Nikola Motor et Bosch forment une alliance
Alors que la compagnie Nikola Motor s’apprête à commercialiser ses premiers camions électriques, elle a conclu un partenariat avec Bosch pour développer un nouveau groupe motopropulseur de véhicules commerciaux muni d’une pile à combustible.
Développé par Bosch, l’eAxle représente une plateforme évolutive et modulaire composée du moteur, de l’électronique de puissance et de la transmission regroupés en une seule unité compacte, qui convient aux petites automobiles comme aux véhicules utilitaires légers. Nikola et Bosch combinent leur savoir-faire afin de développer le premier prototype pour véhicules commerciaux à double entrainement au monde destiné au camionnage lourd. Le système sera apparié à une pile à combustible conçue sur mesure.
« Nous poursuivrons de manière dynamique notre objectif d’apporter sur le marché le semi-remorque le plus évolué jamais construit, a indiqué par communiqué Trevor Milton, fondateur et président de Nikola Motor. Le groupe motopropulseur nécessite un partenaire innovant et flexible capable de s’adapter rapidement à la vitesse de notre équipe. Bosch nous a donné les moyens d’arriver rapidement sur le marché avec du matériel et des logiciels de classe automobile, afin de transformer notre vision en réalité. »
Cette alliance vise à mettre en marché d’ici 2021 deux camions électriques à hydrogène de classe 8 d’une puissance de 1 000 chevaux-vapeur et de 2 000 pi-lb de couple, soit deux fois plus puissants que les semi-remorques actuellement sur les routes.
(Pour consulter le communiqué diffusé par Nikola Motor, cliquer ici.)
Les autoproducteurs d’énergie solaire en hausse
La popularité des panneaux solaires et leur cout beaucoup plus accessible ont convaincu davantage de clients d’Hydro-Québec à devenir des autoproducteurs d’énergie solaire, rapporte La Presse.
Selon les chiffres obtenus par le média d’information, le nombre d’autoproducteurs d’électricité solaire au Québec a grimpé de 58 en 2013 à 147 en 2017, une augmentation de plus de 150 %. Ces petits producteurs d’énergie solaire, qui généraient 24,9 mégawattheures (MWh) en 2012 en ont produit dix fois plus en 2016, soit 295,4 MWh, indiquent les données de la société d’État.
Rappelons que le président-directeur général d’Hydro-Québec, Éric Martel, a révélé en juin qu’il s’attendait à ce que l’énergie solaire arrive à concurrencer l’hydroélectricité dès 2024. La société d’État devra ajuster d’ici là son modèle d’affaires pour éventuellement avoir une relation d’acheteur envers les autoproducteurs. D’autre part, Hydro-Québec cherche à construire un parc solaire pour investir dans cette nouvelle forme d’énergie, qui monte en popularité.
(Pour lire l’article complet de La Presse, cliquer ici.)
L’éclairage DEL fait des convertis en région
De plus en plus de villes et de municipalités se convertissent à l’éclairage aux diodes électroluminescentes (DEL) dans le dessein de bénéficier d’économies d’énergie.
Après quelques hésitations et avoir demandé l’avis de la Direction régionale de la santé publique concernant les risques de la lumière bleue sur la santé des résidents, Montréal a accepté, en janvier, de remplacer ses 132 000 luminaires éclairés au sodium haute pression (SHP) par la technologie DEL. Au lieu de choisir des DEL de 4 000 kelvins (°K), la ville a opté pour le 3 000°K, moins éblouissant.
D’autres municipalités en région emboitent le pas à Montréal, tout comme d’autres l’ont fait avant la métropole. Dans Les Laurentides, la petite municipalité de Saint-Hippolyte a notamment annoncé, en septembre, qu’elle convertirait ses 974 luminaires par l’éclairage aux DEL. Cout de l’opération : 447 768 $, un investissement qui devrait lui permettre d’engendrer des économies d’énergies de 75,2 %. Le cout annuel de la consommation en énergie de l’éclairage actuel étant de 62 485 $, il lui en coutera seulement 15 305 $ en utilisant la technologie DEL.
La Ville de Rouyn-Noranda a pour sa part fait le saut dans le cadre d’un projet-pilote en 2009. Notons que jusqu’en 2015, Hydro-Québec a offert des subventions aux municipalités qui souhaitaient se convertir à la technologie DEL par le biais d’un programme en efficacité énergétique du volet Éclairage public à DEL.
(On peut lire l’article du journal Le Nord concernant la conversion de Saint-Hyppolyte en cliquant ici.)