Les lampadaires allumés 24 heures par jour sur les autoroutes de la région de Gatineau ont inquiété plusieurs citoyens qui se demandent bien pourquoi le ministère des transports gaspille l’argent de contribuables en éclairage inutile. Le journaliste Charles Thériault, du quotidien Le Droit, d’Ottawa, a publié un excellent article sur le sujet dans l’édition du 12 juillet dernier. Nous le reproduisons ici afin d’informer l’ensemble des électriciens québécois intéressés (et le Magazine remercie M. Thériault et le journal Le Droit d’avoir publié cette information).
Les voleurs de métaux ont un faible pour le cuivre, qui se retrouve au cœur des fils électriques et qui vaut une petite fortune.
Les grands lampadaires qui éclairent les autoroutes 5 et 50, ainsi que plusieurs autres autoroutes du Québec, sont maintenant allumés jour et nuit.
Le phénomène, qui a attiré l’attention de nombreux citoyens de la région, n’est pas dû à une erreur ou à une négligence de la part du ministère des Transports du Québec, mais bien à une volonté de contrer le vol de fils de cuivre.
La porte-parole de Transports Québec pour l’Outaouais, Stéphanie Lemieux, a confirmé que depuis environ trois semaines (depuis la St-Jean-Baptiste), les lampadaires restent allumés 24 heures par jour.
« Nous avons dû adopter cette mesure en raison de ces vols qui étaient fréquents dans les secteurs un peu plus isolés. Ces vols de fils de cuivre causent de grands dommages et coûtent très cher. Il est donc préférable de laisser les lampadaires allumés jusqu’à ce que nous ayons trouvé une solution. Nous avons une entente avec Hydro-Québec à ce sujet et ça ne nous coûte pas plus cher. Dès que nous aurons une solution permanente, nous allons rétablir le système d’ouverture et de fermeture automatique des lampadaires », a expliqué Mme Lemieux. Lorsque les lampadaires sont allumés, le courant qui passe dans les fils rend le vol très dangereux.
Plus de détails dans LeDroit du 12 juillet 2012 ou sur
Ndlr : pour quelques dollars de cuivre obtenus par les voleurs, les citoyens du Québec doivent payer des sommes colossales pour le remplacement des fils dérobés. Il n’est pas rare qu’une municipalité ou le ministère des transports ait à payer des dizaines de milliers de dollars pour remplacer des fils qui ont rapporté à peine une centaine de dollars aux voleurs…