L’Alliance éolienne de l’Est, en partenariat avec les MRC de L’Islet et de Montmagny, présentera sous peu un projet de parc éolien au gouvernement du Québec. La construction du parc, d’une puissance de 1200 MW, est estimée à trois milliards de dollars et devrait débuter en 2021.
Le projet prévoit l’érection de quelque 300 turbines pouvant produire chacune 3,45 MW sur le territoire des MRC de Rivière-du-Loup, de Témiscouata et de Kamouraska. Il rapportera aux communautés des bénéfices nets de 35 à 40 millions de dollars par année, selon les promoteurs.
L’Alliance éolienne de l’Est est formée des régies intermunicipales de l’énergie du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. Pour ce projet, l’organisme élargit son partenariat aux MRC de L’Islet et de Montmagny en raison du fort potentiel de production éolienne présent sur leur territoire et de la proximité de la ligne principale de transport d’électricité.
Le nouveau consortium répond à l’invitation lancée aux régions par Québec pour relancer l’économie affaiblie par la crise sanitaire. Selon les estimations, le projet entrainera des retombées d’environ un milliard de dollars pour les trois à quatre années suivant 2021, via l’ingénierie, la passation de la fibre optique, la construction des chemins et le déboisement.
Les études d’impact environnemental ont été réalisées et le consortium souhaite maintenant que Québec adopte un décret pour qu’Hydro-Québec puisse procéder au lancement des appels d’offres afin de trouver un ou deux promoteurs privés qui seraient actionnaires à 50 %.
Le projet s’inspire de la dernière réalisation de l’Alliance éolienne de l’Est, le parc éolien Nicolas-Riou. Situé dans les MRC des Basques et de Rimouski-Neigette, ce dernier est entré en service à la fin de 2017. Les partenaires de ce nouveau projet utilisent la même recette qu’ils jugent gagnante pour un partage équitable des bénéfices, en l’élargissant aux MRC de L’Islet et de Montmagny.
Les partenaires considèrent qu’il serait possible de démarrer la mise en chantier dès 2021, alors qu’un début des opérations commerciales serait envisageable en 2024.