortisseur lors d’un impact. En absorbant la force de l’impact lors d’un accident, ces zones permettent de conserver intact l’habitacle du véhicule, zone dans laquelle se trouve le conducteur et les passagers. L’habitacle en aluminium et le positionnement de sa transmission électrique, située sous la cellule passager font de la Tesla Model S l’un des véhicules les plus sécuritaires (voir notre photo).
Pour consulter l’article de Radio-Canada, cliquer ici.