Électrimat, une croissance remarquable
L’entreprise québécoise Electrimat a obtenu la 386e place au classement de la prestigieuse liste «Growth 500» publiée par Canadian Business et Maclean’s et qui dévoile les 500 entreprises ayant eu la plus forte croissance au Canada.
Fondée en 1980, Électrimat est un leader dans la vente de matériel électrique, de chauffage et de luminaires aux secteurs industriels, commerciaux, institutionnels, résidentiels ainsi que les services publics.
Le prestigieux classement se fonde sur la croissance des revenus sur cinq ans et récompense les entreprises qui font preuve d’innovation et de gestion intelligente.
On peut consulter la liste en cliquant les liens CanadianBusiness.com et Growth.ca.
Un barrage pour Bernard Landry
Des ouvrages hydroélectriques du complexe Eastmain-Sarcelle-Rupert ont été renommés en mémoire de l’ancien premier ministre du Québec Bernard Landry.
Le barrage de l’Eastmain-1 et la centrale hydroélectrique de l’Eastmain-1-A porteront le nom de Bernard Landry, alors que le réservoir associé à ces ouvrages deviendra le réservoir de la Paix des Braves, en commémoration de l’entente historique conclue, en 2002, entre la Nation crie et le gouvernement du Québec, alors dirigé par Bernard Landry.
« Le courage et la compassion de Bernard Landry sont grandement admirés par la Nation crie. Ce que nous vivons, aujourd’hui, à Eeyou Istchee Baie-James, est la preuve que le premier ministre Landry était également un visionnaire », a souligné lors de l’annonce Abel Bosum, grand chef du Grand Conseil des Cris, gouvernement de la nation crie.
Le premier ministre du Québec, François Legault, a profité de l’occasion pour annoncer Bernard Landry avait été désigné comme personnage historique, en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel.
Dépôt du projet de loi sur le Fonds vert et Transition énergétique Québec
Le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, et le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien, ont présenté les détails du projet de loi visant à favoriser l’électrification de l’économie québécoise.
Le projet de loi 44 accorde un rôle accru au ministre de l’Environnement qui deviendrait le conseiller du gouvernement sur toute question liée à la lutte contre les changements climatiques et à l’électrification de l’économie. Il aurait le mandat d’élaborer une politique-cadre, soit le Plan d’électrification et de changements climatiques, et d’assurer la cohérence des politiques, plans d’actions et stratégies gouvernementales.
Il met également fin au Fonds vert tel qu’on le connait avec la mise sur pied du Fonds d’électrification et de changements climatiques (FECC). Les ministères et organismes publics qui se verraient confier des budgets tirés du nouveau fonds seraient responsables non seulement de la mise en œuvre des mesures, mais aussi de l’atteinte des résultats visés.
Si le projet est adopté, Transition énergétique Québec (TEQ) serait intégré au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, mais conserverait ses fonctions et ses ressources. Tous les programmes qu’il chapeaute, incluant Roulez-vert, ÉcoPerformance, Novo-Climat et Réno-Climat, seraient transférés au ministère.
L’Outaouais veut transformer les déchets en énergie
La préfète de la MRC Pontiac et ancienne conseillère municipale de Toronto, Jane Toller, propose de transformer en électricité les déchets de la région de l’Outaouais aux prises avec des difficultés en matière de gestion des matières résiduelles et d’enfouissement.
Pour Jane Toller, l’enfouissement est devenu inacceptable. Le projet qu’elle a présenté au premier ministre, François Legault, et au ministre de l’Environnement, Benoît Charrette, vise à éviter l’enfouissement de 95 % des déchets de la région, ce qui permettrait de fournir en électricité 10 000 foyers et plus.
Elle croit pouvoir présenter un plan d’affaires d’ici quelques mois, avec en son centre des installations de valorisation dont la facture de 250 millions $ serait financée par des fonds publics.
La municipalité hôte serait propriétaire des installations et assurerait la gestion des opérations. Jusqu’à présent, cinq municipalités sont candidates pour les accueillir.
Le projet permettrait de créer une cinquantaine d’emplois dans le Pontiac et génèrerait des économies de transport et d’enfouissement pour toutes les municipalités de la région, dont celles du Pontiac qui dépensent plus de 1 million $ par année pour gérer les matières résiduelles.
La technologie utilisée serait similaire à celle qui est exploitée depuis 2016 au Durham-York Energy Centre (région de Toronto), développée par la firme américaine Covanta sous la forme d’un incinérateur dans lequel les déchets sont transformés par combustion et dont la chaleur produite est transformée en électricité.
L’usine de Toronto transforme annuellement 140 000 tonnes métriques de déchets en un total de 17,5 mégawatts d’électricité, selon les chiffres dévoilés par la compagnie. En Outaouais, les revenus de la vente de cette nouvelle électricité verte seraient partagés entre les municipalités en fonction du tonnage de déchets qu’elles envoient à cette usine.
Le projet a encore plusieurs étapes à franchir notamment un changement de zonage et l’approbation des maires. Celui de Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin, a indiqué attendre les résultats d’une étude menée par des chercheurs de l’École polytechnique de Montréal pour se prononcer. Attendu à la fin 2019, le dépôt du rapport a été reporté d’un an.
Secourisme: une application qui améliore les interventions
Comment intervenir en cas de brûlure? Que faire si un collègue a un malaise? Ou lors d’un arrêt cardiorespiratoire? L’application mobile Secourisme en milieu de travail répond à toutes ces questions. Elle permet aux secouristes d’avoir à portée de main les protocoles d’intervention en cas de problèmes médicaux (malaise) et traumatiques (accident) sur les lieux de travail.
L’application propose trois modes de consultation: accompagnement pas-à-pas lors des interventions, consultation des protocoles, recherche par mots-clés. Elle a été redessinée pour faciliter la navigation, présente l’approche de L’ABC pour évaluer la situation et ses protocoles tiennent compte du système préhospitalier d’urgence québécois. Elle contient également un bottin téléphonique d’urgence (sur les téléphones uniquement).