TM4 produit sont 12 000e système TM4 SUMO
TM4, une coentreprise de Dana, a produit son 12 000e système de motorisation électrique TM4 SUMO pour autobus et véhicules commerciaux en Chine.
Dédiés au marché chinois en forte croissance, les systèmes TM4 SUMO sont actuellement en opération dans les autobus électriques de plus de 20 villes chinoises. « Le système de motorisation à prise directe TM4 SUMO est une solution éprouvée qui a été rapidement adoptée en Chine pour son rendement élevé, sa fiabilité, sa facilité d’intégration et sa faible maintenance. Nous gagnons également rapidement des parts de marché en Europe, en Amérique du Nord et en Inde », a déclaré Christophe Dominiak, directeur de la technologie chez Dana.
Le système TM4 SUMO est optimisé pour les véhicules hybrides et électriques de poids moyen et lourd, tels que les autobus de 6 à 18 mètres, les camions de livraison et les navettes. La configuration à prise directe du système réduit la complexité du groupe motopropulseur, diminuant les besoins en maintenance. Le système à prise directe génère également des gains d’efficacité de plus de 10 % tout au long du cycle de conduite, représentant un gain équivalent au niveau de l’utilisation de la batterie.
Les systèmes sont conçus et fabriqués par TM4 à Boucherville et produits par sa coentreprise chinoise Prestolite E-Propulsion Systems.
Fomm One se prépare à plonger
Les régions à risque d’inondations ou en proie aux pluies diluviennes saisonnières pourraient bientôt bénéficier d’une solution taillée sur mesure pour elles : une voiture électrique amphibie disposant d’une batterie étanche, la Fomm One, rapporte La Presse, relayant une nouvelle d’Automotive News. La production du véhicule électrique, qui vise 10 000 unités par année, s’est amorcée en février.
Le véhicule est une création du fabricant japonais de téléviseurs et d’appareils électroniques, Funai Electric, et de la jeune entreprise japonaise Fomm Corp. Le concept Fomm – pour First One Mile Mobility – a été mis au point après que son concepteur, Hideo Tsurumaki, eut été inspiré par le tsunami qui a frappé le Japon en 2011. La petite voiture électrique de quatre places – pour quatre petites personnes, précise Funai Electric –, serait distribuée uniquement en Asie du Sud-Est et au Moyen-Orient.
Conçue simplement, avec moins de 1 600 pièces (comparativement à 30 000 pour une compacte à essence), la Fomm dépend d’une batterie qui se remplace en cinq minutes plutôt que de se recharger. Les batteries vides peuvent ensuite être rechargée à la maison. De plus, des stations de recharge seraient en train d’ouvrir un peu partout dans la région de Bangkok.
La microvoiture offre une autonomie de 160 km et dispose d’une vitesse de pointe à 128 km/h.
Une vidéo, sur YouTube, démontre les facultés de la Fomm dans l’eau.
(Lire l’article Rouler et flotter sur l’eau de La Presse et le reportage d’Automotive News sur la voiture amphibie.)
La Pickman, une camionnette électrique abordable
En projet-pilote aux États-Unis, la camionnette électrique chinoise Pickman sera bientôt vendue en Amérique pour la modique somme de 6 500 $. Mais attention! Elle se limite à une vitesse de pointe de 45 km/h et à 120 km d’autonomie sur une charge.
La camionnette est produite par la société chinoise Kaiyun Motors et se vend 3 300 $ en Chine. Après avoir subi quelques ajustements pour répondre aux normes américaines de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), le Pickman arrivera sur le marché américain en 2019. Kaiyun Motors se prépare à y exporter 10 000 unités, selon le magazine Electrek.
(Pour lire l’article d’Electrek sur la camionnette Pickman.)
Avec un bloc-batterie de 7,2 kWh, son moteur de 4 kW peut tirer une charge jusqu’à 500 kg. Le véhicule ne conviendrait pas nécessairement aux amateurs de F-150, mais pourrait très bien convenir aux propriétaires de fermes, aux travailleurs en usine ou encore servir sur les sites de construction.
Bien qu’il ne se compare pas au calibre du F-150, son concepteur, Wang Chao, ambitionne que son Pickman connaisse le même succès commercial que la camionnette signature de Ford, a-t-il confié à Bloomberg.
En février, les ventes du Pickman ont décollé en Allemagne et en Italie. On ne sait toujours pas si la camionnette pourrait être offerte au Canada.
La Model 3 de Tesla descend enfin au prix promis
Le constructeur de véhicules électriques américain Tesla annonce enfin que son Model 3 descendra au prix initial promis de 35 000 $US afin d’en faire un véhicule abordable. Depuis le début de l’année, Tesla avait baissé son prix à deux reprises – 2000 $ en janvier et 1100 $ en février –, en réponse à la réduction du crédit d’impôt américain accordé aux acheteurs de véhicules électriques.
La voiture à 35 000 $US propose une autonomie de plus de 350 km, une vitesse maximale de 209 km/h et une accélération de 0 à 100 km/h en 5,6 secondes. Le Model 3 s’offre également dans une version standard « Plus » au cout de 37 000 $US permettant une autonomie prolongée de plus de 380 km, une accélération 0‑100 km de 0,3 seconde plus rapide et un intérieur plus luxueux.
Pour atteindre le seuil de rentabilité, le constructeur automobile a décidé de fermer plusieurs concessionnaires pour se concentrer uniquement sur la vente en ligne. La plateforme permet de configurer et d’acheter le véhicule en une minute avec un téléphone intelligent. La livraison du Model 3 prend de deux à quatre semaines.
Tesla offre la possibilité de retourner le véhicule à l’intérieur de sept jours ou avant 1600 km pour un remboursement complet, ce qui élimine la nécessité des essais routiers. Seuls quelques concessionnaires au fort achalandage, centres de démonstration et d’information de Tesla demeureront ouverts. Afin de faire face à ses difficultés financières et pour rester compétitif, Tesla a annoncé en début d’année qu’elle abolissait 3000 emplois, soit 7 % de ses effectifs.
Le Model 3 doit confirmer l’entrée de Tesla dans la production automobile de masse. En décembre, le fabricant a atteint un rythme de production de 1000 unités par jour, soit 7000 unités par semaine.
La fin des subventions aux VÉ usagés?
Le gouvernement de François Legault pourrait signer la fin des subventions à l’achat d’une voiture électrique d’occasion, dont les nouveaux propriétaires peuvent obtenir jusqu’à 4000 $. Québec hésite à prolonger cette subvention, qui se termine le 31 mars, indique Le Journal de Québec.
Pour avoir accès à ce rabais, plusieurs critères doivent toutefois être respectés, ce que regrette l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ). Actuellement, seuls les modèles des années 2015 et 2016 sont admissibles à la subvention. Autres critères : le véhicule doit être immatriculé pour la première fois au Québec. Il doit donc provenir d’ailleurs, mais avoir été acheté auprès d’un concessionnaire automobile ayant un établissement au Québec.
L’an dernier, un reportage du Journal de Montréal faisait état de plusieurs Québécois qui profitaient du marché d’occasion aux États-Unis pour se procurer un véhicule électrique usagé auprès d’un particulier. Même sans accéder au rabais gouvernemental, ils économisaient des milliers de dollars.
L’AVÉQ espère que le gouvernement reconduise le programme et élargisse ses critères pour inclure les véhicules usagés des années 2012 à 2017 ainsi que les véhicules hybrides branchables, alors qu’actuellement seuls les véhicules 100 % électriques sont admissibles.
Pour consulter l’article du Journal de Québec concernant la fin des subventions aux VÉ usagés.
Nissan présente sa voiture de course électrique Leaf Nismo RC
Le constructeur automobile japonais Nissan a dévoilé sa nouvelle Leaf Nismo RC, une voiture de course électrique qui sillonnera les parcours de la Coupe Nissan Micra, à la mi-février, au Salon international de l’auto du Canada à Toronto.
Alimentée par deux moteurs électriques situés aux deux extrémités du châssis, la voiture de course développe une puissance de 322 chevaux et transmet un couple de 472 lb-pi instantané aux roues. Elle emprunte un groupe motopropulseur à la nouvelle Nissan Leaf, qui dispose d’une batterie au lithium-ion à grande capacité et des onduleurs. Son nouveau système de traction intégrale lui permet de réaliser des virages spectaculaires, a vanté Nissan, dans un communiqué.
« Nissan est fière de présenter un véhicule qui pourrait bien être le précurseur d’une nouvelle ère des sports automobiles. […] Sa puissance incroyable provient de la technologie de la LEAF qui circule actuellement sur nos routes. J’ai déjà hâte de voir la réaction des amateurs de sports automobiles quand ils l’admireront dans toute sa splendeur en tête de peloton cette saison, lors de la Coupe Micra », a lancé Joni Paiva, président de Nissan Canada.
La 5e saison de la Coupe Nissan Micra se tiendra au Canadian Tire Motorsport Park, du 17 au 19 mai, au Circuit de Trois-Rivières, du 9 au 11 aout, et au Canadian Tire Motorsport Park, du 23 au 25 aout.
BMW lance sa nouvelle gamme d’hybrides rechargeables
Le constructeur allemand BMW, qui électrifie tranquillement ses véhicules du segment de luxe, a profité du 89e Salon de l’auto de Genève pour dévoiler trois variantes hybrides rechargeables des berlines Série 3 et Série 7 ainsi que son VUS X5.
La voiture la plus attendue, selon le site Automobile propre, la BMW 330e, affiche une puissance de 185 kW – soit 252 chevaux de puissance – et a été munie d’une batterie de 9,9 kWh, ce qui lui procure une autonomie pouvant aller jusqu’à 60 km. Les nouvelles Série 7 et X5 ont effectué une première apparition, toutes deux avec un système de 290 kW offrant 394 chevaux, la première permettant une autonomie de 50 à 58 km, la seconde promettant jusqu’à 80 km.
La gamme de la série 7 sera mise sur le marché au printemps tandis que la X5 fera son entrée au mois d’aout.
Également présentée à Genève, l’hybride branchable BMW X3 xDrive30e illustre la façon dont le constructeur entend faire progresser ses modèles électriques avec son système combiné de 185 kW-252 chevaux pouvant profiter d’un élan supplémentaire de 30 kW-41 chevaux lorsque le moteur électrique atteint le débit de pointe. Sa production est prévue pour le mois de décembre. Elle offrira une version tout électrique dès 2020.
BMW a écoulé quelque 140 000 véhicules hybrides rechargeables et électriques en 2018. Elle prévoit en avoir vendu 500 000 au total à la fin 2019.
La Volt de GM cède sa place à la Bolt
La célèbre Volt, qui a donné le coup d’envoi aux véhicules 100 % électriques en 2010, est sur le point d’être débranchée par GM qui fermera sous peu son usine de Hamtramck-Détroit, indique l’Associated Press dans un article relayé par La Presse.
Vendu à 20 000 unités par année en moyenne, le modèle Volt est voué à disparaitre puisqu’il ne rentabilise pas l’usine de Détroit. D’ailleurs, Tesla serait sur le point de reprendre cette usine d’assemblage pour la fabrication à grande échelle de sa Model 3. (Pour revoir l’article d’Électricité Plus sur le projet de Tesla.)
La Volt est une version modifiée de la Chevrolet Cruze, dont le dernier modèle annoncé en 2018 profitait d’un système de recharge de 7,2 kW réduisant le temps de charge de près de la moitié et doublant son autonomie en mode tout-électrique. En mode électrique, elle offre 85 km d’autonomie avec une batterie de 18,4 kWh. Son moteur électrique de 111 kW développe 149 chevaux.
En comparaison, la Bolt propose une autonomie de 383 km, une puissance de 200 chevaux avec un moteur électrique de 150 kW et un bloc-batterie de 60 kWh.
(Lisez l’article de La Presse sur la fin de la Volt.)
Le Canada investit dans le Circuit électrique
La construction de 100 bornes de recharge rapide sera financée par le gouvernement du Canada, qui vient d’octroyer 5 M$ au Circuit électrique québécois. Hydro-Québec prévoit déployer 1600 bornes rapides au Québec d’ici 2027, dont une centaine cette année.
Le financement de Ressources naturelles Canada permettra l’installation de dix superstations de recharge de quatre bornes chacune ainsi que le déploiement de 40 bornes rapides sur la Rive-Nord du Saint-Laurent et de 20 bornes rapides sur la Rive‑Sud. Le Circuit électrique, dans lequel plus de 25 millions de dollars ont déjà été investis, compte 1786 bornes, incluant seulement 168 bornes rapides.
Le déploiement des nouvelles bornes se fera en fonction des prévisions du nombre d’électromobilistes, de leur répartition selon les régions et de l’achalandage aux bornes existantes, entre autres. Il semble toutefois que les bornes actuelles sont sous‑utilisées, selon un reportage du Journal de Montréal. Malgré la hausse de 80 % du nombre de VÉ sur les routes, l’an dernier chaque borne a enregistré 20,2 recharges par mois, soit moins de 0,7 fois recharge par jour. Hydro-Québec précise pour sa part que 95 % des recharges effectuées par les propriétaires de VÉ se font à domicile et que son réseau est utilisé pour des recharges d’appoint.
Hydro-Québec assure que l’installation de ses bornes de recharge rapide se fera sans impact sur les tarifs d’électricité puisqu’elle les financera à partir des revenus générés par l’augmentation des ventes d’électricité découlant de la recharge à domicile. La société prévoit que les revenus tirés de la vente d’électricité liée à la recharge de VÉ dépasseront les 100 millions en 2027.
Dorval soutient l’achat de bornes de recharge
La municipalité de Dorval finance l’achat et l’installation d’une borne de recharge résidentielle rapide pour les véhicules électriques.
Rétroactif au 1er janvier 2019, le programme permet de verser une remise de 50 % des couts d’installation d’une borne de tension de 240 volts, jusqu’à concurrence de 500 $. Un seul remboursement par résidence sera permis. Dorval devient la première municipalité sur l’ile de Montréal à offrir un tel programme. Le maire, Edgar Rouleau, espère que le programme incitera un nombre croissant d’automobilistes à choisir un mode de transport moins polluant que les automobiles à essence ou à diesel.