L’engouement pour les maisons et bâtiments intelligents faisant partie de la transition énergétique, les électriciens ont tout avantage à parfaire leurs connaissances en matière de courants faibles – c’est-à-dire de réseaux de câbles qui transportent de l’information impliquant des impulsions électriques faibles, à très basse tension et intensité. Le magazine français Filière 3e, dans son édition de mars, fait le point sur les courants faibles permettant d’optimiser la gestion du bâtiment avec Nathalie Lacroix, présidente de TAUPIAC Électricité.
Répondant à des enjeux à la fois énergétiques, économiques et environnementaux, le bâtiment intelligent est équipé de capteurs et de compteurs qui récoltent des données. Celles-ci pourront ensuite être analysées pour mieux réguler et optimiser la gestion du bâtiment. La domotique et l’internet des objets (IdO) connaissent une explosion de l’intérêt des particuliers, alors que 66 % des 35 ans et moins rêveraient d’une « solution agréable et conviviale » pour gérer à distance leur maison – par le biais d’une application sur téléphone intelligent ou tablette.
Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), en France, le bâtiment représente 45 % de la consommation énergétique totale. Par contre, la vétusté de son parc immobilier et son faible taux de renouvellement entrent en contradiction avec la recherche d’efficacité énergétique, que ce soit dans le cadre d’une démarche écoresponsable ou d’amélioration du confort au quotidien et d’accès à de nouveaux services reliés avec les objets connectés.
Les professionnels de l’électricité devraient ainsi suivre des formations et se tenir à jour des plus récentes technologies sur le marché pour maîtriser les nouvelles solutions techniques ainsi que la sécurisation des réseaux. Avec des compétences multisystèmes, ils pourront proposer, mettre en œuvre, configurer et maintenir une solution globale pour le bâtiment intelligent doté des technologies de domotique et d’objets connectés. Il va sans dire que ceci s’applique aussi au marché québécois.
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