L’autobus conçu pour faciliter les déplacements en commun dans les rues étroites et à achalandage limité n’a pas tenu la route. Le Réseau de Transport de la Capitale (RTC) a entrepris l’expérimentation de ce véhicule le 2 juin 2008, qui devait être complétée à la fin de 2016. Puisque l’heure de la retraite a sonné, que les huit véhicules seront retirés de la circulation dans quelques semaines, c’est donc tout près de deux ans avant terme que le beau projet prend fin. Le climat à fortes variances de chez-nous aura eu raison de la technologie italienne Tecnobus SPA.
L’écolobus est utilisé dans le Vieux-Québec, soit la partie connue comme étant le Site UNESCO de la ville, un territoire de 1,35 km carrés. Plus étroit, plus petit que les autres véhicules de transport en commun, l’écolobus a une capacité de 10 personnes assises et 10 debout. Il fut gratuit pour les usagers pendant un peu plus de deux ans.
Le projet était à frais partagés entre la Ville de Québec, le gouvernement fédéral et le gouvernement fédéral. Le Provincial a accepté d’en assumer 45% des couts, soit 3,6M$ sur les 8M$ du cout total prévu. Les réparations et l’entretien ont été beaucoup plus élevés que prévus, mais ces couts n’ont pas été publiés. Par contre, on sait que l’achalandage a été passablement moindre que prévu. C’est donc un beau gros déficit. Mais l’expérience en valait le coup, puisqu’on prévoyait économiser environ 141 000 litres de carburant.
Le quotidien Le Soleil a publié un article sur le sujet, le 17 décembre, qu’on peut consulter en cliquant ici