À lire dans cette chronique
À quand l’auto électrique chinoise au Québec ?
680 bornes de recharge de niveau 2 recherchent preneurs
Le camion électrique de 40 tonnes entreprend sa première phase d’essai
Autobus urbain Letenda : Investissement Québec embarque
On peut maintenant s’inscrire à la conférence EV/VÉ 2022
Essai routier AVÉQ de grande qualité
Hydro-Québec accorde le contrat des contrats à FLO, filiale d’AddÉnergie
Ottawa écoute les fabricants d’automobiles
Problèmes de batterie pour la Mustang Mach-E
Polestar 2, la tueuse de Tesla 3 ?
L’électromobilité à Poste Canada, c’est parti !
Mercedes EQXX : autonomie de plus de 1 200 km !
Un autre gisement québécois utile à l’électromobilité : Arianne phosphate
Le protectionnisme étatsunien permet le développement du lithium en Abitibi
Vidéotron passe de la parole aux actes
À quand l’auto électrique chinoise au Québec ?
Qu’on le veuille ou non, il est frustrant de voir autant de gens désirer adopter l’électromobilité et ne pas pouvoir acheter un véhicule électrique sans attendre des mois pour la livraison. De nombreux et nombreuses intéressé.es retardent leur projet, faute de véhicules disponibles. La chinoise GWM ORA a dévoilé ses produits lors du 35e Salon et symposium des véhicules électrique – le EVS35 – en Norvège, particulièrement sa Funky Cat, son modèle phare. De nombreux autres fabricants chinois produisent des modèles intéressants.
Rappelons que l’arrivée de Toyota, Nissan, Mazda, Mitsubishi, Hyundai et autres véhicules asiatiques ont complètement transformé le marché québécois de l’automobile au début des années 1960 ; le moment est peut-être venu de penser à une autre transformation du marché…
Pour l’instant, la seule voiture chinoise disponible au Canada est la Geely, entreprise propriétaire de Volvo et de Polsestar. Les prévisions sont à l’effet que toutes les marques et entreprises de Geely deviennent éventuellement un groupe uniforme en ajoutant les marques Lynk & Co et Geometry.
680 bornes de recharge de niveau 2 recherchent preneurs
Propulsion Québec s’est vu octroyer 4 millions $ du Programme d’infrastructure pour les véhicules à émission zéro (PIVEZ) de Ressources naturelles Canada et sélectionnera les bénéficiaires par le biais d’un processus transparent, fondé sur la demande. Les bornes de recharge seront installées d’ici le 31 mars 2024 dans des rues et autres lieux publics, dans des stationnements d’immeubles à logements multiples, des lieux de travail ou des centres d’entretien de parcs de véhicules légers.
Les entreprises admissibles pourraient obtenir entre 5 000 $ et 50 000 $ en contribution financière par infrastructure via le programme Recharge + de Propulsion Québec. Ce programme est l’un des trois lancés par la grappe des transports électriques et intelligents récemment, les deux autres étant Transition + et D&S (Défense et sécurité). Plus d’information.
D’autre part, Propulsion Québec a dévoilé plusieurs programmes et projets qui visent à faire du Québec un chef de file en transports électriques et intelligents, dont Ambition TEI 2030 : une feuille de route industrielle pour faire du Québec un chef de file des TEI d’ici 2030. Lire les détails ici.
Le camion électrique de 40 tonnes entreprend sa première phase d’essai
La toute première phase d’essais du véhicule minier électrique (VMÉ) de service destiné à l’industrie minière à ciel ouvert et de son infrastructure pour une durée de neuf mois est enclenchée sur le site de Nouveau Monde Graphite, situé à Saint-Michel-des-Saints. Cette nouvelle phase du projet VMÉ permettra de tester en conditions réelles, et selon différents contextes d’opération liés aux besoins de l’industrie minière, le camion Western Star 6900XD d’une capacité de 40 tonnes dont la motorisation et les composantes ont été remplacées et adaptées pour son électrification ainsi que l’infrastructure de recharge, d’une puissance impressionnante de 1MW, ayant été développée pour l’alimenter. La phase de test aura lieu de juillet 2022 à mars 2023 pour tester le véhicule de service et son infrastructure dans différentes conditions climatiques afin d’en perfectionner la technologie, de tester l’efficacité des différentes composantes, dont la batterie, de valider les outils numériques d’aide à la conception, et ainsi procéder à la commercialisation d’une solution technologique VMÉ 100% électrique efficiente, répondant aux besoins de l’industrie minière à ciel ouvert, à couts d’opération moindres et adaptable à d’autres types de véhicules lourds.
L’Institut du Véhicule innovant supervisera cette phase d’essais, en collaborant avec l’équipe de Nouveau Monde Graphite qui coordonnera les opérations sur le terrain et le CNRC qui validera les différents modèles de simulation. Les résultats feront l’objet d’un rapport de conclusions et apprentissages.
Électricité Plus a publié un reportage sur ce projet lors de son lancement en novembre 2020. Il est d’ailleurs heureux de constater que des entreprises de plusieurs régions du Québec ont contribué à ce projet.
Autobus urbain Letenda : Investissement Québec embarque
Investissement Québec continue d’appuyer les jeunes pousses québécoises, en particulier celles de l’électromobilité. Cette fois, c’est l’entreprise de Longueuil, Letenda, qui accueille le bras financier du gouvernement parmi ses actionnaires. L’entreprise avait déjà bénéficié de plusieurs millions de dollars d’aide gouvernementale et a testé son véhicule à Saguenay en 2021, en collaboration avec la Société de transport du Saguenay (STS).
Letenda continue sa route vers la commercialisation de l’autobus ElectripMD qui vise une efficacité énergétique supérieure grâce à sa géométrie unique spécialement développée pour une propulsion électrique zéro émission.
Le modèle Electrip de Letenda est un autobus de neuf mètres (30 pieds) spécialement conçu pour assurer une propulsion électrique. Il est composé de 50 % à 70 % d’aluminium, ce qui le rend 20 % plus léger.
On peut maintenant s’inscrire à la conférence EV/VÉ 2022
Évènement phare de Mobilité électrique Canada, la conférence EV/ÉV2022 : Mon Canada roule électrique aura lieu à Exhibition Place, au 105 boul. Princes’ à Toronto, du mardi 27 au jeudi 29 septembre prochain. La programmation est maintenant disponible. Le tout est complété par une exposition sur table le mercredi, de midi à 19 h ; afin d’assurer une certaine circulation aux tables, le déjeuner du midi, la pause-café et la réception de réseautage auront lieu dans la zone d’exposition.
Essai routier AVÉQ de grande qualité
L’AVÉQ offre en exclusivité la possibilité d’essayer le véhicule électrique de votre choix dans votre région, en compagnie de son/sa propriétaire, tout à fait gratuitement ! Ces essais/formations viennent faire disparaitre les craintes face à une conduite fort différente de la conduite des véhicules traditionnels.
L’essai routier avec un.e propriétaire bénévole expérimenté.e demeure le meilleur moyen de faire l’expérience de tous les avantages de conduire un véhicule électrique.
L’AVÉQ compte plus de 800 propriétaires-bénévoles répartis aux quatre coins du Québec qui répondent à vos questions et sont les mieux placé.es afin de vous conseiller selon vos besoins.
Aucune pression de vente, aucun.e des bénévoles n’a quoi que ce soit à vendre… Ils.elles n’ont que la passion de partager leur expérience avec un véhicule électrique. Il n’est pas rare lors d’un essai que le.la bénévole vous suggère d’essayer un autre modèle de véhicule qui pourrait mieux répondre à vos besoins. Les bénévoles sont là pour vous orienter et vous conseiller. Ce type d’expérience aide considérablement à vivre une expérience en toute détente.
Note : l’auteur de cette chronique, Normand Gosselin, a eu la chance de conduire une Tesla pendant plus de 400 kilomètres grâce à un ami, membre très actif de l’AVÉQ, Patrice Lacombe. Toute une leçon de conduite accompagnée de conseils judicieux qui ont fait de cette expérience un vrai charme.
L’expérience de 400 kilomètre est certes une exception, mais dès les premiers kilomètres, l’enseignement décontracté s’est avéré une véritable piqûre pour l’électromobilité.
Hydro-Québec accorde le contrat des contrats à FLO, filiale d’AddÉnergie
Après avoir installé quelque 4 500 bornes de recharge de véhicules électriques au fil de six contrats, ce sont maintenant 7 500 bornes de recharge de niveau 2 que Flo fournira à Hydro-Québec. Sur les 7 500 bornes de recharge, 3 000 seront des bornes publiques sur rue; 2 000 bornes seront destinées au parc automobile d’Hydro-Québec, et 2 500 seront consacrées à d’autres utilisateurs, tels que les entreprises et les municipalités.
Non seulement FLO AddÉnergie a-t-elle obtenu de juteux contrats d’Hydro-Québec, mais l’entreprise de Québec a obtenu des dizaines de millions de dollars en subventions de la part du gouvernement du Québec depuis ses débuts, et d’autres dizaines de millions de dollars en investissement de la part de la Caisse de dépôt et de d’Investissement Québec. Pour sa part, Ressources naturelles Canada a contribué elle aussi avec quelques millions supplémentaires. D’ailleurs, si l’usine d’assemblage des bornes de recharge de l’entreprise est à Shawinigan, c’est que le gouvernement Marois avait lié une subvention de plusieurs millions à AddÉnergie à la condition qu’elle s’installe dans la Mauricie qui était alors frappée d’un important déclin économique.
Ottawa écoute les fabricants d’automobiles
Le gouvernement canadien investit des centaines de millions de dollars pour le développement de l’électromobilité et son objectif est d’ajouter 50 000 unités de recharge au réseau actuel. C’est la première demande que les constructeurs d’automobiles ont présentée. Cette association regroupe Ford, GM, et Stellantis (Chrysler-Fiat). On sait que ces constructeurs ne sont pas entichés par l’électromobilité, donc ils ont dressé une importante liste de recommandations au gouvernement, qui semblaient trop pour lui; celui-ci a déjoué les plans et va de l’avant pour 50 000 bornes de recharge à être installées au cours des cinq prochaines années.
Jeff Turner, chercheur principal chez Dunsky Energy and Climate Advisors, mentionne qu’une nouvelle analyse des besoins de recharge des véhicules électriques effectuée pour Ressources naturelles Canada indique que 50 000 chargeurs suffisent pour 2025, mais que le pays en aura besoin d’environ 200 000 d’ici 2030.
Selon l’Association canadienne des carburants, il y a 11 908 points de vente d’essence au détail au Canada, soit 3,1 pour 10 000 Canadiens. Si le nombre de bornes de recharge devait être égal au nombre de pompes à essence dans les postes d’essence, ceci signifierait qu’il y aurait actuellement une moyenne de 17 pompes par station-service… Toujours est-il que les électromobilistes possèdent pour la plupart leur propre borne de recharge, donc ont moins besoin des bornes des différents circuits.
Les demandes des constructeurs d’automobiles donnent l’impression qu’on cherche un moyen de rendre l’électromobilité trop difficile à réaliser pour le commun des mortels. C’est à se demander si ces constructeurs sont aussi propriétaires des pétrolières…
Problèmes de batterie pour la Mustang Mach-E
Bien que l’électromobilité se développe à grands pas, il reste beaucoup à faire pour qu’elle atteigne la maturité. Après Tesla et Chevrolet Bolt qui ont connu d’importants problèmes de batteries, le problème de la Mustang Mach-E semble plus simple à solutionner. Selon Ford, le problème pourrait être réglé par une simple mise à jour de logiciels, qui peut se faire à distance. Son problème de surchauffe d’un contacteur peut provoquer une perte de puissance, déstabilisant la conduite, donc possible cause d’accident. C’est quand même un problème moindre que les incendies de ses concurrents. Ford a tout de même rappelé tout près de 50 000 Mustang Mach-E aux États-Unis et cessé d’en vendre, le temps de régler cette difficulté.
Polestar 2, la tueuse de Tesla 3 ?
Tueuse de Tesla 3, c’est le surnom que les européens ont donné à la suédoise, sœur de Volvo et de Geely. Les caractéristiques de la Polestar 2 sont une batterie 300kW, 231 chevaux, une autonomie jusqu’à 434 km (selon la version Long Range Dual Motor) et un prix de moins de 45 000$ après la subvention provinciale, environ 54 000$ avant subvention provinciale. La subvention fédérale de 5 000$ s’applique aussi depuis le budget d’avril dernier puisque le prix maximal admissible est de 55 000$.
Quant à la Tesla 3, on parle d’une batterie de 82kWh, avec 283 chevaux pour le modèle de base, qui se vend à partir de près de 62 000$.
Polestar produit actuellement uniquement le modèle 2, mais ses projets de développement sont importants : le SUV Polestar 3 est prévu pour l’automne, alors que la Polestar 4 est prévue pour l’an prochain et la Polestar 5 pour l’automne 2024.
Au Québec, son seul dépositaire est à Laval et le réseau tarde à se développer. Cependant, puisque Polestar, tout comme Tesla, produit uniquement des véhicules électriques, le temps d’attente pour la livraison risque d’être plus raisonnable qu’avec les fabricants traditionnels qui ne semblent pas entichés à l’idée de vendre des véhicules électriques.
L’électromobilité à Poste Canada, c’est parti !
Poste Canada parcoure plus de 105 millions de kilomètres par année. Pour le plaisir de la chose, calculons un ratio de 7 litres d’essence aux 100 kilomètres, même s’il s’agit ici d’extrapolation un peu fantaisiste, mais qui donne une idée approximative de l’élimination de l’usage de produits pétroliers. Ce sont donc plus de sept millions de litres de carburant qui resteront dans le sol. À 2,10$ le litre au prix actuel, ce sont 15 millions $ qui sortiront annuellement des revenus des pétrolières pour aboutir très partiellement dans les coffres des entreprises d’électricité et peut-être différemment. Avec le temps, peut-être que Poste Canada installera plusieurs systèmes autonomes de production d’électricité qui viendront réduire encore davantage la facture d’énergie pour le transport des lettres et des colis ; plusieurs de ses édifices ont de très grands toits, propices à l’installation de panneaux solaires.
Poste Canada peut profiter d’informations de première main, tant pour l’acquisition de véhicules que pour leur opération puisque sa filiale, Purolator, utilise déjà différents modèles de véhicules électriques ; la collaboration entre les deux entités devrait être naturelle. Le concurrent de Purolator, FedEx, est déjà lui aussi un fervent de l’électromobilité. Facile d’aimer l’électromobilité lorsqu’il y a autant d’économies à réaliser en passant de pollueur à écoresponsable. On peut extrapoler davantage en pensant que Poste Canada exigera éventuellement de ses contractuels qui distribuent le courrier d’accomplir leur tâche à bord de véhicules électriques. Et ces contractuels sont fort nombreux à travers le pays.
Poste Canada remplacera 7 000 véhicules traditionnels en fin de vie utile par des électriques d’ici 2030 et les 7 000 autres de son parc entre 2030 et 2040. L’investissement sera donc minime puisqu’il s’agit de remplacements et que les économies générées compenseront pour le cout plus élevé d’acquisition des véhicules.
Plusieurs modèles de véhicules électriques seront utilisés par Poste Canada pour s’affranchir de ses tâches de transport, tant pour la cueillette que pour la livraison de courrier et de colis.
Mercedes EQXX : autonomie de plus de 1 200 km !
Avec une batterie à moins de 100 kWh, Mercedes a poussé son démonstrateur technologique à une distance de 1 202 km, soit 8,3 kWh/100 km. L’exploit a été réussi de Stuttgart, en Allemagne à Silverstone, en Angleterre, à une vitesse moyenne de 83 km/h. Ses 11 derniers tours sur le circuit de F1 de Silverstone l’ont été à une vitesse maximale de 140 km/h. Il a fallu plus de 14 heures de route, réparties sur deux jours, pour accomplir l’exploit qui permet de rêver à des batteries à beaucoup plus d’autonomie que celles existantes présentement. Selon les informations recueillies, la chaleur était au rendez-vous pendant plus de la moitié de ce trajet, ce qui a appelé la climatisation à contribution élevée.
Ceci démontre à quel point l’électromobilité en est vraiment à ses tout premiers balbutiements et que nous pouvons nous attendre à d’importants développements à échéance plutôt brève. Il suffit de penser au développement de l’éclairage à DEL et de la production d’électricité solaire pour comprendre que non seulement les capacités augmenteront, mais qu’également les prix dégringoleront.
Un autre gisement québécois utile à l’électromobilité : Arianne phosphate
La société en stade de développement du projet de mine de phosphate du Lac à Paul, à quelque 200 km au nord de Saguenay (siège social à Chicoutimi), annonce qu’elle a reçu des résultats de tests positifs qui confirment que son concentré de phosphate de haute pureté peut être utilisé dans la production d’acide phosphorique de qualité utilisé dans la production de batteries. Ces tests ont été conçus pour confirmer qu’Arianne répond aux spécifications fournies par un producteur de batteries à base de lithium et réalisés par une installation indépendante spécialisée dans la production d’acide phosphorique purifié.
La batterie lithium-fer-phosphate « LFP » s’est imposée comme une technologie de pointe dans le domaine des batteries. De nombreuses entreprises automobiles telles que Tesla, Volkswagen, Ford et GM sont actuellement ou ont déjà annoncé leur intention d’intégrer les batteries LFP dans leurs voitures, tout comme de nombreuses entreprises chinoises.
Le projet du Lac à Paul d’Arianne est le plus grand dépôt non en opération au monde, autorisé et prêt à construire, avec une projection de 3 millions de tonnes par an de concentré de phosphate, pendant au moins 26 ans. Au prix courant de quelque 175$/t, ce gisement représente un marché potentiel d’environ 15 milliards $.
Un autre atout pour la filière québécoise des batteries de véhicules électriques. À l’exportation, la mine pourrait expédier un plein bateau de concentré d’apatite par semaine.
Le protectionnisme étatsunien permet le développement du lithium en Abitibi
Sayona Québec redémarre son projet de mine de La Corne, Lithium Amérique du Nord (LAN/LNA), entre Amos et Val-d’Or, en Abitibi, puisque la population de Caroline du Nord s’oppose à l’exploitation du gisement dans son état par une entreprise du Québec, Sayona Québec, dont 75% appartient à l’Australienne Sayona et l’autre 25% à Piedmont Lithium. Piedmont Lithium doit approvisionner Tesla en vertu d’un contrat en ce sens.
Le gisement de La Corne a été découvert il y a plus d’un demi-siècle et fut en exploitation pendant quelques années, jusqu’en 2014. Les réserves sont estimées à 21 millions de tonnes, à une teneur de 0,94%, ce qui est riche. L’entreprise pourra traiter 190 000 tonnes de concentré de spodumène par année, à plus de 5,8%. Piedmont Lithium s’est engagé à acheter 50% de la production de spodumène de LAN ou 113 000 tonnes, la quantité la plus élevée des deux. LAN possède aussi le gisement de La Motte, municipalité entre Amos et Malartic.
Les travaux d’ingénierie ont été confiés à la firme d’ingénieurs ABB et le chef de la direction de Sayona au Québec est Guy Laliberté. Tesla bénéficiera de cette ressource mais la part à l’économie québécoise sera importante et pourrait inciter d’autres entreprises de la filière des batteries de véhicules électriques à s’installer dans La Belle Province. (Photo tirée de Linkedin)
Le protectionnisme étatsunien permet donc la création de plusieurs centaines d’emploi très bien rémunérés au Québec, particulièrement en Abitibi, où les salaires des mineurs équivalent souvent aux revenus de professionnels.
Vidéotron passe de la parole aux actes
Pierre Karl Péladeau, président et chef de la direction de Québecor, pose fièrement devant un des tout nouveaux véhicules électriques de Vidéotron, une Ford E-Transit. Ces véhicules de service, premiers d’une commande qui en compte une centaine, pourront être aperçus sur les routes du Québec au cours des prochaines semaines.
Les camions électriques Ford E-Transit sont dotés d’une puissance et d’une autonomie idéales pour les besoins des équipes techniques de Vidéotron qui effectuent des visites chez les clients. Québecor a récemment complété l’intégration de 55 bornes de recharge à ses installations de la rue Frontenac, à Montréal, dans le but d’accueillir les véhicules électriques de la flotte Vidéotron. Plusieurs nouvelles bornes s’ajouteront à ce nombre dans divers centres opérés par l’entreprise au cours des prochains mois. Comptant déjà de nombreux véhicules électriques dans son parc, Québecor s’est engagée, en janvier 2020, à électrifier la totalité des quelque 1 000 voitures et camions légers de l’ensemble de ses filiales.
Québecor s’est aussi jointe à l’initiative EV100, un regroupement mondial lancé par le Climate Group dont la mission est d’accélérer l’adoption des véhicules électriques au sein des entreprises d’ici 2030.