Caisse de dépôt et placements : des millions investis dans l’énergie
Les investissements en énergie ont été nombreux de la part de la Caisse de dépôt et placements du Québec, le bas de laine des Québécois, en 2017. La Caisse a placé sa confiance dans plusieurs entreprises d’énergies renouvelables, dont Boralex et Innergex, en plus d’investir à l’étranger – en Colombie – dans le secteur de l’hydroélectricité. Bilan.
En 2017, la Caisse a ainsi accordé un prêt de 150 M$ à Innergex pour soutenir l’acquisition d’Alterra Power Corp, une société active au Canada, aux États-Unis et en Islande – ce qui a permis à l’entreprise d’ajouter la géothermie à son portefeuille d’exploitation composé de centrales hydroélectriques, parcs éoliens et solaires. L’entreprise Boralex a également reçu sa part du gâteau, la Caisse ayant investi 390 M$ et ayant racheté les actions de Cascades, devenant un actionnaire principal avec 17,3 % des parts.
En ce qui a trait aux infrastructures, la Caisse a investi 70 M$ dans le secteur des énergies renouvelables dans la société Énergir, anciennement Gaz Métro. En matière d’énergie verte, elle a également accordé des prêts de 107 M$ à Potentia Renewables, plus grand producteur indépendant d’énergie solaire au Canada, et de 90 M$ au parc éolien Mont Sainte-Marguerite, en Chaudière-Appalaches.
Dans sa stratégie de mondialisation, la Caisse a consenti à un prêt de 313 M$ – un premier investissement direct – à une entreprise en Colombie, qui construit un projet hydroélectrique de 2 400 MW.
Notons enfin que la Caisse pilote le projet de Réseau express métropolitain, un train à propulsion électrique qui sillonnera Montréal et dont la mise en service est prévue pour 2021, qu’elle finance à hauteur de 2,95 G$.
Une route de 2 km électrifiée inaugurée en Suède
La Suède a inauguré en avril un premier tronçon de 2 km de route électrifiée par un rail à conduction, un bon moyen de recharger des camions électriques pendant qu’ils roulent.
Baptisée l’eRoadArlanda, cette route électrifiée relie le terminal de cargaison de l’aéroport international de Stockholm à un centre de logistique en périphérie de Stockholm. Le transfert d’énergie s’effectue par l’entremise d’un bras amovible qui s’insère dans le rail fournissant au passage de l’énergie au véhicule.
« Nous avons désormais une solution qui rend possible la construction de routes sans énergies fossiles. La Suède espère introduire cette technologie dans d’autres coins du pays et du monde », a lancé Hans Säll, président du consortium de l’eRoadArlanda et directeur du développement des affaires de NCC, partenaire du projet.
Toujours en Suède, la ville de Göeborg teste également la recharge par induction de véhicules en marche, avec Volvo et l’Agence suédoise de l’énergie, un autre système d’alimentation utilisé dans le cas de tramways.
D’ici 2030, le pays scandinave aspire à devenir l’un des premiers pays sans énergies fossiles dans le secteur des transports.
Le soleil comme source d’électricité et… d’eau potable
Au-delà de fournir de l’énergie, le soleil combiné à un gel de polymère peut transformer l’eau de mer en eau potable. Des chercheurs de l’Université du Texas l’ont prouvé, en publiant leur méthode dans la revue Nature Nanotechnology, rapporte Radio-Canada.
Les trous microscopiques de l’hydrogel permettent à l’eau de s’y infiltrer par capillarité, et le gel accumule et conduit la chaleur du soleil pour produire de la vapeur d’eau qui, lorsque récupérée, peut être consommée. La technique génère facilement jusqu’à 25 litres d’eau par mètre carré de gel de deux centimètres d’épaisseur.
Prochaine étape : la commercialisation du procédé à l’échelle industrielle. La méthode de dessalement – ou désalinisation – requiert peu d’infrastructures et peu d’énergie en comparaison des nombreuses communautés qu’elle permettrait d’abreuver.
(Pour consulter l’article complet de Radio-Canada, cliquer ici.
Pour obtenir l’étude dans Nature Nanotechnology, cliquer ici.)
50 tonnes de piles et batteries recyclées
Plus de 220 établissements scolaires ont recyclé un peu plus de 50 tonnes de piles et de batteries en cours d’année.
Chaque année, ENvironnement JEUnesse (ENJEU) et Appel à Recycler organisent un concours visant à sensibiliser les jeunes au recyclage de piles dans les écoles, cégeps et collèges. Le concours a mobilisé en 2017-2018 quelque 195 000 élèves de 16 régions du Québec.
Appel à Recycler rappelle qu’il faut emballer ou enrubanner les piles et batteries usagées avant de les déposer dans un point de dépôt. (Pour trouver un point de dépôt, cliquer ici). L’organisme recommande de ranger les piles dans un endroit frais et sec pour les recycler dans les six mois après la fin de leur vie utile.
Les piles usagées servent à fabriquer de nouveaux produits, dont l’argenterie, des poêles et casseroles, bâtons de golf et nouvelles piles ou batteries.
Pour plus d’information, cliquer ici.
Des chercheurs transforment les fluctuations de température en électricité
Convertir les variations de température du jour et de la nuit en électricité, c’est ce que proposent des chercheurs du Massachusetts Institute of Technologie (MIT), a récemment dévoilé le MIT News.
Bien que le principe ne soit pas nouveau, les chercheurs ont présenté un dispositif novateur plus efficace que les traditionnels systèmes thermoélectriques – soit avec des capteurs pyroélectriques. L’appareil Thermal resonator a été présenté dans la revue Nature Communications, comme capable d’exploiter les cycles de fluctuations de températures de l’air ambiant. Grand avantage, il fonctionne sans batterie, peu importe l’environnement et les conditions météorologiques.
« Le dispositif peut rester sur le bureau et générer de l’énergie à partir de ce qui nous semble comme rien du tout. Nous sommes entourés par les fluctuations de température à différentes fréquences, en continu. C’est une source d’énergie inépuisable », explique Michael Strano, coauteur de l’étude. Une variation de 10 degrés permettrait d’ainsi générer 350 millivolts de potentiel et 1,3 milliwatt de puissance, assez pour alimenter des capteurs environnementaux et systèmes de communication.
(Pour consulter l’article complet de MIT News, en anglais, cliquer ici.
Pour trouver cette étude dans la revue Nature Communications, cliquer ici)
Entrée en service du parc éolien Mont Sainte-Marguerite
Les 46 éoliennes du parc Mont Sainte-Marguerite ont commencé à tourner et à produire de l’électricité, en mars, rapporte Beauce Média.
Le parc éolien, d’une puissance installée de 147,2 MW, promet des retombées de 775 000 $ annuellement versées aux municipalités partenaires de Chaudière-Appalaches. Il s’agit du premier projet éolien au Québec de Pattern Energy Group, dont le siège social est situé en Californie. Les partenaires impliqués dans ce projet sont RES Canada ainsi que les municipalités de Saint-Sylvestre et Saint-Séverin, avec l’appui financier de la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Le contrat d’électricité avec Hydro-Québec s’échelonne sur 25 ans et l’énergie produite alimentera 28 000 foyers au Québec.
(Pour lire l’article complet de Beauce Média, cliquer ici)
Technostrobe se déploie vers l’Europe
L’entreprise québécoise Technostrobe, spécialisée dans la fabrication de systèmes de balisage lumineux, profitera du marché européen maintenant qu’elle vient de signer l’acquisition de la société néerlandaise ITO Navaids, rapporte Les Affaires.
La PME qui embauche 35 employés fait du balisage pour les tours de télécommunications et parcs éoliens. En avalant ITO Navaids, Technostrobe s’ouvre les portes de l’Europe, en plus de diversifier son secteur d’activités puisqu’elle pourra dorénavant fournir ses systèmes aux infrastructures maritimes, dont les phares, bouées et parcs éoliens en mer. Les prochains marchés auxquels les deux compagnies s’attaqueront seront les États-Unis ainsi que le Mexique.
Le chiffre d’affaires actuel d’ITO oscille autour de 1,5 million d’euros.
(Pour lire l’article complet dans Les Affaires, cliquer ici)
Boralex obtient 200 M$ de la Caisse de dépôt et du Fonds FTQ
Le développeur et exploitant de parcs éoliens Boralex a reçu un nouveau coup de pouce financier de la part de la Caisse de dépôt et placement du Québec qui a investi, conjointement avec le Fonds de solidarité FTQ, 200 M$ dans la société sous forme de dette subordonnée non garantie d’une échéance de dix ans.
Ce montant pourrait être bonifié de 100 M$ supplémentaire, sur une période de 12 mois, après la clôture financière. « Encore une fois, les marchés financiers continuent de démontrer leur confiance envers Boralex et ses perspectives d’avenir. Nous entendons tirer avantage de notre flexibilité financière accrue qui saura certes appuyer notre stratégie de croissance », a indiqué par communiqué Patrick Lemaire, président et chef de la direction de Boralex.
Rappelons que la Caisse est l’un des plus importants actionnaires de Boralex avec 17,3 % des actions, ayant racheté les parts de Cascade en 2017, contre la somme de 287,5 M$. Ce nouveau financement vise à soutenir la croissance de l’entreprise au Québec et ailleurs dans le monde.
Le nautisme vert promu par Aviron Lachine et Canadian Electric Boat Company
Le 10e Défi du Canal de Lachine sera marqué par les activités nautiques écologiques puisque le club Aviron Lachine et la Canadian Electric Boat Company (CEBC) feront équipe lors de cette régate d’aviron pour la sécurité des rameurs.
Sur le canal Lachine, deux bateaux électriques de type Volt 180 sillonneront les eaux du canal Lachine, ce qui limitera l’utilisation de chaloupes dotées d’un moteur à essence. Autre avantage : le silence des moteurs électriques permettrait aux arbitres de communiquer plus facilement avec des rameurs en cas de détresse. « L’initiative renforce le message que l’aviron est un sport d’avenir, de haute technologie et sain, tant pour le rameur que pour l’environnement. De plus, elle positionne notre régate comme un événement vert », estime Charles Hausse, président du club Aviron Lachine.
Pour le CEBC, il s’agit d’une occasion toute désignée pour exhiber sa nouvelle ligne de bateaux électriques tant sur le plan de l’esthétisme que de l’endurance. « On montre nos bateaux durant les salons nautiques et à quai, mais cette fois-ci, le public pourra les voir en action », soulève Alexandre Mongeon, président de la Canadian Electric Boat Company, une entreprise de Boisbriand qui exporte ses bateaux principalement aux États-Unis.