La Ville de Sherbrooke est l’une des rares villes du Québec qui s’est dotée d’un règlement limitant l’éclairage extérieur. Elle a adopté ce règlement de 28 pages il y a plus de 15 ans, suite à un plan d’action sur la pollution lumineuse, initié par l’ASTROLab du Mont-Mégantic, visant à sauvegarder le ciel étoilé; c’était en 2004. La région de Sherbrooke, qui englobe les territoires de la MRC du Granit, de la MRC du Haut-Saint-François ainsi que la Ville de Sherbrooke, a obtenu en 2007 le statut de « réserve international de ciel étoilé » de l’International Dark-Sky Association» (IDA).
Qu’à cela ne tienne, certains immeubles passent outre ce règlement et installent un éclairage si puissant qu’on se croirait en plein jour. Selon les commentaires un résident qui habite le secteur, l’éclairage excessif est particulièrement présent sur les rues Harold, Cook, Belvédère, Lamarche, Prospecteurs, les secteurs à condos. Le commentaire mentionne : la nuit est plus claire que le jour. Aucun déflecteur vers le sol, éclairage extérieur qui nuit à la faune et à la santé humaine… la lumière reflète directement à l’intérieur des résidences…
La photo montrant des murs bruns permet de constater le niveau d’éclairement pendant la nuit, photo prise à partir de la chambre de notre source, située dans l’immeuble situé derrière. La suggestion reçue pour atténuer cette difficulté est d’installer des déflecteurs orientant la lumière uniquement vers le sol, ce qui apporterait un niveau intéressant de visibilité, qui sauvegarderait le ciel étoilé tout en protégeant la perception des oiseaux, chauves-souris et autres animaux actifs de nuit.
Accéder au règlement (numéro 938) de la Ville de Sherbrooke, agissant à titre de municipalité régionale de comté.