Plusieurs électriciens ont communiqué avec le Magazine pour dire qu’ils avaient suivi une formation Arc Flash mais qu’ils en étaient sortis sans avoir eu des réponses à toutes leurs questions.
Une formation Arc Flash (Z462 pour celles de L’Institut Électricité Plus) doit contenir plusieurs éléments. En premier lieu, le formateur doit mentionner les situations les plus courantes pouvant provoquer un éclair d’arc et comment réduire les risques qu’il y ait un ; aussi, cette formation doit parler très concrètement des équipements de protection individuelle contre les éclairs d’arc. La façon de signaliser les risques d’éclair d’arc doit également être décrite. Plusieurs autres points importants doivent être couverts.
Puisque la Norme CSA Z462 constitue la règle d’art en ce qui touche la sécurité en matière d’électricité au travail au Canada, la formation doit se faire avec cette norme, la version Z462-15 présentement en vigueur. Chaque professionnel de l’électricité devrait en avoir un exemplaire en main et la lire en entier pour bien s’assurer de travailler dans les conditions de protection idéales. Les patrons sont responsables de la sécurité de leurs employés, mais c’est aussi à chacun de poser les gestes qui lui permettront de rester bien en vie et en santé…
Surtout, il faut s’assurer que le formateur répondra complètement à toutes les questions posées. Idéalement, le formateur devrait avoir été agréé par CSA ou par un autre organisme membre du Conseil canadien des normes.
Le Magazine Électricité Plus a publié un article très détaillé au sujet des éclairs d’arc il y a 18 mois, article rédigé par M. Gerry Custo, ingénieur chez ABB. On peut consulter cet article en cliquant ici.
ndlr : notre photo est tirée du site OSHA (Occupational Safety and Health Administration) du département du travail des États-Unis.