L’hydrogène au secours des centres de données
Alternative au diésel, les piles à l’hydrogène pourraient bien remplacer le diésel pour procurer de l’énergie de secours aux centres de données, rapporte Numerama, média web spécialisé en innovation technologique.
Ce projet réunit le constructeur automobile Daimler, le manufacturier en énergie Power Innovation, l’entreprise informatique Hewlett Packard et le Laboratoire sur les énergies renouvelables. Le secteur de l’informatique et ses centres de données, consomment aujourd’hui 7 % de l’électricité mondiale, selon Greenpeace, ce qui fait qu’il a une forte empreinte écologique.
Les premiers prototypes des partenaires du projet visent la comptabilité avec les systèmes informatiques en place, et les piles à combustible serviraient uniquement à fournir de l’énergie en cas de panne ou d’urgence. Les centres de données pourraient ainsi continuer de fonctionner majoritairement à l’énergie solaire et éolienne. Google, par exemple, est en voie d’atteindre son objectif de recourir à 100 % aux énergies renouvelables pour alimenter ses centres de données répartis dans le monde.
(Pour lire l’article à ce sujet dans Le Monde, cliquer ici)
« La maturité des systèmes de piles à combustible est aujourd’hui incontestée, croit Christian Mohrdieck, qui dirige la section des piles à combustible chez Daimler. Ils sont prêts pour un usage quotidien, et constituent une option fiable pour le secteur des transports. » Selon lui, les applications de l’hydrogène sont multiples et gagneraient à être connues dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et de l’habitation, qui bénéficieraient du développement de nouvelles stratégies.
(Pour lire l’article complet de Numerama, cliquer ici)
La Journée internationale de la Lumière naît
À la mi-novembre, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a officiellement proclamé que le 16 mai serait annuellement reconnu comme étant la Journée internationale de la Lumière.
Cette Journée internationale de la Lumière a été instaurée afin d’apprécier le rôle central de la lumière et des technologies de la lumière dans le quotidien de tous. Coïncidant avec la création de cette journée, un concours photo annuel est nouvellement commandité par la Society of Photographic Instrumentation Engineers (SPIE), qui a remis ses premiers prix, en novembre. Évidemment, les photos soumises au jury mettaient la lumière en vedette.
Des partenaires du monde entier s’unissent dès maintenant pour élaborer une programmation visant à mettre la lumière à l’avant-plan, que ce soit dans le secteur de la science, de la culture et des arts, de l’éducation ou du développement durable. Parmi les pays participants, le Canada a une seule activité au programme à ce jour, soit le projet La lumière jaillit (Light sprang forth), qui promet d’explorer par l’art la captation de la lumière, du 1er mai au 1er décembre, à Victoria, en Colombie-Britannique.
(Pour consulter la liste des évènements, cliquer ici)
Pour prendre part à cette Journée internationale de la Lumière, en tant que partenaire du monde de l’éclairage ou de l’électricité, on peut contacter John Dudley, du comité de direction, au john.dudley@univ-fcomte.fr.
Le Canada en croisade pour éliminer l’électricité au charbon
Voulant accélérer le retrait progressif de l’électricité alimenté au charbon d’ici 2030, le Canada s’unit avec le Royaume-Uni pour fonder une alliance mondiale visant l’élimination des centrales au charbon traditionnelles.
Ce front commun permettra d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, dans le contexte où encore 40 % de l’électricité mondiale provient d’une centrale au charbon. Les 27 partenaires de l’Alliance : Énergiser au-delà du charbon collaborent pour favoriser l’exploitation des énergies renouvelables afin de poursuivre la transition vers une croissance économique propre.
« La réduction de la consommation du charbon à l’échelle mondiale devrait être une priorité urgente et vitale pour tous les pays et États. Le charbon est la source de production d’électricité la plus polluante. L’Alliance : Énergiser au-delà du charbon fera savoir au monde entier que l’ère du charbon est révolue », a lancé Claire Perry, ministre d’État du Changement climatique et de l’Industrie du Royaume-Uni.
Soulignons que le Royaume-Uni s’est engagé à éliminer entièrement la production d’électricité au charbon, au plus tard en 2025. Au Canada, plus de 80 % de l’électricité provient déjà de sources renouvelables ou sans émissions – et l’objectif est d’atteindre 90 % d’ici 2030.
Un recours collectif réclame 1,2 G$ à Hydro-Québec
La Coalition Peuple allumé réclame à Hydro-Québec la somme de 1,2 G$, montant versé en trop par les clients de la société d’État, entre 2008 et 2013.
Le recours collectif a été déposé par la Coalition à l’origine du mouvement « Obligeons Hydro-Québec à nous redonner notre argent » au palais de justice de Montréal, au début du mois de novembre. Plus de 47 000 participants ont endossé ce recours collectif sur la plateforme de revendication sociale Weroes. La requête en Cour supérieure, qui met également en cause la Régie de l’énergie et le gouvernement du Québec, exige un remboursement intégral correspondant aux écarts de rendement qu’Hydro-Québec s’est appropriés.
« Il s’agit de l’un des plus importants recours collectifs jamais déposés au Québec. Ce montant représente le fruit de profits excessifs résultant de rendements supérieurs à ceux établis par la Régie de l’énergie comme étant justes et raisonnables », a expliqué Freddy Molima, président de la Coalition. Hydro-Québec affirmé qu’elle contestera ce recours collectif, a rapporté Le Journal de Montréal. « L’initiative s’appuie sur de mauvaises informations. Il n’y a jamais eu de surfacturation et les sommes dégagées par la meilleure performance d’Hydro-Québec sont retournées aux Québécois », a réagi Marc-Antoine Pouliot, porte-parole d’Hydro-Québec.
(Pour lire l’article du Journal de Montréal, cliquer ici)
Hydro-Québec s’attend à des pertes financières record de 100 M$
Les Québécois qui peinent à payer leur facture d’électricité feront enregistrer des pertes financières record à Hydro-Québec, de l’ordre de 100 M$, a découvert Le Journal de Québec.
Les soldes impayés engendreront, selon les prévisions de la société d’État, des pertes de 87,3 M$ tandis que les crédits aux ménages à faible revenu s’élèveront à 12,7 M$, indiquent les documents déposés par Hydro-Québec à la Régie de l’énergie. Par rapport à l’année précédente, où ce montant s’élevait à 98,4 M$, il s’agit d’une augmentation de près de 2 % des pertes attribuables à la clientèle en difficulté.
Selon ce que rapporte TVA Nouvelles, chaque année, Hydro-Québec envoie à ses clients plus de 120 000 avis d’interruption de courant tandis que l’an dernier, elle a débranché quelque 48 000 clients de son réseau. Rappelons qu’il est interdit à Hydro-Québec de débrancher ses clients incapables de payer entre les mois de novembre et avril. En date d’octobre, la société d’État a pris une entente de paiement avec 229 000 clients, en 2017.
(Pour lire le reportage de TVA Nouvelles, cliquer ici)
La plateforme de l’industrie éolienne
Saviez-vous qu’il existe un répertoire des entreprises québécoises de l’industrie éolienne?
La plateforme développée par le ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation en partenariat avec le site iCRIQ.com, qui diffuse les données de la Banque d’information industrielle du Centre de recherche industrielle du Québec, regroupe plus de 150 entreprises ayant le vent dans les pales, un secteur qui embauche près de 5 000 personnes, selon les chiffres de 2013.
En naviguant avec cet outil web, il est possible de définir des paramètres de recherche afin de trouver une entreprise par secteur d’activité, par produits et services ou encore par région administrative. Les entreprises en énergie éolienne qui n’y figurent pas peuvent s’inscrire en tout temps.
Pour accéder au répertoire, cliquer ici.