Les éoliennes et parcs solaires entraîneraient de la pluie sur le désert du Sahara
Selon une étude dans la revue scientifique Science, les centrales éoliennes et solaires auraient un impact météorologique dans le désert du Sahara. Les chercheurs ont conclu que l’installation de trois millions d’éoliennes et de panneaux solaires sur 20 % de la superficie du désert pourrait « alimenter le monde en électricité », a relayé La Presse.
Étalés sur neuf millions de kilomètres carrés, ces équipements qui génèrent de l’énergie verte pourraient modifier les flux d’air ainsi que la température au sol, ce qui aurait pour conséquence d’augmenter les pluies de 0,24 à 0,59 mm par jour. Plus encore, ces pluies influenceraient la quantité de végétation, ce qui a son tour aurait un impact sur la nourriture disponible pour les animaux.
Le phénomène s’expliquerait par le fait que les pales éoliennes réduisent la vitesse des vents et font descendre l’air chaud, qui réchaufferait le sol la nuit. Les panneaux solaires contribueraient en étant plus sombres que le sable – ce qui ferait en sorte que moins d’énergie solaire soit réfléchie vers le ciel – et qu’elle réchauffe davantage le sol.
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Course de véhicules éoliens : Chinook de l’ÉTS s’envole vers les sommets
Les étudiants de l’École de technologie supérieure (ÉTS) ont remporté la première place à la compétition Racing Aeolus Dan Helder, une course universitaire de véhicules éoliens aux Pays-Bas, en plus de battre leur propre record du monde datant de l’an dernier.
L’équipe avait déjà réalisé une performance sans précédent en 2017, lors de la 10e édition de cet évènement, où elle avait conquis la piste de course avec un ratio d’efficacité de 102,45 %, établissant un record du monde. En 2018, Chinook a battu son propre record en cumulant un ratio d’efficacité de 113,97 %. Notons qu’en dépassant 100 %, le véhicule se montre plus rapide que le vent.
Cette performance remarquable est attribuable au poids du véhicule qui a été allégé, passant de 118 à 90 kg, ainsi qu’au mât du bolide atteignant 3,5 mètres, qui capte plus aisément le vent et fait mieux tourner l’hélice, dont l’énergie est renvoyée vers les roues par une transmission de 14 ratios.
En plus de la palme de la première place, l’équipe montréalaise a obtenu la deuxième place dans la catégorie Endurance, avec la marque de 88,82 %, ainsi que la troisième place dans la catégorie Innovation.
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Un parc éolien doublement plus rentable que prévu
Rentable ou pas, les parcs éoliens? Alors que le débat se poursuit au Québec, les parcs éoliens de la Seigneurie de Beaupré, exploités par Boralex, permettent à la MRC de la Côte-de-Beaupré de retirer des redevances éoliennes de 1,8 M$ plutôt que le un million de dollars par année prévu au départ, a indiqué un reportage de Radio-Canada.
Dans un communiqué datant de 2016, la MRC s’attendait même à des bénéfices, en moyenne, de 800 000 $ par année, durant 20 ans. Celle-ci est un partenaire de la 3e phase de développement du parc éolien, et elle est propriétaire à 49 % de dix éoliennes sur un projet total de 165 éoliennes. Le projet comprend trois phases et sa puissance installée totalise 365 MW, ce qui en fait le plus grand parc éolien au Canada.
Boralex affirme sans détour que les couts de production de l’énergie éolienne sont moins chers que ceux de la nouvelle hydroélectricité. D’autre part, le nord-est des États-Unis valoriserait grandement l’énergie éolienne qu’il perçoit comme une énergie plus verte, ce qui fait qu’elle se vend à meilleur prix. Avec l’arrivée des entreprises énergivores des chaines de blocs, le producteur éolien estime que la demande pour ce type d’énergie grandira à moyen terme.
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