La Compagnie Électrique Lion a annoncé quelques jours avant noël qu’elle avait terminé la production de son premier bloc-batterie aux lithium-ions dans son usine de fabrication de batteries située à Mirabel. La certification finale du premier bloc-batterie est attendue au premier trimestre de 2023, suivie d’une augmentation progressive de la production en 2023. Les premières batteries produites à Mirabel alimenteront le camion Lion5 et le LionAmbulance, dont la production commerciale est prévue pour le premier semestre de 2023.
La Société s’attend à ce que sa nouvelle usine de fabrication de batteries située à Mirabel, une fois pleinement fonctionnelle, soit en mesure de donner à l’entreprise un avantage compétitif sur le marché. En effet, l’intégration verticale devrait permettre un meilleur contrôle au niveau de l’approvisionnement, des progrès technologiques et de l’intégration aux véhicules. Comme la batterie est la composante la plus couteuse d’un véhicule électrique, cette nouvelle capacité de fabrication devrait avoir une incidence directe sur le développement des plateformes des véhicules électriques de poids moyen et lourd et offrir d’importants avantages économiques.
Une fois la capacité de production optimale atteinte, l’usine de fabrication de batteries devrait avoir une capacité de production annuelle de cinq gigawattheures de batteries. Cette nouvelle survient alors que Lion vient tout juste de d’annoncer la production de son premier véhicule à son usine de fabrication de véhicules située à Joliet, en Illinois, aux États-Unis.
Ces deux bonnes nouvelles n’empêchent toutefois pas l’action de la compagnie de caracoler aux alentours de 2$ USD (environ 2,70$ CAD). La dilution de capital annoncée en décembre n’a rien pour encourager les actionnaires actuels : elle a émis près de 20 millions d’actions au prix de 2,54 $ US par unité, pour un produit brut global revenant à la Société d’environ 50 millions de dollars américains et plusieurs autres avantages ont été accordés aux acquéreurs de ces nouvelles actions émises. Au final, ceci est au détriment des premiers investisseurs autres que la haute direction de l’entreprise qui a eu droit, et s’est prévalue, d’options d’achat lui ayant permis plusieurs millions de profits. Voir l’article publié par Électricité Plus en décembre.