Soixante autres systèmes vendus par Développement Effenco
L’entreprise québécoise Développement Effenco Inc., œuvrant dans le domaine de l’électrification et de la connectivité des véhicules lourds, annonce l’ajout d’une soixantaine de systèmes hybrides à son carnet de commandes. Ces unités développées et construites à Montréal s’envoleront vers la France pour être installées sur des camions lourds vocationnels appartenant à la multinationale Derichebourg.
Selon David Arseneault, Président de l’entreprise, « nous savons que notre technologie [les supercondensateurs] permet de diminuer les GES tout en demeurant performants au quotidien et sur les marchés publics. Cette commande de Derichebourg témoigne de l’efficacité de nos systèmes sur le terrain … c’est majeur pour le développement de notre entreprise ».
Les supercondensateurs emmagasinent l’énergie et permettent d’électrifier le véhicule. Contrairement aux batteries de lithium, ils sont mieux adaptés aux camions lourds et sont reconnus pour leur robustesse, leur durée de vie élevée et leur résistance aux fluctuations de température.
Le CFP Wilbrod-Bherer diplôme une première cohorte
Le Centre de formation professionnel de Québec a produit ses premiers mécaniciens spécialisés en électromobilité. « Ce n’est un secret pour personne, le développement des véhicules électriques explose. L’expertise de ces mécaniciens sera d’une grande valeur dans les prochaines années » mentionne Patrick Boutin, enseignant en mécanique de véhicules électriques.
L’attestation d’études professionnelles en mécanique de véhicules électriques est destinée aux diplômé(e)s en mécanique automobile. Elle compte 645 heures de formation théorique et pratique séparée en 12 modules, donnée à raison de trois jours par semaine. Trois formateurs spécialisés accompagnent les élèves tout au long de leur parcours.
Ce sont 11 étudiants de la Capitale Nationale qui ont été diplômés, suite à la mise en place de la formation au début de janvier 2021. Pour la pratique pédagogique, le CFP Wilbrod-Bherer a aménagé un espace de 10 000 pieds carrés dans le parc industriel Duberger (tiré de la publication L’automobile).
Électrimat fait connaitre ses services
L’entreprise de distribution de produits d’éclairage et de matériel électrique Électrimat est de celles pour qui la crise sanitaire COVID aura été des plus profitables pour se réinventer. Elle présente son service de livraison de nuit et boite de dépôts de matériel, ainsi que sa flotte de véhicules de livraison. Peut-être un jour seront-ils des camions électriques ?
Plan d’action VÉ 2030 de Mobilité électrique Canada
Mobilité Électrique Canada (MÉC) a profité de la période de la COP 26 pour lancer son Plan d’action VÉ 2030 afin d’aider le Canada à atteindre ses objectifs climatiques pour 2030.
Au cours des 14 années entre 2005 et 2019, les émissions de GES du Canada n’ont diminué que de 1%, ce qui signifie qu’il ne nous reste que 9 ans pour diminuer nos émissions de GES d’un autre 39% à 44%. Le Plan d’Action VÉ 2030 est un projet phare de l’industrie développé par MÉC dont le but est d’assurer la réussite du Canada dans sa transition vers la mobilité électrique. Le Plan d’Action VÉ 2030 est composé de six piliers clés :
#1 – Adoption de VÉ légers par les consommateurs ;
#2 – Électrification des flottes de véhicules moyens, lourds et hors route ;
#3 – Plan national de déploiement des infrastructures de VÉ ;
#4 – Stratégie d’électrification des transports 2030 et règlementation des VÉ ;
#5 – Emplois et capacité de fabrication de VÉ au Canada ;
#6 – Leadership fédéral.
« Cet effort conjoint des membres de MÉC démontre clairement à quel point nous devons nous attaquer sérieusement à la crise climatique et comment nous pouvons aider le gouvernement canadien à atteindre et même dépasser ses objectifs en matière de climat et d’adoption des VÉ», a déclaré Daniel Breton, président et directeur général de MÉC.
Le Québec est sur le point de faire un pas important dans la mauvaise direction avec son projet de règlement sur le recyclage des batteries des véhicules électriques (VE)
Pour ceux qui n’ont pas suivi les subtilités de la règlementation québécoise sur le recyclage, le principal problème avec la proposition est que le gouvernement considère que les batteries ont une durée de vie de 10 ans et oblige les fabricants à récupérer une très grande partie de leurs batteries – atteignant finalement 90 pour cent – lorsqu’ils atteignent cet âge, même s’ils sont en bonne santé et qu’ils travaillent toujours bien.
Ce cri d’alarme est lancé par le Dr Jeff Dahn, chercheur sur les batteries lithium-ion à l’Université Dalhousie à Halifax, travaillant au développement d’une batterie de véhicules électriques d’un million de milles. Il est le récipiendaire 2017 de la médaille d’or Herzberg Canada du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG). Accéder à l’article publié par Electric Autonomy Canada.
(Information tirée du bulletin mensuel d’Electric Autonomy Canada de novembre 2021)
Défilé sans précédent mondial de VÉ à St-Hyacinthe
En collaboration avec Mobilité électrique Canada et Jour de la Terre Canada, un total de 733 voitures électriques s’est aligné sur l’avenue José-Maria-Rosell le 24 octobre pour la cinquième édition du Salon du véhicule électrique de Saint-Hyacinthe. Le rassemblement entièrement électrique a battu le précédent record Guinness établi au Danemark en 2016, qui comptait 402 voitures électriques.
L’information a été publiée par Electric Autonomy Canada dans son bulletin mensuel de novembre 2021
Bornes de recharge de véhicules électriques hors route de Taiga
Taiga, fabricant de véhicules électriques hors route, lance son réseau de recharge hors route de stations de recharge sur l’eau et sur terre pour dépasser les limites des sports motorisés. Ces bornes relieront les routes et les circuits de sentiers, et apparaitront dans les marinas et les voies navigables du Canada et des États-Unis.
L’entreprise québécoise s’est donné l’objectif de rendre accessibles 75 000 km de sentiers hors route et de voies navigables d’ici 2025. Des installations au lac Simcoe, en Ontario, permettant une recharge de niveau 2, et au lac Memphrémagog, au Québec, avec une recharge de niveau 2 et 3, ont été déployées. Par ailleurs, 1 100 sites additionnels sont ciblés pour l’électrification.
Fin des véhicules lourds aux carburants fossiles en 2040
Le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques Benoit Charette a profité de sa tribune à la COP26 pour annoncer que le gouvernement du Québec allait transformer son parc de véhicules à l’électricité, incluant les véhicules lourds, d’ici 2040. La transition s’effectuera au fur et à mesure que les véhicules actuels arriveront en fin de vie utile et qu’ils devront alors être alors remplacés. Il n’a cependant pas fait allusion au fait que certaines entreprises, dont Ecotuned/Girardin de Drummondville et Effenco de Montréal peuvent dès maintenant convertir les véhicules à énergie fossile en véhicules électriques. Les courses de camions comme celle où la photo fut prise feront bientôt partie du folklore.
Éteindre les feux de batterie de véhicules électriques
Puisqu’il y a des incendies de batteries de véhicules électriques, il allait de soi que des équipements spécialisés d’extinction soient développés. L’entreprise autrichienne Rosenbauer l’a fait. Les photos montrent la séquence : on glisse l’unité d’extinction sous la batterie et on déploie alors une buse qui perfore la batterie pour injecter de l’eau à une très forte pression afin de « noyer » les cellules. L’unité d’extinction est reliée à un camion-citerne de lutte contre les incendies qu’on tient à une distance d’une dizaine de mètres du véhicule à problème. Un premier pas intéressant pour les incendies débutant. Le camion-citerne doit aussi être équipé d’autres dispositifs pour prendre en charge l’opération, car il n’est pas dit que les pompiers soient alertés suffisamment d’avance ; il se peut bien que l’incendie soit avancé lorsque les pompiers arriveront sur place. Reste à savoir s’il y aurait lieu d’équiper les véhicules électriques d’un tel système… La recherche et le développement d’extinction d’incendie de véhicules électriques en est à ses débuts. Et il suffisait qu’une entreprise fasse les premiers pas pour que d’autres poussent les recherches davantage. À suivre.
Autre véhicule d’urgence électrique
De plus en plus de véhicules d’urgence emboitent le pas vers les véhicules électriques. Après les auto-patrouilles aux États-Unis et les ambulances au Québec, voilà que les pompiers ont de premiers véhicules électriques. C’est le cas des pompiers de Linz, en Autriche, qui bénéficient désormais d’un véhicule 100% électrique. Bien que ces véhicules parcourent peu de distance, quelque 12 000 km par an, on prévoit une économie d’environ 4,8 tonnes de CO2 par an. L’avancée des camions électriques au Québec, dont Effenco et Lion, il suffira de peu pour que les manufacturiers de camions autopompe, camions citerne et aéroportuaires adoptent aussi l’électricité en remplacement de carburant fossile. Aura-t-on un jour des camions de pompiers électriques qui se brancheront à une borne de recharge en continu pendant une opération de combat d’incendie ? Place au génie électrique !
Échange de batteries plutôt que recharge de batteries
Les stations d’échange de batteries Nio feront prochainement leur apparition dans 11 villes chinoises pour un essai d’envergure. Le pays le plus développé en matière de véhicules électriques veut établir la tendance qui permettrait un échange dans un temps égal à celui d’un plein d’essence. Pour y arriver on devra standardiser les batteries, ce qui pourrait bien se produire dans ce pays qui compte 20% des habitants de la terre. La publication Automobile propre a publié un texte intéressant à ce sujet.